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«Camille» à Bangui: vivre et mourir par l’image.

par Maria Malagardis
Fiction, d'après la vie de Camille Lepage, photographe de guerre tuée en République centrafricaine en 2014 à l'âge de 26 ans. Son réalisateur, Boris Lojkine, s’est entouré de locaux formés pour l’occasion et a tourné sur les lieux de la disparition de la jeune femme, encore hantés par les déchirures du pays. Une expérience vécue par tous entre deuil et exutoire.

Guerre 14-18 . Photos. Nostalgie de la boue

par Hugo Passarello
11 novembre : ces Français qui reconstituent la guerre de 14-18 Grâce à un appareil photo datant de la période de la Grande Guerre, Nostalgie de la boue explore la reconstitution de la mémoire collective française, un siècle après la...

Aquarius: la fin d’une aventure humaine.

par Jean-Paul Mari

MSF et SOS Méditerranée mettent un terme aux activités de l'Aquarius Médecins sans frontières et SOS Méditerranée ont annoncé ce jeudi «mettre un terme» aux opérations de sauvetage de leur navire humanitaire Aquarius, devenu le symbole de la crise politique autour de l’accueil des migrants et privé de pavillon depuis deux mois.

« Lettre à un guerrier disparu. » A Patrick Barberis

par Jean-Paul Mari
Patrick Barberis, né le 5 avril 1951 à Boulogne-Billancourt est un auteur-réalisateur et documentariste français. Il est mort d’un cancer à Paris, ce 29 novembre 2018. Le vieux guerrier s’en est allé. Il est tombé comme il a vécu, les armes à la main. Il s’est battu jusqu’à la fin. Couché sur son lit d’hôpital, alors que la fin approchait, il continuait à combattre. Respirant fort, arrachant chaque bouffée d’oxygène que ses poumons malades lui refusaient. Luttant, grognant, râlant, se débattant, cerné par l’obscurité, assailli par les forces de la nuit, ses munitions épuisées, mais sa volonté intacte. Et il a fini par rendre l’âme, pas les armes. Ah ! s’il avait pu assommer la Chose qui l’emportait, si elle avait eu un visage, une mâchoire, il lui aurait volontiers envoyé son poing qu’il avait massif pour lui faire comprendre ce qu’est la douleur de quitter ceux qu’on aime, la douleur des faibles et des mortels, de la perte de la lumière et de la poésie de l’amour, la douleur de n’être plus pour les autres, la douleur infinie de ne plus pouvoir aimer, sa femme, ses enfants, ses amis, comme on s’aime entre les êtres faits de chair et de sang. Parce qu’il savait que les pauvres survivants, eux aussi, ont de grandes douleurs. Avec lui, quelle énorme baffe elle aurait pris la Camarde ! Oui, il en faisait trop, toujours, depuis toujours, sa passion pour l’excès, les livres ou les chaussures, l’alcool ou le tabac. Que n’aurait-il pas donné pour une dernière cigarette ! Celle qui pourtant le tuait. Mais jamais un mot de reproche. Avec sa générosité, il continuait à aimer à la folie cette maîtresse assassine. Oui, il était trop. Cela nous nous change de ceux qui ne sont pas assez. Et qui consument leur vie à petites bouffées en essayant de s’économiser le plus longtemps possible. Lui, sur le chemin d’une agonie qu’on lui conseillait raisonnable, il emmène sa famille à Cuba, repart avec sa fille au Liban, le pays de son enfance, prétend sillonner Beyrouth, la Bekaa, Baalbek, réussit à voir Byblos et s’effondre à l’hôtel mythique du Cavalier où il lui suffit d’ouvrir la fenêtre pour humer, extatique, l’odeur des kebabs de la rue. Folie ? Bien sûr. Celle des sages. Qui savent que la vie, c’est maintenant. Pas demain. Pas après-demain. Maintenant. Patrick était un Achéen, un guerrier grec, capable de soulever un lourd bouclier de bronze et de brandir sa lance jusqu’au ciel de l’Olympe. Un