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EgyptAir : le suicide était presque parfait

par Jean-Paul Mari
Le pilote ou l’avion ? Dans le premier cas - erreur ou suicide du pilote -, c’est la compagnie aérienne qui est en cause. Dans le second cas, c’est en général le constructeur. Le lobby industriel américain a-t-il, pour disculper Boeing, influencé les enquêteurs ? Cela méritait bien une contre-enquête. La voici:

La passion secrète du professeur

par Jean-Paul Mari
C'est un gamin rêveur et maladif qui baille d'ennui sur un banc du lycée Voltaire. A treize ans, Alexis Philonenko trouve ses professeurs de latin médiocres et il a décidé de jouer le cancre. Lui n'aime que l'image, la vie et son mouvement. Alors il barbouille ses cahiers à grands coups de crayons, histoire d'arrêter d'un trait le cours des choses. Il cherche des modèles, feuillète des revues et découvre "Miroir sprint", bourrée de photos de ring de lumière, d'hommes au combat et de poings qui s'envolent vers des visages martyrs auréolés de sueur en pluie. "J'admirais ces athlètes, leur mouvement, leur puissance. Certains avaient des corps d'écorchés et une musculature à fleur de peau. Des statues vivantes..." dit Alexis Philonenko devenu entre-temps un professeur d'université réputé, historien de la philosophie, traducteur érudit et spécialiste de Fichte et de Kant.

Enquête : L’enfant et les crocodiles

par Jean-Paul Mari
Soixante dix pour cent des vacanciers sont des "personnes non accompagnées"; en clair, sept touristes sur dix sont des hommes seuls qui cherchent une femme, un homme ou un enfant. Et une bonne partie d'entre eux prennent aussitôt le bus pour Pattaya.

Naufragés en Mer de Chine

par Jean-Paul Mari
C'était au 28ème jour du voyage, la jonque dérivait, moteur cassé, au milieu de la mer de Chine, l'eau montait à l'intérieur de l'embarcation et plus personne n'avait la force d'écoper. Une cinquantaine de réfugiés, la moitié des passagers, étaient déjà morts de faim et de soif, et on avait jeté leurs corps à la mer. C'était au 28ème jour, une dizaine de jours après que la route des Boat-people ait croisé celle d'un grand navire américain, l'USS Dubuque et que son capitaine ait refusé de prendre à son bord les survivants, hommes, femmes et enfants. Ce jour-là, juste avant le coucher du soleil, trois hommes parmi les plus forts se sont approchés de Dao Cu Cuong, 31 ans, et ils ont dit qu'ils avaient besoin de lui pour se nourrir, trouver la force d'écoper, pour survivre.

Le soleil noir de Mexico

par Jean-Paul Mari
Il faut d'abord passer les montagnes, rouler dans un bus de nuit sur l'asphalte encore brulant de la route, se laisser bercer ... chaque virage, la nuque molle et les tempes en sueur, comme lors d'un cauchemar tropical qui vous brouille le corps et l'esprit. Puis la route plonge d'un coup et on se réveille, en sursaut, accroché ... son siège comme au bord du lit, les yeux écarquillés. La ville est l.... Et elle brille aussi fort que la mer des Sargasses une nuit de pleine lune. Des millions de lumières, une débauche d'ampoules, de lampadaires, de phares de voitures, de fenêtres éclairées et d'enseignes arrogantes et lumineuses, qui tremblent dans la nuit sale de Mexico, comme les yeux glauques d'une cellule monstrueuse, une amibe qui s'étalerait sur l'enveloppe sombre de la terre volcanique. On avance. Et très vite le regard devient douloureux. Ici, la lumière est prisonnière; elle se reflète dans la masse d'un ciel épais, brillant de poussières, de cendres et de gaz d'échappement, une chape mauvaise qui enveloppe la cité, l'arrète au ras des toits, l'étouffe, l'empoisonne, la tue dans une étreinte mortelle qui n'a rien d'amoureuse sinon la force et la proximité des deux corps. Vivre ... Mexico, c'est souffrir.

