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Grands-Reporters.com est un site crée par des reporters professionnels, à la disposition de tous ceux qui veulent découvrir un continent, un pays, une région ou en savoir plus sur l’histoire immédiate. Articles, photos, dessins, vidéos, livres… C’est une banque d’information ouverte alimentée par des reporters que nous connaissons tous et que nous remercions.

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« Patrice Claude, mort d’un gentleman-reporter »

par Jean-Paul Mari
S’il est un homme à qui on peut sans sourire faire porter le titre de grand-reporter, c’était lui. Capable de sillonner et de creuser le terrain et d’en extraire la leçon, l’intelligence des faits, la vie. Évidemment, il était un...

Mésopotamie. La naissance des écritures. Les mots magiques de Sumer

par Jean-Paul Mari
En Mésopotamie est née l'écriture cunéiforme, la plus ancienne connue à ce jour. Créée pour le commerce, elle est vite devenue une activité mystérieuse et sacrée qui ordonne le monde et met les hommes en communication avec les dieux

Faux-médicaments: A la poursuite des pilules de la mort.

par Jean-Paul Mari
Un spécialiste de la sécurité traquait les faux anticancéreux qui inondent le Proche-Orient. Il a réussi à démanteler l'un de ces réseaux qui assassinent des milliers de malades. Retour sur une traque.

Émission Reporter. Bagdad, au cœur de la zone verte

par Jean-Paul Mari
Michel Peyrard revient d`Irak avec des images à haut risque, tournées au c?ur de Bagdad. Patrick Robert, photographe, nous montre la rébellion, les massacres, les enfants-soldats de Sierra Leone. Voir l’émission https://www.dailymotion.com/video/xblatb

Livre-dessins: Le parfum d’Irak de Feurat Alani. Prix Albert Londres 2019

par grands-reporters
Un récit au cœur de l’enfance et de l’intimité de Feurat Alani, grand reporter français d’origine irakienne. Roman graphique poétique et original, Le parfum d’Irak est constitué des 1000 tweets de Feurat Alani. Il nous livre avec émotion ses souvenirs d’enfance, depuis sa découverte de l’Irak à l’âge de 9 ans jusqu’à sa décision de devenir journaliste pour couvrir la guerre sur place. Un témoignage puissant illustré par les magnifiques dessins de Léonard Cohen.

Drôle de métier! « Guerre du Golfe : question de taille »

par Pierre Prier
Des histoires de reporter qu'on adore se raconter entre nous mais qu'on ne publie jamais. Ratages, bourdes, coup de veine ou de malchance, situations ridicules voire grotesques, reporters désespérés, perdus, ou sauvés in-extrémis. Oups! Chef, j'ai glissé... Allez, on vous...

Mossoul : la bataille perdue de Daech

par Luc Mathieu
Si la reprise de la mosquée Al-Nouri marque un tournant symbolique du conflit, les combats se poursuivent entre des jihadistes aux abois et une armée épuisée.

Mort de Stephan Villeneuve,grand-reporter, à Mossoul, par Luc Mathieu.

