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‘L’Edito: « Les fourmis et la montagne » par Denis Caillaux.

par Jean-Paul Mari
Au Sénégal, des enfants qui rêveraient d’aller à l’école mais doivent travailler pour vivre, se regroupent de leur propre initiative pour défendre leurs droits et se construire un avenir qui soit loin de Lampedusa ou de la jungle de Calais… Un bon nombre d’entre eux sont des Talibés ou élèves des écoles coraniques. Renforcement du lien social, professionnalisation des petits métiers, alphabétisation, développement d’une capacité d’épargne et mise en place d’un accès au micro-crédit, les recettes sont connues et elles fonctionnent. Alors qu’il comptait 350 enfants en 2011, le projet ( "Article 15" ) en a aujourd’hui plus de 6000 avec une couverture nationale qui intègre toutes les zones pauvres des périphéries urbaines. L’actualité récente nous a tragiquement rappelé l’urgence d’agir sur le front des migrants et sur celui de la radicalisation de la jeunesse. Bien entendu, ce ne sont pas là des problèmes uniquement français. Ils ont une prégnance universelle. Il faut agir en amont de la migration dans les pays d’origine, en récusant la cause première qui est tout bêtement la pauvreté. Il faut aussi agir en amont de la radicalisation dans les pays où c’est encore possible en appuyant un islam ouvert et tolérant. Voilà ce que, précisément, ce projet s’efforce de réaliser. Hélas, cette belle réalisation risque être victime de son succès. Alors que le coût par enfant diminue, le coût total explose à la mesure de l’explosion des effectifs. Ce serait triste qu’une initiative qui répond tellement aux besoins d’aujourd’hui, et a fait depuis quatre ans la preuve de son efficacité, ne puisse trouver les soutiens qui lui permettraient d’exister. D.C Lire l'article Quand les fourmis déplacent la montagne ......................... Contacter l'ONG ..

Yannis, un retour à la terre pour survivre

par Maria Malagardis
Comme nombre de jeunes, ce petit-fils d’agriculteur délaisse la ville pour se tourner vers un secteur plutôt épargné par la crise.

L’Edito : « Journalistes au Brésil…très chère indépendance! » par Marie Naudasher

par Marie Naudascher
Voilà déjà un mois que l’Association des Correspondants Étrangers de São Paulo est à la rue. Sans bureaux, éparpillés dans une mégalopole de 12 millions d’habitants, nos membres continuent à couvrir l’actualité. Expulsés du très bel immeuble que le gouvernement de l’État de São Paulo leur avait cédé, dans la bien nommée Rua Boa Vista, au centre de la ville, les privilégiés naviguent maintenant à vue pour retrouver un siège. Née sous la dictature, pour valoriser le travail de la presse internationale, l’Association entend aujourd’hui conserver son indépendance, permettre à ses reporters et photographes de couvrir les manifestations, de tous bords, en toute liberté. Notre force, comme association, c’est chacun d’entre nous. Payer un loyer conventionnel ? Notre trésorerie ne nous le permet pas, pas encore. Hier, une proposition de partenariat nous a rappelé à l’essentiel. Des locaux en parfait état, avec un petit studio radio, et une localisation idéale. Mais notre hôte potentiel, généreux, serait lié à des figures controversées, dénoncées pour des actes de tortures commis sous la dictature. Après tout, ce n’est qu’un local, on y écrit ce qu’on veut, non ? Illusion de liberté ! Combien nous coûterait une photo, nous, presse étrangère, au gala de fin d’année de nos nouveaux amis, en couverture de leur journal ? Comment organiser des conférences de presse avec des ONG sérieuses contre la réduction de la majorité pénale à 16 ans, quand dans nos murs, certains l’abaisseraient volontiers à 14 ans ? Le nerf de la guerre, plus que jamais. Nous cherchons, contre la logique du marché immobilier, à faire vivre et défendre la presse étrangère, mais pas à n’importe quel prix. Très chère indépendance, tu vaux le coup ! (Marie Naudascher est Vice-Présidente de l’ACE-Association des Correspondants Etrangers de São Paulo.)

Grèce : austérité, tracas concrets

par Maria Malagardis
A Athènes, les commerçants accueillent les réformes avec fatalisme. Certains y voient un mal nécessaire pour faire repartir l’économie. Les carcasses écorchées sont suspendues à des crocs et le regard gélatineux des agneaux semble défier le client qui s’aventure dans...

