Jean-Paul Mari présente :
Le site d'un amoureuxdu grand-reportage

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Grands-Reporters.com est un site crée par des reporters professionnels, à la disposition de tous ceux qui veulent découvrir un continent, un pays, une région ou en savoir plus sur l’histoire immédiate. Articles, photos, dessins, vidéos, livres… C’est une banque d’information ouverte alimentée par des reporters que nous connaissons tous et que nous remercions.

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Enquête exceptionnelle. Jeunes. « Génération Bistouri », Par Elsa Mari et Ariane Riou.

par grands-reporters
Une formidable investigation sur les ravages de la chirurgie esthétique chez les jeunes. Un énorme scandale. Une plongée dans le monde médicalisé d'une jeune génération obsédée par la recherche d'un corps "idéal" en plastique. Au risque de se faire ruiner,...

A la recherche des migrants en Méditerranée. Journal de bord de l' »Aquarius ».

par Jean-Paul Mari
Jean-Paul Mari, écrivain et ex-grand reporter au « nouvel Observateur » , et Franck Dhelens, réalisateur, ont embarqué à bord de l’« Aquarius », un navire qui sillonne les eaux territoriales libyennes pour porter secours aux migrants. De cette expérience, ils ont tiré un documentaire, « les migrants ne savent pas nager ». Jean-Paul Mari en décrypte sept images-clés.

Migrants: Un trou dans l’eau.

par Jean-Paul Mari
Grand-reportage: De Palerme à Catane, de Lampedusa à Zarzis en Tunisie jusqu'à à la frontière libyenne, pour faire le bilan des départs, des naufrages, de l’action des ONG et des gouvernements dans la région.

EN DERIVANT AVEC ULYSSE.

par Jean-Paul Mari
Si Ulysse revenait aujourd’hui en Méditerranée, que trouverait-il  ? Une Mare Nostrum, une mer commune à tous ses habitants ou un espace coupé en deux, éclaté, balkanisé. Divisé au gré des rivalités, des cultures et des religions, entre les «  civilisés  » et les «  barbares  ». Serait-il plus étonné par les progrès réalisés ou horrifié par ses plaies ? Les hommes auraient-ils réussi à avoir enfin le même Dieu autour de la même mer ? La Méditerranée aurait-elle réussi à rester le centre de la culture, la lumière du monde, un joyau de l’humanité ou, frappée par une décadence effrayante, s’était-elle transformée un cul de basse-fosse de l’intelligence  ? Ulysse pourrait-il nous dire qui nous sommes  ? Me dirait-il aussi, comme Tirésias, qui je suis  ? Être méditerranéen, est-ce avoir une identité ou n’être plus que le «  Personne  » de Polyphème, quelqu’un aux origines diluées dans un monde mondialisé. Moi qui suis né sur ces côtes, amoureux et souffrant au bord de la mer, sidéré par les guerres mais hypnotisé par la lumière d’après incendie, qui suis-je ? Qui sommes-nous  ? Perdus ou sauvés  ? Il n’y a qu’un seul moyen d’obtenir une réponse à toutes ces questions. Refaire, pas à pas, ce grand voyage avec lui. En dérivant avec Ulysse. - Sélectionné pour le Prix Renaudot. - Prix Encre Marine 2018 Éditions J-C Lattès

L’Édito :Josette ou l’élégance du reporter, par Jean-Paul Mari

par Jean-Paul Mari
Il y a des disparitions plus cruelles, plus injustes, plus scandaleuses que d’autres. Nous avions une grande dame et le qualificatif, désormais, n’est plus très facile à attribuer. Il est d’usage de dire que certaines personnes s’en vont en emportant une partie de notre mémoire. Ce n’est pas totalement exact. La mémoire qui nous reste est seulement plus douloureuse. Elle met le vide en abyme. La mort de Josette me donne le vertige, un peu comme on perd un point de lumière dans l’obscur, un repère moral, un membre aimant de notre famille. Et celui ou ceux qui gouvernent – mal – en haut auraient dû nous la laisser encore un peu, comme une borne lumineuse sur le chemin du ciel. Josette était un coup de foudre pour tous ceux qu’elle rencontrait, sa mort est un coup de grâce. Au Nouvel Observateur, elle est la dernière d’une série de chocs qui ébranle toute la maison. Il y a eu Serge Lafaurie, jeune vieillard magnifique dont Clint Eastwood n’était qu’un pâle sosie, un prince des mots, un seigneur engagé et discret. Et François Cavigioli, sa plume, bon dieu, sa plume ! Et la malice des tendres. Et K.S. Karol, une culture d’encyclopédie politique, un morceau d’histoire contemporaine à lui tout seul. Et son courage. Et maintenant Josette, dont l’élégance du corps et de l’esprit faisait baver d’envie les quatre étages de la rédaction. Ils étaient à la fois beaux, brillants, engagés et humbles. L’humilité. Au temps des selfies, la vertu devient rare, non? Elle, en grande dame, n’étalait rien. Il lui suffisait d’être. Albert Londres aurait fondu devant elle. Nous aussi. Josette, présidente de l’association avant que sa santé ne l’oblige à renoncer, cela suffisait à illuminer la fonction politique, et d’oser imaginer Ava Gardner à l’Élysée. Alors oui, plus que la tristesse, c’est une sainte colère qui nous saisit. La tristesse, ce sera pour plus tard, quand le temps atténuera le scandale de son départ. La tristesse, pas l’amertume. Et quand sera trop forte la nostalgie de notre grande dame, il suffira de fermer les yeux et de la revoir pour retrouver le vrai visage de la jeunesse éternelle. Avec toute notre tendresse.