par Jean-Paul Mari
Le journaliste préparait un reportage pour «Envoyé spécial» quand deux mines ont explosé. Il suivait les forces irakiennes qui ont pénétré dimanche dans la vieille ville aux mains de l’Etat islamique. Stéphan Villeneuve, mort au «service de l’information» à Mossoul Stéphan Villeneuve, 48 ans et père de quatre enfants, n’a pas survécu à ses blessures. Il est mort lundi après-midi, quelques heures après avoir été blessé à Mossoul, dans le nord de l’Irak. «Avec sa disparition, c’est une nouvelle fois le journalisme de guerre qui est frappé. Je souhaite rendre hommage à son courage au service de l’information et à son professionnalisme reconnu par tous ceux avec lesquels il a travaillé», a déclaré la ministre de la Culture, Françoise Nyssen. Stéphan Villeneuve était expérimenté, coutumier des terrains de guerre et de leurs risques. Il a longtemps travaillé pour l’agence de presse Capa. «Il avait 25 ans quand il a fait ses premières armes en Bosnie. Après Sarajevo, il a enchaîné Mogadiscio, le génocide rwandais, le Kosovo, le Congo, Haïti, le Yémen, l’Irak, la Tunisie… Et puis l’Irak, une dernière fois. Stéphan connaissait la planète comme sa poche. Il aimait profondément les autres. […] C’était un grand pro», a fait savoir Capa dans un communiqué. Lundi, il était à Mossoul pour la société #5 bis Productions et préparait un reportage pour Envoyé spécial. Il était accompagné de la journaliste Véronique Robert, qui travaillait avec lui, de Samuel Forey, correspondant du Figaro et de Bakhtiyar Haddad, un journaliste et fixeur kurde. Ils suivaient une unité des forces spéciales antiterroristes irakiennes qui venait de pénétrer dans la vieille ville de Mossoul. Alors qu’ils marchaient, deux mines ont explosé. Bakhtiyar Haddad a été tué, Véronique Robert et Stéphan Villeneuve ont été grièvement blessés. Les deux journalistes et Samuel Forey, plus légèrement touché, ont été transportés par hélicoptère dans un hôpital de Bagdad. Snipers. L’offensive pour reprendre Mossoul à l’Etat islamique (EI) dure depuis plus de huit mois. La ville, la deuxième d’Irak, avait été prise à la surprise générale par les jihadistes en juin 2014. Quelques centaines de combattants avaient réussi à faire fuir des milliers de policiers et soldats irakiens, censés la protéger. Des officiers avaient abandonné armes et uniformes avant de battre en retraite. Le 17 octobre, l’offensive pour chasser l’EI était lancée. Des dizaines de milliers de peshmergas kurdes, de soldats et de policiers d’unités irakiennes attaquent les positions jihadistes dans la plaine de Ninive. En quelques semaines, la plupart des villes et villages de la périphérie de Mossoul sont repris. Fin janvier, les forces spéciales antiterroristes, formées et financées par les Etats-Unis, contrôlent les quartiers Est. Un mois plus tard, la bataille pour reprendre l’Ouest débute. Elle mobilise la police fédérale, les brigades d’intervention rapide - une unité d’élite de la police - et les forces antiterroristes. Elle est d’emblée plus dure. Les jihadistes résistent farouchement. Ils multiplient les attaques-suicides. Des combattants, des drones, des voitures, des bulldozers explosent devant les positions irakiennes. Des snipers prennent à revers les soldats. Les jihadistes se sont préparés. Ils circulent de maison en maison par des trous qu’ils ont creusés dans les murs mitoyens. A plusieurs reprises, les forces irakiennes se voient obligées de ralentir l’offensive pour se réorganiser. Soldats et policiers sont épuisés. Beaucoup ont aussi combattu à Ramadi et Fallouja, ils en portent les cicatrices. Catastrophique. En mars, ils sont à la lisière de la vieille ville. Ils aperçoivent le minaret penché de la mosquée al-Nouri, là où Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI, est apparu en public en juin 2014. Mais ils ne peuvent s’en approcher, les ripostes des jihadistes sont féroces. Dimanche, après une nouvelle réorganisation, les forces irakiennes ont pénétré pour la première fois dans la vieille ville. Les jihadistes les y attendent, acculés et encerclés. Les combattants irakiens pourront tenter de se faire passer pour des civils. Les étrangers, dont des Français, sont là pour mourir. Ils résisteront comme ils l’ont déjà fait, avec des snipers postés sur les toits de maison où vivent encore des civils, des mines artisanales et des kamikazes. La plupart des ruelles de la vieille ville sont trop étroites pour les voitures piégées. La situation humanitaire est catastrophique depuis plusieurs mois. Les habitants sont pris pour cible par l’EI lorsqu’ils tentent de s’échapper. Il n’y a plus d’eau courante, ils doivent payer pour récupérer celle du Tigre, qui coupe Mossoul en deux. Ceux qui ont épuisé leurs réserves mangent des chats ou des bouts de carton trempés dans l’eau. Selon l’ONU ? Il reste environ 100 000 habitants dans la vieille ville. L. M.

A Mossoul, au cœur des combats contre l’État islamique

par Luc Mathieu
L’armée irakienne poursuit son offensive contre l’Etat islamique. Mais les ruelles de la vieille ville, les snipers et la présence de civils rendent la progression difficile.