« Une semaine d’actualité » dans le monde.

par Jean-Paul Mari
L'invité d'Une semaine d'actualité est Jean-Paul Mari, journaliste, Prix Albert Londres, grand reporter au Nouvel Obs pendant trente ans, auteur d’un long reportage sur les migrants publié dans un roman « Les bateaux ivres », chez Jean-Claude Lattès.

Ecouter l’émission « Une semaine dans le monde »

par Jean-Paul Mari
L'invité d'Une semaine d'actualité est Jean-Paul Mari, journaliste, Prix Albert Londres, grand reporter au Nouvel Obs pendant trente ans, auteur d’un long reportage sur les migrants publié dans un roman « Les bateaux ivres », chez Jean-Claude Lattès.

En mémoire des migrants

par grands-reporters
En mémoire des migrants LES BATEAUX IVRES, Les humains qui traversent les frontières ne font pas que passer d'un pays à l'autre, ils doivent aussi traverser les frontières entre les mots. Ils sont tour à tour migrants, réfugiés, sans papiers...

« La marche des damnés. »

par Jean-Paul Mari
"La grande force de ce livre, témoignage dont vous ne sortirez pas intact, est de ne jamais verser dans l’angélisme. Il raconte l’autre face de la migration"...

Louis Crocq «Il faut les accueillir de nouveau parmi les vivants »

par Jean-Paul Mari
Pompiers, sauveteurs, témoins, familles… sont réellement traumatisés après leur expérience directe avec la mort, explique ce psychiatre des armées. Catherine Mallaval Johanna Luyssen

Attaques a Paris- Assaut à Saint Denis – Attaque à Bamako (Suite)

par Jean-Paul Mari
Avertissement; grands-reporters.com n'est pas un site d’actualité mais vu l'importance des évènements à Paris, nous rendrons compte. Avec AFP Wikiradio Saooti Hommage aux Invalides pour les victimes des attentats C’est dans la cour d’honneur des Invalides, que sera rendu, vendredi 27 novembre, celui...

Les cavaliers de l’Apocalypse contre les Gentils ?

par Guillaume Malaurie
Lire l'analyse de Guillaume Malaurie Pourquoi viser cet arc de cercle autour de la République ? Pourquoi « choisir minutieusement« , selon les termes du communiqué de Daech, les différents spots qui balisent cet arc de cercle ? Dans l’histoire...

L’Édito : « Rester debout », par Jean-Paul Mari.

par Jean-Paul Mari
Nous, reporters, familiers des terrains de conflit, ne sommes pas « sidérés » par ce qui vient de se passer en France. Il n’y a rien « d’inimaginable » dans cette vague de barbarie. Nous l’avons vu à l’œuvre, ailleurs, et souvent. Dans le monde de la nuit. Mais nous, reporters, sommes comme tous les autres, bouleversés par la douleur et la mort de nos concitoyens, nos proches, nos amis. Infiniment tristes que le monde de la nuit fasse irruption chez nous, dans le monde du jour, celui de la lumière et de la paix. Rester debout, c’est d’abord garder notre sang-froid, notre lucidité, notre capacité d’analyse. La guerre ? Oui, sans doute, la France est entrée en guerre, mais la France n’est pas en guerre. Nous subissons des vagues d’attentats, nous en subirons d’autres. Et notre vie a déjà changé de dimension. Rester debout commence par s’incliner devant les disparus. Ce qu’on fait les Parisiens, dans les larmes et la dignité, qui ont couvert de bougies et de fleurs les lieux du carnage, terrasse de café, restaurant ou salle de concert. Rester debout, c’est se remettre debout pour ceux qui sont mortifiés. Six attentats, cent vingt-neuf morts, trois cent cinquante blessés, dont une centaine, gravement. Et des centaines d’autres, survivants ou témoins qui ont vu la mort en face. Et ne se sentent plus appartenir au monde des vivants. Ceux-là, sans blessures apparentes, doivent être eux aussi traités avec soin, écoutés, entendus par leur entourage et soignés par des psy spécialisés dans le trauma psychique, sous peine de ne jamais pouvoir se remettre debout. Rester debout, c’est refuser de subir la guerre qui, nous le savons, transforme rapidement les hommes en sauvages. Refuser de faire ce que les tueurs de Daech veulent obtenir : des appels à la haine, à la xénophobie, la promulgation de lois d’exception, version « Patriot Act », la recherche aveugle de boucs émissaires, les musulmans, les Arabes, les migrants, les « étrangers », l’Autre. Rester résolument debout, c’est demeurer ce que nous sommes, avec nos valeurs, nos principes, notre vision du droit, notre dignité, notre amour, notre humanité. Tout ce à quoi les hommes en noir, ces tueurs « amoureux de la mort », voudraient nous faire renoncer. En cédant à la peur. Pour qu’on devienne comme eux. Là est leur objectif, là serait leur vraie victoire. Rester debout, c’est être ce que nous sommes. Mieux, si possible. JPM