héros grec qui préfère la vie brève dans la lumière à la longue vie dans la pénombre. D’ailleurs, c’est à la lumière qu’il avait consacré sa vie. Celle du cinéma et des idées qu’on sculpte sur les écrans. Son premier film est consacré à un peintre, le second à un artiste, le troisième encore à un peintre. La lumière, la couleur, la puissance de l’image. Toute cette brillance dont il fait son combat contre l’obscurité, et la pire de toutes, contre les ténèbres de l’intelligence, de l’injustice, de l’inhumanité. L’histoire, la politique, Roman Karmen, le Vietnam et l'Afghanistan, le bagne ou le terrorisme, les puissants et les autres, il sabre au clair, enchaine les films documentaires, remet toujours tout, dont lui-même, en question. Lui, le fils de communiste, qui signe ses messages « Vive la Sociale ! », mais sait aussi entendre les tourments des soldats perdus. C’est Héphaïstos, l’intelligence en fusion perpétuelle, qui forge et reforge les mains dans le feu, malaxe le monde et ses maux, regarde la « Guerre en face » comme il regarde la mort en face quand elle s’approche à petits pas avec son air chafouin. Il vit, se bat, contre le crabe qui lui pince la poitrine, se moque de cet adversaire à la fois redoutable et minable qu’il a surnommé « Joseph », compte les points marqués après chaque chimio, mais reconnaît avec élégance les avancées du mal qui minent son corps de colosse. A la fin, sur son lit d’hôpital, il était battu peut-être, mais pas abattu. Lors de notre dernière encontre, il souffle : « je n’ai pas dit pas mes derniers mots ». Pas « mon » dernier mot, mais bien « mes » derniers mots. Le trop, mieux que le pas assez. Comme voulez-vous que j’aie pu lui dire Adieu alors qu’il ne parlait que de l’Après ? Coincé entre les cordes, saoul de coups, au bord du coma, il promettait encore de se battre pour vivre. Et de faire d’autres films, sur l’Afrique, le Liban des Druzes et même – tiens ! - sur l'hôpital qui l’accueillait, ses hommes et femmes en blanc, leur éthique et leur quotidien. Et encore un autre sur la boxe –« Celui-là, nous le ferons ensemble ». Oui, la vie d’abord. Parce que là était son secret. Il n’était pas un soudard qui répand la mort, mais un vrai guerrier dont le cœur, son arme essentielle, se tenait là, dans sa poitrine, entre ses deux poumons, à côté de « Joseph » qui s’entêtait à vouloir lui couper le souffle. Il chérissait aussi fort qu’il détestait ce qui lui semblait lâche, faible, néfaste. Et il a aimé jusqu’ à la fin. Les siens, les autres, la vie dans la lumière. D’ailleurs, quand il est parti comme il a vécu, le front obstiné et les yeux grands ouverts, ce matin noir de novembre, le ciel de Paris s’est déchiré peu après et un grand soleil a inondé sa chambre. Et je l’ai vu comme il est, une fois débarrassé des oripeaux de la mort, avec son regard au laser, sa mâchoire de poids-lourd et son sourire de gamin. Oh, j’en ai vu des morts ! Des vaincus, des affalés, des torturés, des déchiquetés, des crucifiés, des jeunes, des vieux, des femmes et même des enfants. J’en ai vu et senti sur ma joue exhaler leur dernier souffle. Et pourtant, ce matin, j’étais là, minable mortel désarmé, impuissant et sidéré. Et surtout furieux. Parce que je n’avais pas pu dire à mon frère d’armes ce que je retenais depuis si longtemps: j’ai eu beaucoup de chance de te rencontrer Patrick. Beaucoup.

1893: « le massacre des «Piémontais »

par grands-reporters
Les marais salants d’Aigues-Mortes sont
le théâtre du lynchage des « Piémontais »,
ces Italiens dénoncés comme des concurrents économiques par
 les ouvriers français. Un déchaînement
 de violence extrême, qui aboutit à
 une parodie de justice.