Etat Islamique: comme un goût d’Apocalypse..

par Jean-Paul Mari
Des reculs, mais aussi une résistance acharnée et des contre-attaques. En 2016, l’organisation Etat islamique a perdu plusieurs fiefs de son «califat» syro-irakien. Elle a aussi été chassée de Syrte, en Libye. Mais les jihadistes sont loin d’être défaits. A...

Mossoul : «Ils ne combattent pas, ils se suicident »

par Luc Mathieu
La tactique de guérilla jihadiste fait des ravages depuis une semaine. Les soldats kurdes, trop confiants et parfois mal organisés, continuent toutefois leur avancée vers le bastion de L’État islamique.

À Qaraqosh, la fin d’un long chemin de croix

par Luc Mathieu
Etape obligée avant la grande offensive sur Mossoul, cette ville chrétienne aux mains de l’Etat islamique depuis août 2014 est en passe d’être libérée par l’armée irakienne. Si les églises sont toujours debout, les séquelles de l’occupation sont omniprésentes.

Les guerres d’Hollande 2/3.

par René Backmann
Après les opérations décidées par François Hollande en Afrique, les interventions en Irak et en Syrie s’avèrent plus que discutables. Elles obligent l’état-major à disperser sur plusieurs théâtres de conflit les moyens humains, matériels, financiers très limités dont il dispose. À ce jour, la France n'en retire aucun bénéfice stratégique ou diplomatique.

Stop-Djihad

par grands-reporters
VOIR LA VIDEO - Libération (7 octobre 2015) Le ministère de l'Intérieur et le Secrétariat d'Etat à la Famille présentent de nouveaux clips pour déconstruire la propagande jihadiste. Les chaînes de télévision les diffuseront à partir du 7 octobre. Le...

Syrie-Irak : l’Etat islamique peut-il être vaincu ?

par René Backmann
Fort de ses moyens militaires et financiers impressionnants et d’une implantation territoriale en progression, le califat d’Abou Bakr al-Baghdadi exploite les hésitations et les contradictions de la coalition internationale anti-terroriste pour imposer son « ordre islamique » barbare et affirmer sa puissance militaire. Au point de menacer Damas ?

Wadha et Ibrahim Abdhalla: affreux, sales et marrants

par Luc Mathieu
Avec ses nombreux enfants, ce couple irakien, débrouillard et joyeux, a fui l’Etat islamique en triporteur afin de se réfugier au Kurdistan syrien.

Palmarès du Prix Albert Londres 2015

par Jean-Paul Mari
Réuni à Bruxelles, le jury du Prix Albert Londres a décerné le prix de l'écrit à Luc Mathieu, grand-reporter au journal Libération pour ses reportages sur la frontière turco-syrienne et au Kurdistan. Luc Mathieu Le jury s'est prononcé au quatrième...

Trauma: la vie après

par Jean-Paul Mari
Parmi les militaires américains engagés au Vietnam, il y a eu 2 fois plus de morts après la guerre qu’au combat. Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Qu’appelle t-on le trouble de stress post-traumatique ? De quoi s’agit-il et comment s’en sort-on ? Jean-Paul Mari nous parle de ce sujet qui reste encore assez tabou à travers son expérience personnelle et professionnelle de Grand Reporter sur la plupart des terrains de conflits de ces dernières années.

Être chrétien à Bagdad.

par Luc Mathieu
La progression de l'Etat islamique menace la communauté chrétienne d'Irak, l'une des plus importantes et des plus anciennes du Moyen-Orient, déjà divisée de moitié en dix ans.

Pourquoi je ne suis pas d’accord avec le choix du public au prix Bayeux des correspondants de guerre

par Jean-Paul Mari
"Le parti pris est de nous mettre « sur les genoux du bourreau », pendant qu’il affute sa lame..."

Que faire face aux éxécutions d’otages?

par Jean-Paul Mari
Que faire face à cette horreur ? À chaque fois, le problème se pose dans les mêmes termes. Aujourd’hui, nous sommes confrontés au sauvage assassinat du français Hervé Gourdel. Qui était Hervé Gourdel? Le Niçois Hervé Gourdel, 55 ans, dont...

