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Lire le premier chapitre du roman: Les hommes du ministère.

par grands-reporters
De Léonard Vincent. Dans une capitale d'Afrique, des silhouettes rasent les murs, un homme écoute la radio, pendant qu'une Land Rover roule trop lentement et que le Chef, " grand bras affectueux et sourire de requin ", assiste aux cérémonies officielles qu'il méprise. Telle est l'atmosphère glaçante de cette dictature ordinaire, " inspirée des faits réels " comme on dit.

Limbo: Qu’est-ce qu’un migrant survivant?

par Jean-Paul Mari
Fondée en 2016, LIMBO a pour objet la lutte contre la traite des êtres humains, la défense des droits des rescapés issus de camps de torture d'Egypte, de Libye, du Soudan. LIMBO accompagne les rescapés sur le chemin de la résilience, de l'enfer des camps à la vie normale.

L’Edito: « Réarmer l’Erythrée ? » par Léonard Vincent

par Léonard Vincent
On va donc bientôt discuter, au Conseil de sécurité de l'ONU, d'une possible levée des sanctions militaro-financières frappant l'Erythrée. Et cette fois, ça bouge. Les rapports du Groupe de contrôle chargé de surveiller leur application sont de plus en plus hésitants, vu l'immense omerta qui prévaut dans la Corne de l'Afrique. Les diplomaties occidentales, frissonnant de trouille devant tous ces visages noirs qui se massent à ses portes, se montrent soudain ouvertes à un assouplissement de leur comportement envers l'enfer d'où il se sont évadés, notamment Asmara. La dictature elle-même s'est bien organisée, faisant croire qu'elle était un régime comme un autre, criminel peut-être, mais bien en place. Le monde moderne, quoi. Considérant cette comédie, les membres du Conseil de sécurité ont des préoccupations bien éloignées des lamentations des prisonniers érythréens. Mais la France disposant d'un siège permanent et d'un veto, elle pourrait faire entendre une voix raisonnable. Laquelle ? Celle d'un point de vue bien informé. Voici ce qu'il pourrait être : premièrement, que le règlement définitif de la question des territoires occupés par l’Éthiopie doit être un préalable à tout mouvement un peu constructif dans le coin ; puis que l'examen d'une levée des sanctions ne saurait être entamé qu'en contrepartie d'une chose, et d'une chose seulement : que l'armée érythréenne cesse d'être utilisée comme un outil de réduction à l'esclavage de la population et, donc, que tous les enfermés des camps de l'infamie soient rendus à leur famille, soignés et respectés ; que le régime érythréen n'ayant jamais cessé de se comporter comme un voyou dans la région, en fomentant la violence en Éthiopie et à Djibouti, mais aussi en servant de piste d'envol à l'aviation émiratie qui meurtrit le Yémen, le retour du ministère de la Défense érythréen sur la liste des acheteurs de matériel de combat n'est à l'évidence pas une avancée sur la voie de la paix. Or cela voudrait dire que le président Issayas Afeworki et son clan mafieux acceptent de se saborder ? J'affirme que ce cruel dilemme est bon, car cela pourrait être l'occasion, enfin, de leur proposer une sortie à la hauteur de l'épuisement de leur peuple. L.V ... Lire la pétition de a communauté Érythréenne

L’Edito: « Les gifles des boxeurs » par Léonard Vincent

par Léonard Vincent
J'étais en charge d'une rédaction le week-end dernier et une tenaille me serrait la gorge. Je savais que, depuis quelques semaines, des centaines de personnes terrorisées étaient de nouveau entassées, sur les plages de Libye, dans des boudins de plastique. On les poussait à la mer après les avoir brutalisé et fait les poches. Je savais qu'une fois au large, comme chaque année, beaucoup se noyaient, parce que leur matelas pneumatique cédait au poids, à l'usure, aux vagues, à leur rafistolage. De rares navires se portaient au secours des survivants. Quant aux morts, je voyais une fois encore que leurs cadavres gonflés commençaient à s'échouer sur les plages d'Afrique. Et puis un chiffre m'est tombé sous les yeux : plus de mille morts en douze jours. Pour le média pour lequel je travaille, j'avais déjà raconté tout cela. L'évasion hors d’Érythrée, la fuite éperdue vers la paix, les camps de concentration en Égypte et en Libye, les naufrages, les héros, l'Italie, Calais... Mais ces histoires illustrées, clamées, n'ont rien changé. Pire : leur répétition a habitué les consciences et lassé les rédactions. Comme ces gifles stimulantes que se donnent les boxeurs avant le combat. Malgré tout, j'ai demandé aux journalistes de la rédaction dont j'avais la charge, une fois de plus, d'appeler untel, d'écrire ceci ou cela. Je suppose que c'est ainsi qu'on maintient allumée les bougies dans les tempêtes : au cas où. Peut-être un jour aura-t-on besoin du feu. Ou d'allumer un incendie.