L’armée noire.

par Jean-Paul Mari
REIMS, 6 NOVEMBRE 2018 Excellence Monsieur le Président Emmanuel Macron,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Maire de Reims
Distingués hôtes, En vos grades et qualités, tous protocoles observés,
Je commencerai, si vous le permettez, par exprimer la gratitude du Peuple Malien, de...

Enquête: Trop noire pour être belle

par Mélanie Salvador
Dans une société où l’image de la femme parfaite, blanche aux cheveux lisses est omniprésente, et où les propos mysoginoirs – croisement du racisme et du sexisme – sont courants, accepter sa féminité en tant qu’afrodescendante peut être une épreuve.

Voyage en Patagonie : la terre des géants

par Jean-Paul Mari
De Balmaceda à Puerto Tranquilo, expédition sur la mythique route australe. Un périple qui donne le frisson.

« FORTUNA »

par Jean-Paul Mari
Fortuna, jeune Ethiopienne de 14 ans, est accueillie avec d’autres réfugiés par une communauté de religieux catholiques dans un monastère des Alpes suisses. Elle y rencontre Kabir, un jeune Africain dont elle tombe amoureuse. C’est l’hiver et à mesure que la neige recouvre les sommets, le monastère devient leur refuge mais aussi le théâtre d’événements qui viennent ébranler la vie paisible des chanoines. Ceux-ci vont-ils renoncer à leur tradition d’hospitalité? Parviendront-ils à guider Fortuna vers sa nouvelle vie ?

Palmarès du Prix Bayeux des Correspondants de Guerre 2018

par Jean-Paul Mari
CATÉGORIE PHOTO – JURY INTERNATIONAL PRIX NIKON 1er Prix Mahmud HAMS AFP Clashes on Gaza’s border PALESTINE Le Palestinien Saber al-Ashkar, 29 ans, lance des pierres durant des affrontements contre les forces israéliennes, le long de la frontière de la...

Accorder à la presse des « droits voisins » en ligne : une question de vie ou de mort

par Jean-Paul Mari
Dans une tribune publiée conjointement par des médias européens, Sammy Ketz – directeur du bureau de l’AFP à Bagdad – et 78 journalistes estiment que l’Europe doit adopter sa réforme du droit d’auteur afin de protéger la presse de la prédation des géants du Net.

Grèce : La grande déprime.

par Fabien Perrier
Alors qu’Alexís Tsípras se réjouit que son pays soit sorti du programme d’assistance économique, les Grecs restent pessimistes sur leur situation. Retraites minimales, exode des jeunes, fécondité au plus bas… les indicateurs sociaux sont toujours alarmants.

Opium: L’histoire secrète

par grands-reporters
  QUAND LES ANGLAIS ENFUMAIENT LA CHINE. Parler d’opium et d’Angleterre victorienne évoque immédiate- ment des images de fumeries sordides dans l’East End de Londres remplies de créatures avachies tirant sur le bambou à longueur de journée. LE FILON FRANÇAIS...

Le calvaire Libyen des migrants

par Fabien Perrier
C’est finalement l’Espagne qui pourrait accueillir les 629 migrants qui se trouvent à bord. Mais la route vers l’Espagne est longue et certains migrants ont besoin de nourriture… Ce dernier épisode illustre les difficultés croissantes du bateau affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières pour secourir les migrants.

L’Aquarius , un bateau de 629 naufrages a la recherche d’un port d’accueil.

par Jean-Paul Mari
L'Aquarius est actuellement en standby au milieu de la Méditerranée après que l'Italie a fait fermer ses portes au bateau ambulance, sur instruction du nouveau ministre de l'Intérieur d'extrême droite, Matteo Salvini. Photo archives Patrick Bar/SOS Méditerranée Matteo Salvini, nouveau ministre de l’Intérieur italien, d’extrême droite, n’a pas tardé à passer des paroles aux actes.