« Voila pourquoi il faut des bateaux de sauvetage professionnels pour secourir les migrants »

par Jean-Paul Mari
Tragique : Des migrants clandestins périssent noyés devant la caméra d’un Tunisien Une vidéo tournée par un marin tunisien en Mer Méditerranée est en train de choquer sur les réseaux sociaux. Le marin était à bord d’un bateau qui a essayé de porter secours à des immigrés clandestins (en majorité) des Africains qui étaient perdus en pleine mer à bord d’une embarcation de fortune. Voulant à tout prix se sauver, les centaines d’ immigrants clandestins chargés dans cette embarcation se sont tous précipités pour monter sur le bateau venu à leur secours, créant un déséquilibre et un chaos qui ont causé la mort de nombreux parmi eux. Un canot pneumatique surchargé, la panique, le manque d'expérience du sauvetage, l'absence de gilets de sauvetage, un bateau pas adapté, des marins dépassés qui ne peuvent qu'appeler au calme mais n'agissent pas....tout cela a provoqué la noyade des migrants pratiquement laissés à eux-mêmes. Cette tragédie n'aurait jamais eu lieu avec les secours des gardes-côtes italiens ou les trop peu nombreux navires humanitaires qui patrouillent, seuls, au large des côtes libyennes. Depuis le début de l'année, et selon le HCR, le nombre de migrants morts en tentant de traverser la Méditerranée a déjà atteint le niveau record de 3800. Allez! Encore un effort...on va finir par s'y habituer!

21ème Maghreb des Livres

par Jean-Paul Mari
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Printemps Arabes

par Jean -Pierre Filiu
L'histoire immédiate en bandes dessinées Après des décennies de totalitarisme, il a suffit du sacrifice d’une personne pour qu’en quelques semaines, la Tunisie, l’Égypte, la Libye… s’enflamment et que les dictatures s'effondrent. Revenant sur ces faits récents, Jean-Pierre Filiu et Cyrille Pomès nous relatent cette histoire toujours en marche, replaçant au cœur de ce « printemps des Arabes » celles et ceux qui en furent les acteurs : les femmes et les hommes de là-bas, qui payèrent souvent de leur vie leur engagement.

La Révolution arabe: Dix leçons sur le soulèvement démocratique.

par Jean -Pierre Filiu
Depuis la chute des présidents Ben Ali et Moubarak, pas un pays arabe n’est épargné par un vent de contestation qui, à défaut d’être irrésistible, laissera partout des traces irréversibles. Ce livre représente la première tentative d’interprétation de ce bouleversement historique et s’efforce d’en tirer dès maintenant un certain nombre de leçons, qui battent en brèche bien des idées reçues. Non, l’islam n’est pas le facteur systématique d’explication des comportements politiques. Oui, la jeunesse est en première ligne, elle conteste à tous les niveaux le système patriarcal. Non, l’alternative à la démocratie n’est plus la dictature, c’est le chaos, un chaos déchaîné par les nervis des régimes autoritaires et iniques. Oui, on peut gagner sans chef. La rupture est radicale avec toute une culture du leader charismatique, alors que s’affirme une forme très avancée d’autodiscipline citoyenne. Non, il n’y aura pas d’effet domino, ni d’entraînement mécanique d’un pays à l’autre. Dans chaque pays, cette Révolution arabe se déclinera à chaque fois dans le cadre de l’État moderne et des frontières postcoloniales, les régimes ayant le choix entre la réforme substantielle ou la violence suicidaire. Nous ne sommes qu’au début d’une seconde renaissance qui, en écho à la Nahda du XIXe siècle (menée, déjà, par la Tunisie et l’Égypte), cherche à renouer avec les promesses des Lumières arabes.

Nos reporters ont du talent!

par Jean-Paul Mari
Parmi les lauréats du Prix Albert Londres 2011, qui vient d'être décerné ce samedi à Tunis, deux reporters présent sur le site "grands-reporters.com" se sont distinguéS: - Emmanuel Duparcq, responsable de l'AFP à Islamabad, a recu le prix Albert Londres pour l'écrit. - Cécile Allegra, documentariste, est arrivée en deuxième position pour le prix de l'audiovisuel.

Un film dans la gueule d’un volcan

par Jean-Paul Mari
=http://www.grands-reporters.com/articles_en_pdf/Pirates-un%20film%20dans%20la%20guerre%20du%20volcan.pdf
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