« Le pays ne veut plus entendre parler de communisme! »

par Jean-Paul Mari
Personnalité marquante de la culture roumaine, Alexandru Paleologu, décédé le 1er septembre à l’âge de 86 ans, était écrivain, auteur d’essais et philosophe. Alexandru Paleologu (connu en France sous le nom d’Alexandre Paléologue) a écrit plus de 70 livres, parmi lesquels « Spiritul si litera » (L’esprit et la lettre), « Bunul simţ ca paradox » (Le bon sens comme paradoxe), « Simţul practic » (Le sens pratique), « Minunatele amintiri ale unui ambasador al golanilor » (Les merveilleux souvenirs d’un ambassadeur des voyous). Pendant la période 1950 - 1956, Alexandru Paleologu a été poursuit par la Securitate, et forcé de vivre dans la clandestinité, sous un faux nom. En 1959, il fut arrêté et condamné à 14 ans de travaux forcés, puis libéré en 1964 par décret de grâce. Ambassadeur de Roumanie à Paris en 1990, il s’est déclaré solidaire avec la manifestation de la Place de l’Université de Bucarest, s’autoproclamant « ambassadeur des golans ». Alexandru Paleologu est devenu sénateur en 1992 sur les listes de l’Alliance Civique et il a été réélu parlementaire en 1996 sur les listes du Parti National Libéral. Des intellectuels et des hommes politiques ont exprimé leur regret à la disparition du grand érudit, dernier survivant du Service diplomatique royal. L’ancien souverain Michel de Roumanie (Mihai I) a été profondément affligé de la mort de Alexandru Paleologu, et il a exprimé sa sympathie à l’ensemble de la société roumaine, de même que pour la famille du disparu. « Je ne peux pas oublier qu’Alexandru Paleologu a été le premier officiel roumain venu à Versoix après décembre 1989. Cinquante ans de brutalité fanatique ne peuvent pas détruire notre identité culturelle et intellectuelle. » a affirmé l’ancien roi dans le message adressé à la presse.

la marche des mineurs

par Jean-Paul Mari
Une scène, une seule. Devant la place de l'Université, une femme marche, en tenant par la main son enfant de dix ans. Elle porte la trentaine un peu forte et une robe bleue banale; elle ne dit rien, ne fait rien de particulier. Elle passe. Sur le trottoir, il y a là une rangée de mineurs avec leurs manches de pioches et leurs gourdins. Ils sont 10 000, le visage noir de charbon et les yeux brillants de haine, venus jusqu'à Bucarest pour rétablir l'ordre. Bousculade. Cinq mineurs se jettent sur la femme, cinq hommes adultes, solides, armés, qui la traînent sur la chaussée à découvert. Et ils frappent.

Enquête sur la Sécuritate

par Jean-Paul Mari
Vous avez déjà vu avant la révolution vos hôtes faire hurler une chaîne stéréo si fort que vous avez du mal à vous entendre penser, à seule fin de pouvoir vous murmurer des choses anodines dans le creux de l'oreille? Vous avez déjà vu votre ami rouler à cent kilomètres/heure sur une route de campagne déserte, mettre son doigt sur sa bouche vous tendre un bout de papier crayonné: «Attention! même ici, Ils peuvent nous entendre!»? Et pendant la révolution, vous avez déjà vu un soldat tétanisé de peur tirer des rafales de mitrailleuse contre un ennemi invisible qui n'est autre qu'un soldat ami, aussi perdu que lui? Vous avez déjà vu, une nuit d'insurrection, le chef de la Securitate et le chef d'état-major des armées s'interroger, stupéfaits, en écoutant les coups de feu dehors: «Ce ne sont pas les miens qui tirent! Ce sont les tiens? Non? Mais alors, bon dieu, qui sont-ils?»