Athènes, belle et rebelle.

par Maria Malagardis
La capitale grecque mérite mieux qu’un quart d’heure sur l'Acropole et quelques clichés sur ses embouteillages. Pour qui sait flâner, elle cache des recoins insoupçonnés. Cité rebelle, branchée, balnéaire, nous sommes partis (re)découvrir Athènes...

Ce que le nouveau gouvernement italien réserve aux migrants

par Jean-Paul Mari
Expulsions massives de 500 000 individus en cinq ans, fermeture des frontières, défiance vis-à-vis des ONG : le nouveau gouvernement italien, mené par la Ligue et le M5S, promet un durcissement radical de la politique migratoire.

Plainte pour torture contre le Général Haftar, l’homme fort de l’Est de la Libye

par Jean-Paul Mari
Plainte pour torture contre le Général Haftar, l’homme fort de l’Est de la Libye. [ ALLER SUR LE SITE DE LIMBO->https://www.limbo-asso.com/] Plainte pour torture contre le Général Haftar, l’homme fort de l’Est de la Libye. La présidente de l’Association LIMBO a révélé sur France 24 qu’une plainte avait été déposée le 18 avril dernier contre […]

Shah Marai, photographe de l’AFP, tué dans le chaos de Kaboul

par Luc Mathieu
Le chef du service photo, photographe de talent, qui travaillait pour l'agence depuis 1995, a trouvé la mort dans un double attentat.

Quand les Turcs doivent s’exiler en Grèce.

par Fabien Perrier
Pour fuir les persécutions du régime d’Erdogan, de nombreuses personnes ont trouvé refuge à Thessalonique ou Athènes. Le pays fait désormais face à un nouvel afflux de gülenistes, traqués après le putsch manqué de juillet 2016, mais aussi d’étudiants ou d’investisseurs voulant assurer leurs arrières.


Quinze survivants et une Abbaye.

par Jean-Paul Mari
SEMAINE DE CONQUES Vacances de Pâques du 21 au 28 avril

Mobilisation contre les attaques chimiques de Damas.

par Luc Mathieu
Après avoir gelé mardi les avoirs de 25 personnes morales ou physiques pour leur participation au programme d’armement chimique de la Syrie, Paris a officialisé dans l'après-midi un partenariat avec 30 pays pour lutter contre leur prolifération.

«En Libye, il y a une porosité entre les centres de détention officiels et les prisons »

par Jean-Paul Mari
ALLER SUR LE SITE DE LIMBO ALLER SUR LE SITE DE LIBERATION Directeur adjoint des opérations de Médecins sans frontières, Pierre Mendiharat est de retour d’une visite en Libye, où l’ONG intervient notamment pour offrir des soins aux migrants subsahariens...

Comment aider les migrants à surmonter leurs traumatismes.

par Jean-Paul Mari
Créée en 2016, l’association LIMBO organise des stages destinés aux migrants qui souffrent de stress post-traumatique après les atrocités vécues sur la route de l’exil.

Bartali, Un maillot jaune au coeur d’or.

par Jean-Paul Mari
« Certaines médailles s'accrochent à l'âme, pas à la veste », affirmait le cycliste italien, coureur de légende discret sur son engagement contre le totalitarisme pendant la Seconde Guerre.

En partenariat avec Historia

Douze enfants migrants se sont suicidés en 2017 en Suède

par Jean-Paul Mari
Paris, fin décembre 2017, suicide de Kantra, jeune malien de dix-huit ans. 14 décembre 2017, un migrant albanais décède après sa tentative de suicide. Au cours des deux derniers mois, l'association Forum Réfugiés a recensé 7 tentatives de suicides par pendaison ou lacération des bras dans ce centre de rétention de Marseille

Limbo: Qu’est-ce qu’un migrant survivant?

par Jean-Paul Mari
Fondée en 2016, LIMBO a pour objet la lutte contre la traite des êtres humains, la défense des droits des rescapés issus de camps de torture d'Egypte, de Libye, du Soudan. LIMBO accompagne les rescapés sur le chemin de la résilience, de l'enfer des camps à la vie normale.