L’Edito :« La France est entrée en guerre », par Jean Paul Mari.

par Jean-Paul Mari
Ce n’est plus un ou plusieurs attentats mais une offensive militaire que Paris vient de connaitre. Les terroristes islamistes ont attaqué six lieux en même temps : le Stade de France où se trouvait le Président, des restaurants et des cafés au cœur de la capitale et un lieu de fête, le Bataclan, lieu d’un terrible carnage. Plusieurs agresseurs sont morts, en se faisant sauter, mais les autres courent toujours. Cette offensive a été menée par plusieurs commandos coordonnés, utilisant les moyens que l’on connait sur les terrains de conflit : fusils d’assaut Kalachnikov, bombes et kamikazes. Le même genre d’action de guerre qu’on a si souvent vu en Syrie ou en Irak. La France est engagée là-bas dans le combat contre Daech, l’État islamique. Plusieurs centaines de Français sont partis combattre en Syrie et en sont revenus, avec pour mission de porter la guerre en France. Ce genre d’attaque était donc prévisible, attendu, redouté. Nous sommes désormais loin de l’attentat contre Charlie Hebdo ou contre l’hypermarché casher qui n’étaient que de sanglants préambules. Ce que Paris a connu hier soir est donc, au-delà du sinistre bilan, une offensive multiple, synchronisée, militaire, sans doute commanditée et soutenue par les groupes islamistes au Moyen-Orient. Divers témoignages indiquent que les tueurs ont crié « Allah Akbar », invoqué la Syrie, l’Irak et parlé de vengeance. Face à un tel assaut d’une telle ampleur au cœur de Paris, de la France, la réponse de l’État français ne fait pas de doute. Dans l’heure qui a suivi, l’effroi, l’indignation, l’émotion et la compassion à peine exprimées, le président a annoncé l’état d’urgence et la fermeture des frontières ainsi qu’une série de mesures de sécurité. Ces mesures de défense devraient s’accompagner d’une contre-offensive, sur le plan intérieur mais aussi sur le plan extérieur. Les opérations militaires au Moyen-Orient en Syrie vont certainement prendre une autre dimension. Offensive contre la France, contre-offensive en France et à l’étranger, au pays de l’État islamique, tout ceci dessine une situation que tous les reporters ont connu, loin de Paris. Ce soir, la France est entrée en guerre. JPM

En Méditerranée, à bord d’un « bateau-ivre »

par Jean-Paul Mari
Dans un monde en mouvement qui vit au rythme des crises, le récit et la réflexion sont indispensables. Le service Etranger du JDD recense ici les livres qui traitent de l'actualité internationale. Aujourd'hui :Les bateaux ivres, de Jean-Paul Mari, qui retrace l’odyssée des migrants en Méditerranée.

« Sur les traces des migrants »

par grands-reporters
LE PROPOS :  Ils s'appellent Robiel, Zachiel, Fassi… Ils viennent d'Erythrée, d'Afghanistan, de Guinée, bravant le « désert bouillant », les sommets glacés de Turquie, l'écume noire sur des barques crevées… Avec l'entêtement des forcenés. Bien sûr, ils fuient la guerre, la misère, la violence...

«Le mot tragédie en vient à perdre toute signification»

par Maria Malagardis
En Grèce, où des milliers de réfugiés continuent à affluer chaque jour sur les îles de la mer Egée, la population a le sentiment d’être la seule en Europe à s’émouvoir de la situation et à réagir.

« Dante n’avait rien vu », par Etienne de Montety.

par Jean-Paul Mari
Dante n’avait rien vu Etienne de Montety On se souvient qu’Albert Londres définissait son métier comme l’art de « porter la plume dans la plaie ». Il consacra aux bagnards, esclaves, forçats de son temps d’admirables reportages qui firent date....