Mort d’un dictateur

par Jean-Paul Mari
"Que la terre te soit légère..." Debout devant la tombe ouverte de Nicolae Ceausescu, sous la neige de l'hiver roumain, l'homme a la barbe blanche, les yeux brillants et la tête couverte par le capuchon de son anorak kaki. Ce soldat-là officie comme un moine. Gelu Voïcan, le révolutionnaire devenu Vice Premier ministre du nouveau gouvernement roumain, ordonne le rituel. Il a fait recouvrir les corps d'un linceul blanc, jette de la terre sur à pleines mains sur le cerceuil et pose devant la caméra : il tient son rôle.

« Nous sommes en guerre ! »

par Jean-Paul Mari
Dimanche 17 décembre, dans la soirée, au camp du Comité politique exécutif du Comité central du Parti communiste roumain, l'organe de décision de la Roumanie de Nicolae Ceausescu. Réunion d'urgence ; des manifestations ont éclaté la veille à Timisoara, le dicateur est fou de colère, la répression n'a pas été, selon lui, à la hauteur des événements. Au lendemain de cette réunion, le guide suprême doit partir pour un voyage officiel en Iran. Ce soir, tous les plus hauts responsables du pays sont là, autour de la table. Atmosphère explosif, il y a là Elena Ceausescu, acide, violente, qui n'intervient que pour faire monter la pression. Emil Bobu, son conseiller, Manea Manescu, vice-premier ministre, Constantin Dascalescu, premier ministre, Ion Dinca, Gheorge Oprea et Gheorge Radulescu... tout le bureau permanent au complet. Tous seront arrêtés plus tard. Il y a là aussi les permanents du Comité politique exécutif (CPE) et leurs suppléants, au total trente-quatre personnes. Il y a là surtout trois accusés : Vasile Milea, le ministre de la défense, rigide, militaire, mais fragile ; Nicolae Ceausescu le qualifiera de "traître" et on le retrouvera "suicidé" quelques jours plus tard, le vendredi 22 décembre au matin, à l'aube de la chute du régime. Et Tudor Postelnicu, le puissant ministre de l'intérieur ; il essaiera en vain plus tard de pactiser avec la foule des manifestants du haut du balcon du Comité central, mais fait preuve devant Nicolae Ceausescu d'une extraordinaire servilité. Et puis Julian Vlad, le chef de la redoutable Securitate, la police secrète du régime, le plus malin, le plus froid, un homme aux nerfs d'acier, il s'expose le moins possible à la furia du dictateur mais sera un des premiers a basculé dans le camp de la révolution quelques heures après la chute de Nicolae Ceausescu. Pendant plusieurs jours, il réussira même à faire partie du nouveau comité du Front de salut national avant d'être arrêté à son tour. Lisez les minutes complètes de cette dernière séance, écoutez Nicolae Ceausescu, grand maître de la terreur et de la manipulation, enfoncer le clou de sa vindicte, pousser les "accusés" à confesser leurs fautes, faire mine de demander l'avis des autres membres, les impliquer tous, les condamner avant de les sauver in extremis pour mieux les tenir ensuite un pistolet sur la tempe. Mieux, il demande qu'on massacre les manifestants et personne ne veut ou n'ose protester. Tous se taisent, complices ou approbateurs. Même Paul Nicolescu, aujourd'hui ministre du commerce intérieur au Front de salut national. Avec Nicolae Ceausescu, la neutralité était interdite. Le dernier comité est la dernière séance d'un dictateur persuadé de faire face à un complot mondial, une pièce de théâtre post-stalinienne qui s'achèvera dans le bain de sang de la révolution roumaine.