L’Edito: « Le grand Seyoum » d’Erythrée, par Léonard Vincent.

par Léonard Vincent
J'ai pris l'habitude de l'appeler « le grand Seyoum ». Sans doute parce que ses amis, sa femme et ses petites filles m'ont parlé de sa grande taille, de son visage de pirate, de sa manière de taquiner les timides. Seyoum Tsehaye est un héros. Ecoeuré par les atrocités commises par les Ethiopiens, il monte au maquis à 25 ans, en 1977. Cet ancien élève du lycée français d'Addis-Abéba se bat dans les rangs du Front populaire de libération de l'Erythrée. Quatre ans de front, dans des conditions affreuses. Et puis un jour, puisqu'il rêvait de devenir journaliste, vient l'ordre de se former au maniement de la caméra et de l'appareil photo, pour documenter la guerre. Jusqu'à la libération, il capture en images la lutte un peu folle de ses compagnons en sandales. Un paysan assis sur une bombe non explosée. Une femme fuyant le passage d'un Mig, une casserole sur la tête en guise de casque. Après l'indépendance, il fonde la télévision érythréenne. Mais son ancien camarade Issayas Afeworki, devenu président, s'enfonce dans la paranoïa. Seyoum démissionne. Il rejoint la petite bande de la presse libre et partage leur sort atroce, lors des rafles de septembre 2001 : l'enfermement à l'isolement, quelque part dans les montagnes. On dit qu'il est toujours vivant. C'est à lui, qui enseignait le français et rêvait de Paris, que je pense lorsque j'apprends que l'Union européenne a débloqué en catimiti, vendredi soir, une aide de 200 millions d'euros pour aider le gouvernement érythréen à maintenir sa main sur la gorge de son peuple. L.V

L’EDITO:  » Habtom et ses bourreaux », par Léonard Vincent.

par Léonard Vincent
Notre époque aime les tueries. Hier, dans la gare routière de Beersheba, dans le sud d'Israël, un jeune homme a d'abord abattu un garçon en uniforme avant de se mettre à tirer au hasard dans la foule. Le tueur a été tué. Onze passants ont été blessés, dont trois très sérieusement. Et un quidam a été lynché. La presse est peu diserte à son sujet. « Un demandeur d'asile érythréen, venu à Beersheba pour chercher un visa (...,) a été abattu par un agent de sécurité qui l'avait pris à tort pour un terroriste », dit laconiquement Haaretz. L’Érythréen fuyait le massacre, il s’est écroulé, transpercé par plusieurs balles. Sur la vidéo d’un téléphone portable, on le voit maintenu au sol par une chaise, puis plusieurs fois frappé à coup de pied à la tête. Un homme projette même la masse d’un banc sur le crâne déjà difforme du jeune Africain. Certains profiteront de cet assassinat pour faire valoir leurs opinions politiques. Je voudrais simplement nous inciter à avoir une pensée pour Habtom Zarhum, car apparemment tel était son nom. Il avait 29 ans et travaillait dans un champ du Néguev. On ignore s'il avait connu les villas de torture dans le Sinaï, de l'autre côté des barbelés israéliens. On ignore aussi quand et comment il avait quitté l'Érythrée. On pourrait aller interroger ses amis, les filles qu'il trouvait jolies, se rendre aux endroits qu’il aimait. On écouterait sa chanson fétiche, on goûterait son sandwich favori. On parlerait de ses espoirs. On pourrait rendre justice à Habtom. Emprisonner ses bourreaux. Mais, surtout, lui redonner son nom. Pour qu'il soit autre chose que ce bout de chair méconnaissable et flouté, allongé dans une flaque de sang, à la merci de ceux qui utilisent sa mort pour gagner leur guerre. L.V

« Voyage en Barbarie »

par grands-reporters
VOIR LE DOCUMENTAIRE EN ENTIER Le prix ALBERT LONDRES 2015 a été attribué au au film VOYAGE EN BARBARIE réalisé par Delphine Deloget et Cécile Allegra et diffusé sur Public Sénat. Il avait déjà reçu le prix RSF au FIGRA...

Palmarès du Prix Albert Londres 2015

par Jean-Paul Mari
Réuni à Bruxelles, le jury du Prix Albert Londres a décerné le prix de l'écrit à Luc Mathieu, grand-reporter au journal Libération pour ses reportages sur la frontière turco-syrienne et au Kurdistan. Luc Mathieu Le jury s'est prononcé au quatrième...