L’Edito : « L’Arabie en guerre contre l’image », par Philippe Rochot.

par Philippe Rochot
« Si vous êtes en face d’une image, il faut la détruire » disait Ibn Abd-el Wahhab, fondateur de la doctrine qui cimente aujourd’hui encore l’unité des tribus d’Arabie. Ce vieux précepte est resté vivant: pas de portraits du roi dans les rues du royaume, jamais de représentation du prophète et une méfiance extrême face à l’objectif. En voulant fixer la vie des saoudiens dans les années 1970, je me suis souvent heurté à la police religieuse. A plusieurs reprises j’ai été dénoncé et convoqué au ministère de l‘information. Pour réaliser mes portraits de bédouines du Hedjaz, j’ai dû attendre que les hommes soient partis pour me retrouver face à ces femmes au masque de cuir qui m’ont pourtant fait bon accueil. Hélas, les maris, rentrés plus tôt que prévu, voulaient « me conduire chez l’émir ». Je n’ai dû mon salut qu’à ma rapidité à la course. En 1975, le roi Fayçal fut assassiné par un neveu voulant venger la mort d'un frère abattu lors d'une manifestation d’intégristes opposés à l’introduction de la télévision. Aujourd’hui, les appels à la prière sont diffusés cinq fois par jour et le pèlerinage à la Mecque tourne en boucle sur les chaines. Equipes télé et photographes étrangers sont autorisés, à condition toutefois d’être musulmans. Un panneau invite d’ailleurs les non-musulmans à contourner la cité sainte par une route surnommée...« la route des chiens ». Les pistes du désert sont désormais ouvertes aux touristes qui veulent photographier les sites nabatéens du Hedjaz, témoins d’une culture antérieure à l’islam, lieux maudits autrefois strictement interdits. La princesse Reem, petite fille du roi Fayçal expose en Europe et aux Etats-Unis ses photos inspirées de thèmes religieux. Mais la guerre à l’image continue. Les partisans du wahabisme restent en embuscade. P.R

Chez les jeunes Kurdes, l’appel des armes

par Luc Mathieu
A Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, la jeune génération n’attend rien des élections et se dit prête à se battre pour l’indépendance.

« Migrants : les vérités désagréables » par Laurent Joffrin

par Jean-Paul Mari
Jean-Paul Mari nous fait vivre l’Odyssée des migrants venus d’Afghanistan, d’Irak ou d’Afrique en évitant tous les pièges du «politiquement correct».

L’EDITO:  » Habtom et ses bourreaux », par Léonard Vincent.

par Léonard Vincent
Notre époque aime les tueries. Hier, dans la gare routière de Beersheba, dans le sud d'Israël, un jeune homme a d'abord abattu un garçon en uniforme avant de se mettre à tirer au hasard dans la foule. Le tueur a été tué. Onze passants ont été blessés, dont trois très sérieusement. Et un quidam a été lynché. La presse est peu diserte à son sujet. « Un demandeur d'asile érythréen, venu à Beersheba pour chercher un visa (...,) a été abattu par un agent de sécurité qui l'avait pris à tort pour un terroriste », dit laconiquement Haaretz. L’Érythréen fuyait le massacre, il s’est écroulé, transpercé par plusieurs balles. Sur la vidéo d’un téléphone portable, on le voit maintenu au sol par une chaise, puis plusieurs fois frappé à coup de pied à la tête. Un homme projette même la masse d’un banc sur le crâne déjà difforme du jeune Africain. Certains profiteront de cet assassinat pour faire valoir leurs opinions politiques. Je voudrais simplement nous inciter à avoir une pensée pour Habtom Zarhum, car apparemment tel était son nom. Il avait 29 ans et travaillait dans un champ du Néguev. On ignore s'il avait connu les villas de torture dans le Sinaï, de l'autre côté des barbelés israéliens. On ignore aussi quand et comment il avait quitté l'Érythrée. On pourrait aller interroger ses amis, les filles qu'il trouvait jolies, se rendre aux endroits qu’il aimait. On écouterait sa chanson fétiche, on goûterait son sandwich favori. On parlerait de ses espoirs. On pourrait rendre justice à Habtom. Emprisonner ses bourreaux. Mais, surtout, lui redonner son nom. Pour qu'il soit autre chose que ce bout de chair méconnaissable et flouté, allongé dans une flaque de sang, à la merci de ceux qui utilisent sa mort pour gagner leur guerre. L.V