Moi, Gaston Besson, mercenaire français…

par Jean-Paul Mari
Au début, Gaston Besson a le profil classique du gosse en mal d'aventures qui a trop lu "Les tambours de bronze" de Lartéguy: chercheur d'or en Guyane française à 16 ans, militaire à 18 ans, entrée en rebellion chez les Karens de Birmanie, sur fond de jungle et de malaria. Gaston suit son frère ainé. Mi-reporter, mi-mercenaire, il traine dans les guerillas du Surinam, du Laos et du Cambodge, revient, essaie de vivre en France, échoue, s'ennuie et dérive en regardant les images de guerre de l'ex-Yougoslavie. Un copain journaliste part en Croatie, il le suit. Là-bas, il va se battre, côté croate, de novembre 1991 à février 93. Aujourd'hui, le soldat-perdu a les yeux des adultes qui ont trop tué. De Vinkovci, Karlovac, Slavonski-Brod en Croatie à Mostar, Kuprès et Brcko en Bosnie-Herzégovine..Il raconte son action dans les commandos d'extrême-droite du HOS ou chez les bérets verts croates, les rencontres avec les autres mercenaires étrangers mais aussi les chasses à l'homme, les exécutions sommaires, les batailles où on ne fait pas de prisonniers, celles où on achève les blessés.

Missing in action

par Jean-Paul Mari
Soixante-dix pour cent des américains sont persuadés qu'il y a toujours des prisonniers américains au Vietnam. En 1973, après la signature des accords de Paris, l'opération "retour à la maison" a vu revenir 591 prisonniers de guerre libérés par Hanoï. Dix ans plus tard, Ronald Reagan relancait le processus en qualifiant de "plus haute priorité nationale" le retour des autres prisonniers. Aujourd'hui encore, le chiffre officiel des disparus s'élève à 2273 hommes dont près 200 cas "brulants" de soldats capturés vivants par l'ennemi.

Oscar de la Hoya, le Golden Boy

par Jean-Paul Mari
Il a un nom d'aristocrate et la carnation d'un Havane clair. Oscar de la Hoya...Cela sonne un peu comme Hoyo de Monterrey, une grande marque de cigare cubain. Il en a l'élégance et cette façon d'enrober sa force intérieure dans une grande finesse.

« Marcel Cerdan, gentleman boxeur ».

par Jean-Paul Mari
Sur le ring, Marcel n'a pas le raffinement d'un Sugar Ray léonard ou les allures princières de Ray Sugar Robinson. Cerdan est un bûcheron qui abat ses adversaires à grand coup de hache. Il les travaille au corps, les cisaille,...

Mike Tyson, le boxeur en peluche

par benoit Heimermann
Pauvre petit ours en peluche! Le voilà condamné à boxer à vie, robocop sans tête, au son de la musique rap qui rythme la vie des gosses de Brooklyn, un tempo puissant mais heurté, incohérent, aussi paumé que violent, dépassé par la révolte qu'il n'a pas su incarner.

Toros. Marie Sara ou la vie pour de vrai.

par Jean-Paul Mari
C’est l’histoire d’une quête. Un long voyage à travers le Portugal à la recherche d’un objet rare : un cheval. Pas seulement une de ces bêtes merveilleuses qu’on voit galoper dans les quintas, ces domaines protégés de plusieurs milliers d’hectares...

Tous nos ainés nous ont trahis! par Salima Ghezali

par grands-reporters
Algérie, capitale Alger. Vivre ici. La foule hante les marchés, silencieuse. C'est ramadan, pourtant. Autrefois, tout le monde s'amusait des nerfs à vif des jeûneurs privés de café ou de tabac. Les prix affichés assomment les badauds : 550 dinars le kilo de viande, 75 dinars une salade (1) ! Où trouver l'argent pour le traditionnel repas du soir ?

L’Algérie « Pauvre à Milliards »

par Jean-Paul Mari
Vu de l’étranger, c’est un mystère ; de plus près, cela ressemble à une farce et, pour ceux qui vivent l’Algérie, c’est une tragédie. La question est : comment un pays assis sur un baril de pétrole qui lui assure 22 milliards de dollars de recettes par an peut-il laisser son peuple vivre aussi mal, dans la pauvreté ?