Ces chrétiens qu’on persécute

par Jean-Paul Mari
Pakistan, Irak, Égypte, Israël, Turquie, Algérie, Arabie Saoudite, Afghanistan...20 millions de chrétiens vivent dans ces pays d'Asie ou d'Orient. Humiliés, harcelés, parfois massacrés, presque toujours poussés à l'exil, les chrétiens vont-ils, sous la pression des fondamentalismes musulmans, disparaître en terre d'islam ? Jean-Paul Mari a enquêté sur cette nouvelle flambée de christianophobie

IN IRAQ

par Laurent Van Der Stockt

Exposition du photographe Laurent Van Der Stockt.

Du 27 octobre au 27 novembre 2010. LE PETIT ENDROIT 14 rue Portefoin - 75003- Paris « Les photos ont été faites en Iraq, entre 2003 et 2005, depuis le début de l’intervention de l’armée américaine – alors que l’Iraq est soupçonnée de détentions d’armes de destruction massive - jusqu’après l’opération « Phantom Fury » qui écrase Fallujah, le bastion Sunnite. Quelques séries d’images. Dans différentes circonstances, différentes situations, durant cette période de chaos. Dans ou hors la confusion. Des évènements capturés, révélés par des clichés disposés face à face et côte à côte, pour se mesurer et se perturber l’un - l’autre. L’histoire n’est pas expliquée, les images ne sont que le reflet des facettes multiples du conflit, mon regard n’est que celui du spectateur. »

Livre-Photos : Être photo reporter dans la guerre d’Irak.

par Patrick Baz
Don't take my picture! « Une avenue déserte, des réverbères, les branches des arbres qui dansent dans le vent poussiéreux du désert. La patrouille disparaît dans cette valse obscure. Je n'ai plus de repères. Il n'y a plus de lieu, plus de temps. Je pourrais être n'importe où. Je pourrais être ailleurs. »

Irak: De bons petits soldats…

par grands-reporters
Sélectionné par la presse américaine parmi les dix meilleurs essais de l’année, De bon petits soldats est appelé à devenir le livre de référence sur la guerre en Irak. Un paysage désolé de détritus fumants et d’égouts à ciel ouvert, des carcasses de buffles dans lesquelles sont parfois dissimulées des bombes, des ruines d’immeubles que contrôlent les militants du mollah radical Muqtada al-Sadr… C’est au cœur de cet enfer pestilentiel et surchauffé que les hommes du lieutenant-colonel Kauzlarich essayent de créer une zone sécurisée, derrière les murs de leurs camp de base, luttant contre les explosions qui menacent chaque jour leur vie. Une fois à l’extérieur, lors des patrouilles, ils voient la mort de si près qu’ils ne savent plus comment continuer à vivre… Pendant un an, de 2007 à 2008, David Finkel a vécu parmi eux. Il nous raconte leur combat. Impressionnant, extraordinairement juste, émouvant et terriblement réaliste, ce livre est dur, graphique dans toutes ses descriptions, grossier dans son langage - celui employé par de jeunes soldats. Cette dureté, cette violence des armes, ce vocabulaire de chambrée font aussi sa force et sa sincérité, sa vérité nue. Écrit sans pathos, c’est le récit clinique de cette routine de l’horreur dans laquelle sont plongés des jeunes gens, entrés dans une machine infernale. Sans repères, ils semblent souvent aussi perdus que le président Bush, qui égrène des contre-vérités à chaque en-tête de chapitre. Le lieutenant-colonel Kauzlarich pourrait être un magnifique personnage de roman. Optimiste dans l’erreur, dans l’abnégation et dans l’engagement, dans la peur et dans l’action, c’est un héros extrêmement humain et attachant.

Trop chaud à Bassora

par Carole Dromer
Iraq, avril mai 2003 Il faisait beaucoup trop chaud en mai à Bassora ; L’eau manquait, dans la ville sévissait le choléra ; Les nuits, le ventilateur s’arrêtait, « caraba mafi ! » Alors on se réveillait en sueur, collés...