L’ÉDITO. « Bayeux : Pour en finir avec l’obscurantisme », par Jean-Paul Mari.

par Jean-Paul Mari
L’obscurantisme est une religion en soi et toutes les religions ont leurs dogmes. La Force Obscure, celle qui sait exactement ce que pensent les Français – quoi, quand, comment, tout on vous dit ! – a promulgué trois dogmes principaux. Une sorte de prière entêtante ânonnée par les fidèles dans les cafés du commerce médiatique, les rédactions et ceux qui les dirigent à l’économie et dont le métier est de refuser les reportages sur « la misère du monde ». - Dogme N°1 : « Les Français ne s’intéressent plus à l’actualité étrangère ». Soirée au prix Bayeux des Correspondants de Guerre. Un chapiteau de 1300 places –un dixième de la population locale- bondé. Soirée passionnante sur la Syrie, sujet dur et complexe, cinq intervenants, deux heures et demie de débats, la salle qui retient son souffle et pose des questions précises et intelligentes. La passion de l’info. - Dogme N°2 : « Les Français ne lisent plus. » Salon du Livre. Une trentaine d’auteurs, les livres s’arrachent, le public se presse, parle avec les reporters-écrivains. Epuisé en quelques heures un livre sur la Syrie et un autre sur les Migrants, sujet « qui n’intéresse personne », répétait la Force. - Dogme N°3 : « Les jeunes ne lisent pas et ne s’intéressent pas à l’actualité étrangère. » Salauds de jeunes ! Une série de rencontres avec des classes de lycéens avides de savoir, des débats trop courts d’une heure et demie, un Prix du Lycéen, le Salon du Livre envahi par les adolescents qui interpellent les reporters de guerre, prennent des notes, twittent, facebookent et chattent sur les bouquins... Prix de Bayeux, Rencontres Albert Londres à Vichy, Visa pour l’Image à Perpignan, autant de cathédrales lumineuses contre les dogmes obscurs. Surtout ne les écoutez plus. JPM

A Raqqa, «l’ambiance s’est tendue, la paranoïa grandit»

par Luc Mathieu
La capitale syrienne du «califat» est de plus en plus isolée : l'accès à la Turquie est verrouillé et les jihadistes déserteurs sont traqués par l'organisation.

L’ÉDITO: » MSF bombardé…Paris se tait. », par Luc Mathieu.

par Luc Mathieu
Médecins sans frontières, fondée par des Français en 1971, a reçu le prix Nobel de la paix en 1999. Samedi, son hôpital de Kunduz, une ville du nord de l’Afghanistan, a été bombardé par l’armée américaine. Douze employés et sept patients ont été tués. L’ONU évoque un possible crime de guerre. L’armée américaine livre des récits contradictoires, alternant entre «dommage collatéral» et ciblage «par erreur». Les autorités françaises, elles, restent silencieuses. Ni François Hollande, ni Manuel Valls, ni la classe politique n’ont réagi. Ils n’ont rien condamné, rien demandé. Seul le Quai d’Orsay a publié un communiqué de cinq lignes pour souhaiter que «toute la lumière soit faite sur ce drame». Ce silence est aussi lâche que dangereux. MSF ne travaillait pas en secret à Kunduz, son hôpital aujourd’hui ravagé était connu, de l’armée américaine. Au regard de la Convention de Genève, ses équipes et ses patients, civils ou non, devaient être protégés. Que la France ne le rappelle pas affaiblit encore un peu plus le droit humanitaire international. Face à l’un des pires drames qui l’ait frappée en plus de quarante ans, MSF demande une enquête internationale indépendante. Cela relève du bon sens. Le moins que l’on aurait pu attendre des autorités françaises, mais aussi européennes, eût été qu’elles appuient cette requête. Leur silence masque mal leur embarras. Paris veut-il éviter de froisser son allié américain et oublier l’Afghanistan? Peut-être. Mais la guerre n’est pas finie. En six ans, elle a fait près de 5 000 victimes civiles. A Kunduz, MSF a évacué son hôpital. C’était le seul de la région capable de soigner des grands blessés. L.M

ONU: la «bombe » de Mahmoud Abbas explosera-t-elle?

par René Backmann
Le président palestinien avait annoncé qu’il ferait exploser une « bombe » en s’adressant mercredi à l’Assemblée générale des Nations unies. La « bombe » semble avoir été désamorcée, et deux versions du discours – l’une combative, l’autre plus conciliante – sont prêtes. Le choix final dépendra d’Israël et de l’engagement américain. (Article Médiapart)

Idlib, tenue par les rebelles en équilibre instable

par Luc Mathieu
Depuis qu’une coalition de groupes islamistes a chassé l’armée syrienne de cette ville du nord-ouest, la population vit dans un calme relatif.