Algérie, un vote à l’ombre des massacres.

par Jean-Paul Mari
Entretiens avec les chefs de principaux partis: Qu'attendent-ils du scrutin du 5 juin?

Algérie: une démocratie en trompe l’oeil.

par Jean-Paul Mari
En Algérie, il existe un moyen quasi infaillible de connaître le résultat des législatives, avant même leur proclamation. Au matin des élections, il suffit de se rendre au Club des Pins, une station balnéaire réservée à la "nomenklatura", à une...

« Un jour pour l’Algérie »

par Jean-Paul Mari
Entretien Christian Gay-Bellile Directeur de l'association "Action Humanitaire" présidée par Barbara Hendrix.

Alger : le coup de bélier des « six »

par Jean-Paul Mari
Ils croyaient à un virage démocratique à la faveur d'une élection présidentielle honnête : les Algériens se retrouvent avec un président mal élu et une opposition qui a fait un pari risqué en boycottant le scrutin à la dernière minute

1961: « Les fantômes du 17 octobre »

par Jean-Paul Mari
Le 5 octobre 1961, le Préfet de police, Maurice Papon, impose le couvre-feu à tous les Algériens de Paris et de sa région de 20 h 30 à 5 h 30 du matin. Nous sommes à quelques mois de l'indépendance de l'Algérie. Le soir du 17 octobre 1961, des milliers d'Algériens convergent vers la capitale. A l'appel du FLN, ils viennent en famille manifester pacifiquement contre cette mesure discriminatoire. Le cortège défile le long des Grands Boulevards. Les Algériens arrétés sont matraqués puis entassés dans les bus de la RATP, réquisitionnés pour l'occasion, avant d'étre internés dans les stades parisiens (Stade de Coubertin, Palais des Sports...) et les commissariats. Pourquoi le FLN a-t-il pris le risque d'organiser de telles manifestations ? Quelles furent les réactions de la population française face à un tel drame ? Quel bilan peut-on faire ? A partir des archives inédites de la Fédération de France du FLN, de la Préfecture de police de Paris et de la CIMADE, Linda Amiri enrichit la connaissance historique du 17 octobre 1961 et fait revivre " de l'intérieur de la communauté algérienne ", cette sombre page de l'histoire de France. Commentaire et entretien avec Benjamin Stora

Algérie: Les années de plomb

par Jean-Paul Mari
" L'ampleur de ces violations me paraît assez généralisée. Lle gouvernement algérien continue à l'évidence à pratiquer la dissimulation et le mensonge. Il nie les centres de détention, les gardes à vue systématiquement prolongées, affirme que les cas de torture sont rares et marginaux, présentent la magistrature algérienne comme parfaitement indépendante..Il voudrait à dissocier les organisations de défense de droits de l'homme et cherche l'indulgence. Bref, en matière de droits de l'homme, le gouvernement algérien n'est pas crédible, même si il aimerait l'être. "

L’alliance du sabre et du goupillon.

par Jean-Paul Mari
Après avoir violemment dénoncé les partis d'opposition qui proposaient un dialogue avec les islamistes, les militaires algériens ont eux-mêmes négocié avec le FIS et son bras armé l'AIS

Trente ans de nausée

par grands-reporters
"La première fois que j'ai eu le soupçon de la catastrophe, c'était en 1967. Sous le prétexte d'un danger extérieur - Israël venait de défaire les armées arabes - les frontières furent brutalement bouclées et une autorisation de sortie exigée...