Irak: l’affaire Warner

par Emmanuel Duparcq
Il est 19h30 devant la cour militaire d'un camp américain au nord de Bagdad quand le sergent Warner baisse les yeux, comme s'il venait de réaliser que les témoignages de ses camarades sur la mort en mai d'un Irakien pourraient bien l'envoyer en cour martiale.

Dossier: Les fous de Bagdad.

par Emmanuel Duparcq
BAGDAD, 7 oct 2008 (AFP) - Sur le chemin de béton principal qui court le long des petits pavillons à un étage d'Al-Rashad, le seul asile de fous d'Irak, Samira, la cinquantaine, frétille soudain de joie dans sa longue robe...

« Al-Qaida est à bout de souffle… »

par Jean -Pierre Filiu
La vie d’Al-Qaida, son apparition au grand jour sur la scène mondiale, commence le 11 septembre 2009 avec l’attentat du World Trade Center. Al-Qaida, perçu comme « chef d’orchestre planétaire », revendique alors la toute-puissance. Aujourd’hui, huit ans après, où en est l’organisation d’Oussama Ben Laden ?

« IRAK 2003-2008 : Les armées du chaos »

par grands-reporters
« IRAK 2003-2008 : Les armées du chaos » par le Lieutenant- Colonel Michel Goya.

SANS BLESSURES APPARENTES

par Jean-Paul Mari
Bagdad, 8 avril 2003. Ce matin, l’aube est noire. Un brouillard sale monte des fosses de pétrole en feu. Elles brûlent jour et nuit au cœur de Bagdad, vomissant des nuages fuligineux de scories chaudes qui masquent la ville à l’œil des avions américains. La poussière ocre d’une récente tempête de sable crisse dans les draps sous mes doigts. Ma peau pue le naphte brûlé, le tabac froid, la sueur rancie et la fièvre de plusieurs semaines de guerre, j’en ai l’âme encrassée. J’écris depuis des heures en regardant ce monde qui n’en finit pas de noircir. Mon épaule droite me fait mal. Hier, dans la rue, le souffle de l’explosion d’un missile Tomahawk, tombé à quatre cents mètres, m’a plaqué contre un mur. Cette nuit, une nouvelle déflagration m’a jeté au bas du lit. J’ai enfilé un gilet pare-éclats, à même le corps, comme un peignoir. Dehors, sur le balcon de ma chambre N°1632, au seizième étage de l’hôtel Palestine, j’ai aperçu mon sexe nu, piteux et j’ai mis un slip. Le Tigre coulait, fleuve puissant, hérissé par une brise qui lui donnait la chair de poule. Un fantôme de brume ouatait le halo des lampadaires sur les berges. Le ciel de Bagdad brillait, illuminé d’en bas par l’incendie. Au loin, des grognements sourds ont annoncé comme un orage qui s’approchait par le sud, né au ras des dunes, quelque part dans le désert du Koweït. Cette nuit, dans ses flancs, il y avait cinq millions d’habitants qui n’arrivaient pas à trouver le sommeil, saisis par le pressentiment de la catastrophe. Bagdad, ultime forteresse de Mésopotamie, attendait l’assaut final.

La bataille de l’or noir

par Olivier Weber
Ville du Nord située au coeur d'une région pétrolière, Kirkouk est l'enjeu d'une sanglante épreuve de force entre Kurdes et Arabes sunnites et chiites

Un « havre de paix » en Irak

par Olivier Weber
L’enclave kurde du nord de l’Irak connaît une prospérité enviée et une démocratie tribale. Seul souci : la Turquie voisine, qui redoute l’indépendance kurde.

IRAN . Mur de feu sur Fao

par Jean-Paul Mari
Une bataille terrible. La reconquête par les troupes irakiennes le presqu'île occupée par les Iraniens depuis deux ans marque peut-être un tournant de la guerre.   LIRE LE REPORTAGE SUR LE FRONT . GUERRE IRAN -IRAK : MUR DE FEU...

Gi’s: Les morts de l’intérieur

par Jean-Paul Mari
Matt, Patrick et les autres ne sont pas des blessés comme les autres. Comme un tiers des vétérans d'Irak, ils souffrent d'un mal terrible mais invisible : la névrose traumatique de guerre. Jusqu'à la folie, jusqu'au suicide. Reportage, aux Etats-Unis, de Jean-Paul Mari

la vieille dame de Bagdad

par Jean-Paul Mari
Elle a rencontré Ismail, son mari, au bal de l’hôtel Lutétia. Il était jeune, beau, irakien et peintre. Elle avait dix-huit ans et rêvait d’Arabie. Ils se sont aimés pendant cinquante ans.