2-3-4 Octobre à Vichy : « Rencontres Albert Londres ».

par Jean-Paul Mari
PROGRAMME DES RENCONTRES PROGRAMME 2015 Vendredi 2 octobre 20h30 À l’Etoile Cinéma le Club ciné présente AFERIM Aferim est un film roumain écrit et réalisé par Radu Jude et sorti en 2015. Le film est sélectionné, en compétition, au 65e...

Syrie : le drôle de jeu de Moscou

par René Backmann
Principale alliée, avec Téhéran, du régime de Bachar al-Assad, la Russie, qui renforce sa présence militaire sur le terrain, est-elle prête à accepter l’effacement du dictateur pour faciliter la création, avec les occidentaux d’une vaste coalition contre l’Etat islamique ?

Syrie: «Nous sommes seuls face aux jihadistes »

par Luc Mathieu
Dans le nord du pays, où la coalition menée par les États-Unis envisage de mettre en place une zone de sécurité, les combattants rebelles se sentent abandonnés face à l’État islamique qui ne cesse d’avancer.

Photojournalisme: une profession sacrifiée

par Jean-Paul Mari
Lire le rapport complet[gallery link="file" ids="8808"]

Israël : la culture de l’impunité

par René Backmann
Un enfant palestiniens d’un an et demi est mort carbonisé, son frère et ses parents ont été très gravement brûlés dans l’incendie de leur maison revendiqué par des colons en Cisjordanie. Les meurtriers seront arrêtés et traduits en justice affirme Netanyahou. Difficile à croire : un rapport récent démontre qu’un Palestiniens qui dépose plainte contre un agresseur israélien n’a que 1,9% de chances d’obtenir justice…

l’accord de Vienne : que peut–il changer dans la région?

par René Backmann
L’accord conclu à Vienne le 14 juillet entre les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume Uni, l’Allemagne et l’Iran interdit à Téhéran de produire une bombe atomique et place le programme nucléaire iranien sous strict contrôle international, en échange de la levée des sanctions internationales en vigueur depuis 2006. Ce qui pourrait bouleverser l’équilibre géopolitique régional.

Dossier Migrants

par Jean-Paul Mari
USA , MEXIQUE Carnets du Rio Grande 18 mai 2014  Certains corps étaient enlacés. Cauchemar sous-marin 366 migrants au fond de l’eau Itinéraire d'une famille afghane de Kaboul a Lesbos Lesbos, ils ont échappé à l’enfer. "Une chose terrible...

Ilakaka: la vallée maudite du saphir

par Maria Malagardis
ll y a dix-sept ans, un paysan malgache sortait d’un ruisseau un petit caillou bleu qui allait changer le destin d’une région. Depuis, la fièvre du saphir n’a cessé d’y attirer des hordes de miséreux. La vallée d’lakaka, c’est l’histoire d’un rêve, celui de milliers de miséreux attirés par les sirènes du saphir. Ici, au cœur de Madagascar, hommes, femmes et enfants arrachent à la terre les pierres qui entretiennent l’illusion d’une vie meilleure.

Pendant les massacres, la vente continue

par René Backmann
Alors que les dépenses militaires diminuent ou se stabilisent aux Etats-Unis et en Europe occidentale, elles augmentent en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient. Aubaine pour les Etats fournisseurs d’armements. Dont la France, désormais en cinquième position au classement des marchands de canons.

Les chrétiens du Kurdistan en première ligne.

par Luc Mathieu
Longtemps à l’écart du conflit syrien, Assyriens et Chaldéens se retrouvent aujourd’hui acculés par les jihadistes de l’État islamique en Syrie. Ignorés par le régime, quelque 1000 combattants tentent de conserver leur fief historique, autour d’Hassaké.

Syrie-Irak : l’Etat islamique peut-il être vaincu ?

par René Backmann
Fort de ses moyens militaires et financiers impressionnants et d’une implantation territoriale en progression, le califat d’Abou Bakr al-Baghdadi exploite les hésitations et les contradictions de la coalition internationale anti-terroriste pour imposer son « ordre islamique » barbare et affirmer sa puissance militaire. Au point de menacer Damas ?