Oum Saâd, la Madone « diffamée ».

par Jean-Paul Mari
L'image d'une femme en pleurs après le massacre de Bentalha a fait le tour du monde. Les hommes au pouvoir à Alger supportent mal cette représentation de la douleur qui est en contradiction avec leurs discours triomphants. Et ils s'en prennent au photographe

Algérie: Bataille contre le silence.

par Jean-Paul Mari
Au moment où les Algériens se rendent aux urnes dans un climat de terreur, quatre grandes ONG lancent une campagne pour l'ouverture d'une enquête sur les violences qui ensanglantent le pays

Algérie: la nouvelle révolte des Kabyles.

par Jean-Paul Mari
Pourquoi la famille de Matoub Lounès a-t-elle interdit aux autorités officielles l’accès au village lors des obsèques ? Dans la foule, autour de la tombe, quand des villageois demandent « Qui l’a assassiné ? » à Malika, la sœur de Matoub ; elle répond : « Vous le savez. » Et ajoute : « Il y a sept ministres islamistes au gouvernement . Le pouvoir et les islamistes ne font qu’un ! » La foule approuve et reprend : « Pouvoir assassin ! Vengeance ! »

Le départ du président Zéroual

par Jean-Paul Mari
C’est l’aboutissement d’une longue lutte de clans à l’intérieur du pouvoir algérien qui opposait d’un côté le président Zeroual , conseillé par le puissant général Betchine et, de l’autre, les responsables des services de renseignement et l’armée regroupés derrière le...

Histoire de l’OAS

par Jean-Paul Mari
SPECIAL ANNIVERSAIRE ALGERIE. A l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance, Grands-Reporters.com remet en ligne toute une série de reportages consacrés à l'Algérie ces dernières années.

Algérie: La rage de survivre.

par Jean-Paul Mari
Le reflux des guérillas islamistes n'a pas encore mis la population à l'abri de l'horreur. Mais malgré la souffrance et la terreur que les grands massacres ont laissées dans les esprits, les partis démocratiques, en dépit de la répression, tentent de faire renaître une vie politique dans le pays, tandis que la France effectue un changement de cap radical à l'égard du pouvoir algérien

Derricks tranquilles en Algérie

par Jean-Paul Mari
C'est le « pays utile », celui du pétrole et du gaz, peuplé d'ingénieurs et de techniciens venus du monde entier et, contrairement aux populations de la Mitidja, protégés par l'armée algérienne

Alger, hôpital Mustapha

par Jean-Paul Mari
Depuis un pays plongé dans la tragédie, témoignages d'un lieu où l'emportent le silence, l'embarras, les questions sans réponse et, bien sûr, la peur des témoins

Alger:vivre avec la terreur.

par Jean-Paul Mari
Des enfants déchiquetés, des villageois égorgés : les islamistes armés ont transformé le mois sacré du ramadan en un carnaval sanglant. Jean-Paul Mari a recueilli les récits poignants d'Algériens, témoins quotidiens de l'horreur, accablés de deuils et pourtant résolus à vivre malgré tout

Ces Algériens qui prennent les armes.

par Jean-Paul Mari
Au fil d'une actualité faite de massacres et de représailles, le pays tout entier se couvre de groupes armés, officiels contre clandestins, anti-islamistes contre islamistes. Une militarisation bientôt incontrôlable et dont la cohésion de l'Etat risque de faire les frais

Deux guerres, deux cinémas

par Jean-Paul Mari
L'historien et sociologue compare le traitement par les cinéastes français et américains des guerres d'Algérie et du Vietnam

Les frères ennemis de l’islamisme algérien

par Jean-Paul Mari
A l'approche du scrutin législatif, les islamistes affirment vouloir se démarquer des « tueurs des villes ». Promesse électorale ou volonté réelle de faire le ménage dans leurs propres rangs?

Un été à Serkadj

par grands-reporters
Un talentueux chroniqueur et caricaturiste du quotidien "La Tribune", Chawki Amari, s'est enfin décidé à écrire le récit de son incarcération à la prison de Serkadji. Un épisode douloureux pour le jeune journaliste, emprisonné à cause d'un dessin de presse, ici le récit d'un prisonnier pas comme les autres.