Erythrée: les résistants parlent.

par Jean-Paul Mari
Depuis deux ans, des résistants pacifiques osent affronter clandestinement la dictature qui dirige l’Érythrée, l'un des pays les plus fermés du monde. Des militants anonymes collent des affiches appelant à la révolte, distribuent des tracts dans les marchés, écrivent des slogans sur des billets de banque, passent des coups de téléphone aux responsables du régime. Aujourd'hui, ils parlent pour la première fois/

Enquête : Sinaï. Deux femmes sur la piste des rançons -Voyage en barbarie (2)-

par grands-reporters
L’une sur le terrain, l’autre au cœur des institutions. Deux femmes, deux militantes des droits de l’homme, se battent depuis des années pour collecter les preuves du plus grave trafic d’êtres humains de la Corne de l’Afrique : la déportation, la séquestration, la torture et la mort d’au-moins 50 000 Erythréens (1) par des Bédouins du nord-est du Sinaï.

Enquête : Les oubliés du Sinaï -Voyage en Barbarie-

par grands-reporters
(Photos Cécile Allegra- Delphine Deloget pour Le Monde - Tous droits strictement réservés ) « Ils ont ouvert la porte de la prison. J’ai vu dix personnes enchaînées, debout, face contre le mur. Par terre, il y avait ce garçon...

Mourir à Calais

par Jean-Paul Mari
Planté sur une butte au-dessus du port, Roby a ouvert la bouche pour crier, mais aucun son n’est sorti. Devant lui, la mer était un volcan. Le vent sifflait à 70 km/h, soulevait des déferlantes qui bavaient d’écume et faisaient...

Le destin de Robiel.

par Jean-Paul Mari
Pour Robiel, tout finit à Calais. Dans le port. Noyé, en tentant de rejoindre l'Angleterre. Dernière et fatale étape d'une odyssée qui avait débuté cinq ans plus tôt en Erythrée, "la Corée du Nord de l'Afrique". Robiel a fui. Lui...

Mourir à Calais

par Jean-Paul Mari
Calais, son casino, sa plage. Et son port noyé sous une pluie drue et glaciale qui vous transperce, portée par un vent du Nord infernal. Qu’est-ce que je fais ici ? La même chose qu’à Lampedusa en Sicile, son soleil,...

Naufragés : la dernière traversée

par Jean-Paul Mari
Le ferry blanc, énorme, avale les poids lourds comme des friandises. Le ciel est bleu coupant, la mer belle, le vent assez fort. Sur les quais, les pêcheurs de Lampedusa regardent partir le bateau qui fait la navette régulière avec...

Lampedusa : quand les disparus parlent

par Jean-Paul Mari
Quelle île ! Belle et terrible. Petite et immense. Tragique, mais avec un cœur gros comme ça ! L’air, la mer, la terre, tout est empli des vivants et des morts des dizaines de milliers de naufragés qui viennent s’agripper...

La grogne de Lampedusa

par Jean-Paul Mari
Reportage sur les naufragés de Lampedusa et de leur errance, d'abord sur l'île des naufragés, puis en Sicile et jusque sur le continent, vers la capitale, Rome où le maire de la ville a promis de les accueillir. En apparence,...

L’Erythrée, « dictature la plus sanglante d’Afrique »

par Jean-Paul Mari
Dans un livre choc, le chercheur Léonard Vincent (*) donne la parole à un peuple pris en otage par l'un des pires dictateurs du monde. Interview.

Érythrée, voyage en terra incognita.

par Jean-Paul Mari
09 janvier 2012 Voir la note sur les "Carnets d'un Grand Reporter" de Jean-Paul Mari.

Les Erythréens

par Léonard Vincent
Le premier récit sur l’Erythrée, une dictature impénétrable « Amanuel explique qu’on ne choisit pas sa destination. On met de l’argent de côté comme on le peut. Parfois avec l’aide d’un garçon de chambre de Tripoli, d’un éboueur de Belgique, d’un chauffeur de taxi du Maryland – un frère ou un cousin qui est déjà de l’autre côté et qui envoie quelques centaines de dollars. » Certains parviendront à s’évader, d’autres seront tués. Cela se passe en Erythrée, un bras de terre coincé entre le Soudan et l’Ethiopie. Sa capitale : Asmara. Le pays donne sur la Mer rouge. En face, le Yémen et l’Arabie Saoudite. On ne sait rien ou presque de cette dictature, si ce n’est qu’elle est l’une des plus opaques et des plus dures de la planète. Les autorités internationales ne s’y risquent pas. Personne d’ailleurs ne s’y risque. Léonard Vincent est allé à la rencontre de ceux qui en réchappent. En Italie, en Angleterre, en France. Il donne un nom et une existence aux invisibles, à Fana, Biniam, Amanuel, aux autres. Il décrit le pouvoir paranoïaque en place, la guerre pour l’indépendance du pays entre 1961 et 1993, la milice, les rebelles qui tentent parfois un renversement. Un chant d’amour et de révolte écrit avec justesse. Lire le début du livre

Erythrée : Une arrestation peu ordinaire

par Léonard Vincent
Arrestation Le « ministre de la Défense » du mouvement islamiste somalien Hizbul-Islam a été arrêté par les forces de sécurité soudanaises début mars, alors qu'il tentait d'entrer sous un faux nom en Erythrée. Cette information, aussi simple qu'elle paraisse,...