Wadha et Ibrahim Abdhalla: affreux, sales et marrants

par Luc Mathieu
Avec ses nombreux enfants, ce couple irakien, débrouillard et joyeux, a fui l’Etat islamique en triporteur afin de se réfugier au Kurdistan syrien.

Prix Bayeux des Correspondants de Guerre 2015: le palmarès complet.

par Jean-Paul Mari
Quelques nouvelles de Bayeux.... - 1500 personnes à la soirée finale de remise des prix - Gros succès du Salon du Livre - une trentaine de participants, la foule des grands jours, beaucoup de jeunes, ( "Les bateaux ivres", odyssée des migrants en Méditerranée, épuisé en moins d'une journée. Ainsi que "Opération César") - Projections du film d'Henderlin "Le mont du temple" et de "Sinaï: voyage en barbarie ( Cécile Allegra et Delphine Deloget) - Belle soirée débat sur la Syrie.

Mystérieuse Moyenne-Égypte

par Erik Bataille
Les traces de pas, à peine visibles dans le sable, pointent vers le grand mastaba brun ocre, le contournent avant de disparaître dans un trou. «Trop tard!» râle Luc Watrin, un des très rares égyptologues à connaître la région. Une dernière respiration et nous basculons dans le boyau percé par les pilleurs.

Les reporters du cœur.

par Jean-Paul Mari
CITADINES EXPOSE LES ŒUVRES DE 7 GRANDS PHOTOREPORTERS QUI S’ENGAGENT POUR SAUVER DES ENFANTS SOUFFRANT DE MALFORMATIONS CARDIAQUES.

Palmarès du Prix Albert Londres 2015

par Jean-Paul Mari
Réuni à Bruxelles, le jury du Prix Albert Londres a décerné le prix de l'écrit à Luc Mathieu, grand-reporter au journal Libération pour ses reportages sur la frontière turco-syrienne et au Kurdistan. Luc Mathieu Le jury s'est prononcé au quatrième...

Prix Albert Londres: les finalistes ( 2015).

par Jean-Paul Mari
Tout est en place pour l'édition 2015 du Prix Albert Londres qui récompensera deux lauréats cette année, un pour la presse écrite, l'autre pour la télévision. Le jury se déplacera à Bruxelles pour se réunir et donner son verdict en fin de semaine. Le nombre de présélectionnés, notamment en écrit, démontre la qualité des reportages présentés.

Derrière le chaos libyen

par René Backmann
Quatre ans après le déclenchement de l’intervention militaire française, puis internationale, en Libye, le chaos et la guerre civile ont succédé à la dictature de Kadhafi. Désastre exploité par les fanatiques de l’État islamique pour ajouter une province à leur émirat. Et par les trafiquants de migrants pour multiplier les points d’embarquement vers l’Europe…

«Les talibans me tueront un jour, j’en suis persuadé»

par Luc Mathieu
En quittant l’Afghanistan l’an dernier, la France a laissé derrière elle les habitants qui l’avaient soutenue. Ils se retrouvent aujourd’hui pris pour cibles par des extrémistes qui ont de nouveau le champ libre.

Document : la bombe à retardement de Jérusalem

par René Backmann
Selon un rapport rédigé par les diplomates de l’Union européenne à Jérusalem, la tension dans la ville n’a jamais été aussi menaçante depuis 1967. Si la politique de discrimination et de colonisation menée impunément par Israël se poursuit, ce sont les bases mêmes d’une solution pacifique au conflit israélo-palestinien qui seront détruites. Il est peut- être encore temps d’agir, mais l’Europe doit faire preuve de courage. Ce qui est beaucoup lui demander.

Être chrétien à Bagdad.

par Luc Mathieu
La progression de l'Etat islamique menace la communauté chrétienne d'Irak, l'une des plus importantes et des plus anciennes du Moyen-Orient, déjà divisée de moitié en dix ans.

L’aveu de Netanyahou

par René Backmann
Lourd de peur et de haine, le résultat des élections législatives israéliennes, remportées largement par le Likoud de Benjamin Netanyahou a révélé un pays traumatisé, profondément divisé. Et un électorat pris en otage par un politicien cynique et paranoïaque, habité...
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