Nouvelle-Calédonie: quelques clés pour comprendre.

par Patrick Mesner
L'intention En 2018, «l'Accord de Nouméa» arrive à échéance. Les calédoniens doivent se prononcer sur leur avenir. Indépendance ou rester dans l'ensemble français. Le travail que nous présentons est l'aboutissement de vingt années d'immersion en Nouvelle Calédonie afin de donner...

5 morts au large de la Libye. Les garde-côtes libyens mis en accusation

par Jean-Paul Mari
Le « comportement violent et imprudent des gardes-côtes libyens a causé au moins cinq morts en Méditerranée centrale » lundi (6 novembre) au matin, dénonce l’ONG allemande Sea-Watch.

Nouvelle brève

par Jean-Paul Mari
Voir les 1541 articles du site

Syrie : La faim comme arme de guerre.

par Luc Mathieu
La région de la Ghouta orientale, tenue par les rebelles, est assiégée depuis 2013 par les militaires du régime syrien qui ont érigé la famine en technique de guerre. Sur place, les civils tentent de survivre.

Lesbos à nouveau seule face au flot de réfugiés

par Maria Malagardis
Depuis cet été, les arrivées de migrants, surtout des femmes et des enfants, sont en hausse dans les îles grecques, tandis que l’Europe durcit sa lutte contre l’immigration clandestine. En attendant d’être relogées, les familles vivent dans des conditions souvent déplorables.

À Lesbos: «Le plus dur, c’est les enfants morts»

par Fabien Perrier
Une nuit aux côtés des gardes-côtes qui patrouillent au large de Lesbos pour repérer les bateaux de réfugiés

Lesbos : l’île abandonnée.

par Maria Malagardis
Dans le camp de Moria, près de 5 000 réfugiés s’entassent dans des conditions effroyables, non loin des touristes. Les ONG dénoncent le cynisme des dirigeants européens alors qu’en trois mois, plus de 10 000 personnes sont arrivées dans les îles grecques.

Visa: l’eau et le feu

par Maria Malagardis
Un jeune homme glisse dans l’eau qui le recouvre désormais jusqu’au menton. Tout autour de lui, on devine un paysage englouti, d’où émergent des touffes d’herbe et des cimes d’arbres noyés. Bienvenue aux îles Kiribati, lointaine nation du Pacifique qui...

Des tops models toujours aussi maigres

par Elsa Mari
Quatre mois après la mise en place de certificats médicaux pour les mannequins, notre enquête montre que la taille 32 reste la norme dans une profession sous pression. Hier, deux géants du luxe ont décidé de réagir.

Ouest sauvage. « Voyage le long du mur de l’Amérique. »

par Jean-Paul Mari
Les États-Unis ont décidé de construire un mur le long de leur frontière de 3300 km avec le Mexique, pour lutter contre l’immigration clandestine venue d’Amérique latine. Projet fou, utopie ou réalité ? Jean-Paul Mari et Yann Le Bechec ont fait le voyage du Golfe du Mexique aux côtes de la Californie. Ils racontent le parcours tragique de millions de migrants mais aussi les narcotrafiquants, la Border Patrol et les rêves et les espoirs du peuple de la frontière.

2017 : Visa a Perpignan

par Jean-Paul Mari
Pour sa 29ème édition le festival international de photojournalisme se tiendra du 2 au 17 septembre. La semaine professionnelle qui transforme la ville de Perpignan en épicentre du photojournalisme mondial se tiendra du 4 au 9 septembre. Au programme du Visa 2017, plus d’une vingtaine d’expositions, des conférences et des rencontres, 6 soirées de projection au Campo Santo mais aussi la semaine des scolaires qui se tiendra du 18 au 22 septembre.

Chypre: Varosha, un paradis en prison.

par Maria Malagardis
Pour cet ancien lieu de villégiature des stars hollywoodiennes, le temps s’est arrêté en 1974 lors de l’annexion par la Turquie de la partie nord de l’île. Depuis, ce quartier de Famagouste, abandonné, est prisonnier des barbelés. Mais l’espoir d’une réouverture au monde subsiste.