De Koweit à Bagdad

par Christophe Calais
Au premier jour de l'offensive américano-britannique contre le régime de Saddam Hussein, le 21 mars 2003, Christophe Calais est entré en Irak depuis le Koweit avec quelques journalistes qui n'étaient pas "embedded." Ce petit groupe a notamment suivi la 3ème unité du 4ème bataillon de US Marines qui a été la première unité américaine à pénétrer dans Bagdad...

Le déchirement des chiites

par Jean-Paul Mari
Les chiites d’Irak ont payé un lourd tribut à la dictature de Saddam. Ce qui ne les a pas empêchés de se battre contre leurs frères d’Iran. Que feront-ils lorsqu’il leur faudra choisir entre le régime de Bagdad et cette armée d’infidèles prêts à fouler le sol de leur patrie ?

Emission « Reporters » : Bagdad, Irak / Les diamants du sang, Sierra leone.

par Jean-Paul Mari
"Zone verte" à Bagdad. Michel Peyrard revient d`Irak avec des images à haut risque, tournées au cœur de Bagdad. "Les diamants du sang". Patrick Robert, photographe, nous montre la rébellion, les massacres, les enfants-soldats de Sierra Leone. "Reporters", l'émission du reportage sur Canal Obs.

Témoignage sur une guerre propre

par Jean-Paul Mari
Moins de cent cinquante morts dans les rangs des coalisés: divine surprise. Mais en face? Retour d'Arabie saoudite et du Koweït, notre envoyé spécial se souvient des vraies couleurs de la guerre, celles de l'apocalypse

En attendant la guerre

par Jean-Paul Mari
JEUDI Deux heures du matin, dans une chambre d'hôtel anonyme: "un commercant koweitien parle de son pays perdu". Il se masse les orteils en buvant de la bière, la bouche lasse et amère en souvenir d'un pays disparu: "Koweit-city, ma...

Les fantômes de Khafdji

par Jean-Paul Mari
Dans la petite cité saoudienne située à la frontière du Koweït et vidée de ses habitants, on entend deux cents fois par jour le grondement des B52 qui pilonnent les troupes d'élite de Saddam Hussein

Les enterrés de Minh el Ahmadi

par Jean-Paul Mari
C'était une petite station balnéaire aux maisons blanches, sur la route qui mène à Koweït-City. Pour venir à bout des Irakiens qui s'y cachaient, les troupes saoudiennes ont mis le paquet...

«Une certaine quantité de terreur»

par Jean-Paul Mari
La bataille au sol peut commencer d'un jour à l'autre. Avec les nouvelles armes qui sont rassemblées dans le Golfe, la guerre des sables sera encore plus terrible et meurtrière que celles qui l'ont précédée

Cette putain de peur…

par Jean-Paul Mari
Quand le lieutenant-colonel Gregory Fontenot parle à ses hommes avant le combat, ce n'est pas comme à West Point, c'est plutôt comme dans un film de série B. Et c'est pas mal

« S’ils m’avaient trouvée…

par Jean-Paul Mari
L'horreur, sur l'autoroute, d'une colonne de mille véhicules foudroyés dans leur fuite vers l'Irak. Et l'horreur, à Koweït-City, des récits que font les survivants de sept mois d'occupation

« Pas les gaz! »

par Jean-Paul Mari
«Suffocants», «vésicants», «hémotoxiques», «neurotoxiques», tous sont incolores, inodores, et tous apportent la mort. L'arme chimique est la seule qui fasse vraiment peur aux soldats américains. «Et je suis sûr, dit Eric, que les Irakiens vont l'utiliser.» Eric n'aime pas beaucoup...

Le pilote priait à voix haute

par Jean-Paul Mari
«Là-haut, dit l'un de ceux qui décollent jour et nuit de la grande base américano-saoudienne pour bombarder l'Irak, la première erreur de votre vie est souvent aussi la dernière»
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