Grandes manœuvres en silence

par Léonard Vincent
Avec sa promptitude habituelle, le conseil européen a adopté, le 1er mars, une batterie de mesures visant à appliquer – enfin ! – la résolution 1907 du Conseil de sécurité de l'ONU. Trois mois après son adoption, donc, et après avoir laissé amplement le temps aux barons de la dictature érythréenne d'organiser leurs partisans au sein de la diaspora pour les suppléer pendant leur absence... Et de réapprovisionner en argent frais racketté en Europe les caisses d'un régime qui ne tient plus que par la terreur qu'il inspire à tous les Erythréens. Et le chantage à la violence qu'il exerce sur les diplomates occidentaux.

Deux barons du régime en vadrouille en Europe

par Léonard Vincent
« Ali Abdu est en Europe, me dit mon ami érythréen B. —Quoi ? —Je te dis qu'Ali Abdu est en Europe, avec Yemane Ghebreab. Ils sont en Allemagne. —Ces jours-ci ? —Ces jours-ci. —Mais je pensais qu'ils étaient interdits...

Dernier cargo pour l’Ukraine

par Léonard Vincent
Après des années d'atermoiements et de « dialogue constructif », mais aussi vain qu'un prêche dans le désert, le « grand machin » de Manhattan a enfin décidé de frapper du poing contre la table du Conseil de sécurité. Les sites érythréens sont depuis quelques jours bardés de banderoles et d'éditoriaux lyriques, proclamant qu'à la fin des fins, après tout ce temps, la communauté internationale était « solidaire du peuple érythréen ». Si la batterie de sanctions intelligentes adoptées à l'encontre du régime érythréen le 23 décembre 2009 par le Conseil de sécurité de l'ONU n'avait servi qu'à cela, « ce serait déjà un début », comme me l'a confié un ami exilé. Mais elle commencent également à faire leur effet sur le régime.

Nous n’irons pas en finale!

par Léonard Vincent
La totalité de l'équipe de football érythréenne a fait défection au Kenya la semaine dernière au terme d'un tournoi régional, refusant de tourner dans leur pays natal.

15 000 fugitifs et un ambassadeur

par Léonard Vincent
15 000 fugitifs et un ambassadeur Au fin fond des plaines du Tigré éthiopien, à une quarantaine de kilomètres de la frontière avec l'Erythrée, un peu plus de 15 000 fugitifs ont manifesté le 29 novembre, pour eux-mêmes et pour...

S.O.S en mer

par Léonard Vincent
S.O.S latitude 35,01,08, longitude 14,07,81 Depuis le 10 novembre, les messageries de plusieurs de mes amis érythréens font circuler un message indiquant qu'un bateau chargé de clandestins est en perdition, quelque part au large de Malte. Parti de Libye, la...

Deux bières, deux amis et une idée

par Léonard Vincent
Une chronique de l’Erythrée au jour le jour écrite par Léonard Vincent, spécialiste du pays sur lequel il prépare un livre. Des informations inédites sur ce pays oublié, trou noir de l’information, des révélations sur les arcanes d’une dictature africaine, des portraits d’Erythréens à Asmara ou en exil, à Paris ou ailleurs, le suivi de la tragédie des fugitifs devenus émigrés clandestins, fuyant l’Erythrée par le désert, traversant le désert du Soudan, maltraités en Libye, jetés sur la mer vers les côtes italiennes. "Asmara sur Seine", le nouveau blog de Grands-Reporters.com.

Les murs d’Asmara parlent

par Léonard Vincent
Une chronique de l'Erythrée au jour le jour écrite par Léonard Vincent, spécialiste du pays sur lequel il prépare un livre. Des informations inédites sur ce pays oublié, trou noir de l'information, des révélations sur les arcanes d'une dictature africaine,...

Mourir pour Lampedusa

par Jean-Paul Mari
A Lampedusa, 133 immigrés sont morts noyés. Déjà, en 2009, des dizaines de milliers d'Africains, dont beaucoup d'exilés politiques venus d’Érythrée, bravaient la haute mer pour gagner la Sicile et l'Europe. Souvent au péril de leur vie. Récit d'une de ces tragédies.

Mourir pour Zala Anbesa

par Jean-Paul Mari
Après trente ans de conflit, l'Ethiopie et l'Erythrée, deux des pays les plus pauvres du monde, aujourd'hui dirigés par deux anciens compagnons d'armes, n'auront connu que cinq années de paix avant de sombrer de nouveau dans une guerre qui risque d'embraser la Corne de l'Afrique
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