Tant que la France sera malade de l’Algérie…

par Jean-Paul Mari
Les millions de Français et d'Algériens immigrés qui restent, par l'histoire ou par leurs liens personnels, liés à l'autre rive de la Méditerranée constituent une caisse de résonance idéale pour les terroristes islamistes

Référendum

par Jean-Paul Mari
C'est un homme distrait, un simple passant, un journaliste algerien qui marche ce matin-la vers le palais de justice d'Alger. A une centaine de metres de la, pres de l'hotel de Geneve, un inconnu court a toute allure. En fuite. Arrive au coin de la rue, l'homme distrait se retrouve jete au sol, bouscule par l'homme traque. Le temps de se relever et il aperçoit quatre policiers en civils qui se jettent sur l'inconnu, lui remontent sa veste sur la tete, lui tordent les bras et le plaquent contre le mur. Quelque chose tombe sur le sol avec un bruit lourd de metal. Une boite noire, deux fils e qui depassent: une bombe.

« Le chemin de la tragédie »

par Jean-Paul Mari
Ce film est une leçon d'histoire. De celles qu'on a attendu en vain pendant trente cinq ans. La guerre d'Algérie aurait du occuper plusieurs pages de nos manuels d'histoire, nourrir de grands livres, de longs documentaires, un débat historique. Peut-être...

Algérie: du sang et des urnes.

par Jean-Paul Mari
Ce n'est pas une élection présidentielle comme les autres. Il ne s'agit pas de renouveler le mandat d'un homme ou d'en placer un nouveau à la tête d'un pays qui disposerait déjà d'une assemblée nationale élue elle-aussi. Depuis l'indépendance en 1962, les Algériens n'ont jamais eu vraiment le choix. Sauf une fois, lors des élections législatives de décembre 1991. Et ils n'y ont pas cru. Du coup, l'abstention massive et la poussée du FIS ont abouti à un raz de marée islamiste.

Comment la guerre est venue en France

par Jean-Paul Mari
Mardi 17 octobre, 7h05, nouvel attentat dans le RER, le neuvième depuis l'assassinat de l'imam Sahraoui, le 11 juillet. Décidément, le sanglant conflit algérien a franchi la Méditerranée. Pourquoi les terroristes ont-ils choisi la France? Les gouvernements pouvaient-ils éviter cette intrusion? Existe-t-il d'autres moyens pour y faire face que ceux employés par notre police ? La gestion du détournement de l'Airbus d'Air France a-t-elle attisé les rancoeurs des islamistes ? Existe-t-il une autre politique face à l'imbroglio algérien ?

Algérie: « Il faudra négocier avec l’opposition. »

par Jean-Paul Mari
- Obs: Voilà quatre ans, après le premier tour des élections législatives de décembre 1991, l'armée a interrompu le processus électoral. Aujourd'hui, l'Algérie se prépare à voter. Pour élire un président. Que veut dire cette élection? Est-ce un acte politique...

Algérie: Pas de chèque en blanc pour Zéroual.

par Jean-Paul Mari
Trois algériens sur quatre ont voté. Une participation record. Prés de deux électeurs sur trois ont choisi le candidat du pouvoir, Liamine Zéroual. La victoire est indiscutable ; la participation inespérée. Le président d’état est devenu président de la république.

Algérie: Les urnes contre les fusils.

par Jean-Paul Mari
En quarante-huit heures, quatre bombes ou voitures piégées ont été désamorcés et quatre autres ont tués ou blessé: trois morts et trente sept blessés, samedi, devant la mairie de Ould Yaich; une bombe, hier, devant une école du quartier des Eucalyptus; dix blessés dans une brigade de gendarmerie près de Tizi-Ouzou et treize autres dans une explosionà Soumaa, près de Blida...Etrange fin de campagne,

Enquête sur le massacre d’un peuple.

par Jean-Paul Mari
Farid est toujours réveillé par le même cauchemar. La porte de la cellule grince. les gardiens se jettent sur lui et le traînent vers la salle d'interrogatoire. Déjà, on lui enfonce une chiffon sâle dans la gorge. Farid l'étudiant essaie...
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