L’extrême-droite à l’assaut des migrants

par Jean-Paul Mari
L’extrême droite dépêche un navire pour entraver le sauvetage des migrants 11/07/2017 Un navire de 40 mètres affrété par des militants d'extrême droite est en route pour entraver le sauvetage des migrants au large de la Libye. | Infographie Ouest-France

 Après avoir...

Armes chimiques: comment le régime syrien a construit son arsenal.

par René Backmann
La Russie, l’Arménie et l’Allemagne fédérale ont été des fournisseurs majeurs de technologie et de matières premières pour le programme syrien de production de gaz de combat : c’est ce que révèlent à Mediapart des scientifiques syriens en exil qui ont travaillé à ce projet.

Comment Bachar al-Assad a gazé son peuple: les plans secrets et les preuves

par René Backmann
Aujourd’hui en exil, des scientifiques syriens qui ont participé à la fabrication des armes chimiques utilisées par le régime de Damas révèlent que le dictateur se préparait à utiliser les gaz de combat contre ses opposants dès 2009

Mossoul : la bataille perdue de Daech

par Luc Mathieu
Si la reprise de la mosquée Al-Nouri marque un tournant symbolique du conflit, les combats se poursuivent entre des jihadistes aux abois et une armée épuisée.

Ces grands-reporters qui ne sont jamais revenus.

par Jean-Paul Mari
Leurs photos et leurs noms n'ont été publiés souvent que le jour de leur disparition. Avant de s'effacer à leur tour. Mais même des années après, ils continuent à nous manquer. Des confrères comme on dit, souvent des copains, parfois des amis. Leurs trous dans l'eau ne se referment pas. Alors, nous avons décidé d'inscrire leurs noms et leurs visages. Liste de reporters français. Incomplète évidemment. Liste qu'il faudra malheureusement tenir à jour. Juste pour dire que si la mort fait partie de ce métier, notre métier est aussi de ne pas oublier.

FILM: « LES MIGRANTS NE SAVENT PAS NAGER ».

par Jean-Paul Mari
VOIR OU REVOIR LE FILM EN INTÉGRALITÉ. (Public-Sénat) VOIR L'EXTRAIT DE LA SOIREE DU FESTIVAL DE TÉLÉVISION DE MONTE CARLO L’Aquarius, navire affrété par l’organisation SOS Méditerranée, prend la mer à Lampedusa pour une durée de deux mois. Pour la...

Mort de Stephan Villeneuve,grand-reporter, à Mossoul, par Luc Mathieu.

par Jean-Paul Mari
Le journaliste préparait un reportage pour «Envoyé spécial» quand deux mines ont explosé. Il suivait les forces irakiennes qui ont pénétré dimanche dans la vieille ville aux mains de l’Etat islamique. Stéphan Villeneuve, mort au «service de l’information» à Mossoul Stéphan Villeneuve, 48 ans et père de quatre enfants, n’a pas survécu à ses blessures. Il est mort lundi après-midi, quelques heures après avoir été blessé à Mossoul, dans le nord de l’Irak. «Avec sa disparition, c’est une nouvelle fois le journalisme de guerre qui est frappé. Je souhaite rendre hommage à son courage au service de l’information et à son professionnalisme reconnu par tous ceux avec lesquels il a travaillé», a déclaré la ministre de la Culture, Françoise Nyssen. Stéphan Villeneuve était expérimenté, coutumier des terrains de guerre et de leurs risques. Il a longtemps travaillé pour l’agence de presse Capa. «Il avait 25 ans quand il a fait ses premières armes en Bosnie. Après Sarajevo, il a enchaîné Mogadiscio, le génocide rwandais, le Kosovo, le Congo, Haïti, le Yémen, l’Irak, la Tunisie… Et puis l’Irak, une dernière fois. Stéphan connaissait la planète comme sa poche. Il aimait profondément les autres. […] C’était un grand pro», a fait savoir Capa dans un communiqué. Lundi, il était à Mossoul pour la société #5 bis Productions et préparait un reportage pour Envoyé spécial. Il était accompagné de la journaliste Véronique Robert, qui travaillait avec lui, de Samuel Forey, correspondant du Figaro et de Bakhtiyar Haddad, un journaliste et fixeur kurde. Ils suivaient une unité des forces spéciales antiterroristes irakiennes qui venait de pénétrer dans la vieille ville de Mossoul. Alors qu’ils marchaient, deux mines ont explosé. Bakhtiyar Haddad a été tué, Véronique Robert et Stéphan Villeneuve ont été grièvement blessés. Les deux journalistes et Samuel Forey, plus légèrement touché, ont été transportés par hélicoptère dans un hôpital de Bagdad. Snipers. L’offensive pour reprendre Mossoul à l’Etat islamique (EI) dure depuis plus de huit mois. La ville, la deuxième d’Irak, avait été prise à la surprise générale par les jihadistes en juin 2014. Quelques centaines de combattants avaient réussi à faire fuir des milliers de policiers et soldats irakiens, censés la protéger. Des officiers avaient abandonné armes et uniformes avant de battre en retraite. Le 17 octobre, l’offensive pour chasser l’EI était lancée. Des dizaines de milliers de peshmergas kurdes, de soldats et de policiers d’unités irakiennes attaquent les positions jihadistes dans la plaine de Ninive. En quelques semaines, la plupart des villes et villages de la périphérie de Mossoul sont repris. Fin janvier, les forces spéciales antiterroristes, formées et financées par les Etats-Unis, contrôlent les quartiers Est. Un mois plus tard, la bataille pour reprendre l’Ouest débute. Elle mobilise la police fédérale, les brigades d’intervention rapide - une unité d’élite de la police - et les forces antiterroristes. Elle est d’emblée plus dure. Les jihadistes résistent farouchement. Ils multiplient les attaques-suicides. Des combattants, des drones, des voitures, des bulldozers explosent devant les positions irakiennes. Des snipers prennent à revers les soldats. Les jihadistes se sont préparés. Ils circulent de maison en maison par des trous qu’ils ont creusés dans les murs mitoyens. A plusieurs reprises, les forces irakiennes se voient obligées de ralentir l’offensive pour se réorganiser. Soldats et policiers sont épuisés. Beaucoup ont aussi combattu à Ramadi et Fallouja, ils en portent les cicatrices. Catastrophique. En mars, ils sont à la lisière de la vieille ville. Ils aperçoivent le minaret penché de la mosquée al-Nouri, là où Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI, est apparu en public en juin 2014. Mais ils ne peuvent s’en approcher, les ripostes des jihadistes sont féroces. Dimanche, après une nouvelle réorganisation, les forces irakiennes ont pénétré pour la première fois dans la vieille ville. Les jihadistes les y attendent, acculés et encerclés. Les combattants irakiens pourront tenter de se faire passer pour des civils. Les étrangers, dont des Français, sont là pour mourir. Ils résisteront comme ils l’ont déjà fait, avec des snipers postés sur les toits de maison où vivent encore des civils, des mines artisanales et des kamikazes. La plupart des ruelles de la vieille ville sont trop étroites pour les voitures piégées. La situation humanitaire est catastrophique depuis plusieurs mois. Les habitants sont pris pour cible par l’EI lorsqu’ils tentent de s’échapper. Il n’y a plus d’eau courante, ils doivent payer pour récupérer celle du Tigre, qui coupe Mossoul en deux. Ceux qui ont épuisé leurs réserves mangent des chats ou des bouts de carton trempés dans l’eau. Selon l’ONU ? Il reste environ 100 000 habitants dans la vieille ville. L. M.

12/ Columbus, Nouveau-Mexique : Guerre sur la frontière.

par Jean-Paul Mari
Bill Johnson n’en peut plus ! Pourtant, c’est un homme solide. Cinquante-sept ans, les pieds ancrés dans sa terre de Columbus où son grand-père s’est installé en 1918. Le type même du sud-texan qui vous jauge d’abord, regard méfiant, mâchoire...
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