Guerre en Ukraine: sur le front avec les séparatistes
Comment témoigner d’une guerre contemporaine et inaccessible alors qu’aux portes de l’Europe, et ce, comme auteur libéré des contraintes propres au journaliste et à l’artiste ? Depuis bientôt cinq ans, G.C. se rend dans les territoires séparatistes à l’Est de l’Ukraine pour documenter la vie de celles et ceux coincés en cette zone complexe, cristallisant avec quelques années d’avance bien des enjeux sociétaux européens.
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Depuis l'été 2015 j'ai rencontré et suivi dans l'est de l'Ukraine les volontaires français partis aider la population locale ou combattre pour les répbuliques séparatistes. Ces derniers m'ont accueilli et permis de voir leur quotidien sur la ligne de front et ailleurs, leurs bons ou plus sombres moment, avec franchise et sans compromis. Je les en remercie.

Les prochaines élections présidentielles en Ukraine se tiendront le 31 mars prochain, et outre le redressement d’un pays fébrile économiquement, socialement et ethniquement, les candidats auront aussi la charge de résoudre la guerre civile à l’Est du pays, où le gouvernement actuel combat toujours les républiques auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk, qu’il considère comme une simple « opération anti-terroriste » depuis bientôt cinq ans…
L’accès à ces républiques est pour les étrangers de plus en plus restreint, même si au centre-ville de Donetsk, la guerre n’est plus vraiment visible : depuis 2014, les voitures ont réinvesti les avenues, les militaires n’y sont plus visiblement armés, les affiches à la gloire des héros de la république ont fait place à des panneaux publicitaires, les magasins sont fournis, les étudiants qui s’embrassent ont parfois les cheveux multicolores, dans une nuit qui ne résonne plus des bombardements entrants et sortants. Les seuls indices du conflit en cours sont les nombreuses vitrines encore vides, les immeubles fermés à clef, ou la sirène du couvre-feu qui résonne encore tous les soirs. La guerre, « la vraie », est circonscrite à la ligne d’un front long de 300 km, à l’accès plus restreint encore.
À quelques minutes de voiture des bars et des boutiques à la mode, on redécouvre en effet le Verdun de nos livres d’école: dans les villages encore bombardés par l’armée ukrainienne ou ses bataillons nationalistes, ne restent que quelques vieux civils accrochés à leurs jardins, et entre deux maisons éventrées, des soldats séparatistes, locaux où volontaires venus de Russie et d’ailleurs, poursuivent depuis des caves et des tranchées un combat qui s’étire autant que les idéaux s’érodent… Beaucoup ne combattent en effet plus que pour leurs camarades de bataillon, et pour que toutes celles et ceux déjà tombés ne le furent pas en vain

Les prochaines élections présidentielles en Ukraine se tiendront le 31 mars prochain, et outre le redressement d’un pays fébrile économiquement, socialement et ethniquement, les candidats auront aussi la charge de résoudre la guerre civile à l’Est du pays, où le gouvernement actuel combat toujours les républiques auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk, qu’il considère comme une simple « opération anti-terroriste » depuis bientôt cinq ans…
L’accès à ces républiques est pour les étrangers de plus en plus restreint, même si au centre-ville de Donetsk, la guerre n’est plus vraiment visible : depuis 2014, les voitures ont réinvesti les avenues, les militaires n’y sont plus visiblement armés, les affiches à la gloire des héros de la république ont fait place à des panneaux publicitaires, les magasins sont fournis, les étudiants qui s’embrassent ont parfois les cheveux multicolores, dans une nuit qui ne résonne plus des bombardements entrants et sortants. Les seuls indices du conflit en cours sont les nombreuses vitrines encore vides, les immeubles fermés à clef, ou la sirène du couvre-feu qui résonne encore tous les soirs. La guerre, « la vraie », est circonscrite à la ligne d’un front long de 300 km, à l’accès plus restreint encore.
À quelques minutes de voiture des bars et des boutiques à la mode, on redécouvre en effet le Verdun de nos livres d’école: dans les villages encore bombardés par l’armée ukrainienne ou ses bataillons nationalistes, ne restent que quelques vieux civils accrochés à leurs jardins, et entre deux maisons éventrées, des soldats séparatistes, locaux où volontaires venus de Russie et d’ailleurs, poursuivent depuis des caves et des tranchées un combat qui s’étire autant que les idéaux s’érodent… Beaucoup ne combattent en effet plus que pour leurs camarades de bataillon, et pour que toutes celles et ceux déjà tombés ne le furent pas en vain… Pour ces co

Depuis l'été 2015 j'ai rencontré et suivi dans l'est de l'Ukraine les volontaires français partis aider la population locale ou combattre pour les répbuliques séparatistes. Ces derniers m'ont accueilli et permis de voir leur quotidien sur la ligne de front et ailleurs, leurs bons ou plus sombres moment, avec franchise et sans compromis. Je les en remercie. / Since summer 2015, I follow french volunteers who came to eastern Ukraine to help local population or fight for the separatists republics. They welcomed me honnestly during their good and dark moments at war, I am grateful for that.

Les prochaines élections présidentielles en Ukraine se tiendront le 31 mars prochain, et outre le redressement d’un pays fébrile économiquement, socialement et ethniquement, les candidats auront aussi la charge de résoudre la guerre civile à l’Est du pays, où le gouvernement actuel combat toujours les républiques auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk, qu’il considère comme une simple « opération anti-terroriste » depuis bientôt cinq ans…
L’accès à ces républiques est pour les étrangers de plus en plus restreint, même si au centre-ville de Donetsk, la guerre n’est plus vraiment visible : depuis 2014, les voitures ont réinvesti les avenues, les militaires n’y sont plus visiblement armés, les affiches à la gloire des héros de la république ont fait place à des panneaux publicitaires, les magasins sont fournis, les étudiants qui s’embrassent ont parfois les cheveux multicolores, dans une nuit qui ne résonne plus des bombardements entrants et sortants. Les seuls indices du conflit en cours sont les nombreuses vitrines encore vides, les immeubles fermés à clef, ou la sirène du couvre-feu qui résonne encore tous les soirs. La guerre, « la vraie », est circonscrite à la ligne d’un front long de 300 km, à l’accès plus restreint encore.
À quelques minutes de voiture des bars et des boutiques à la mode, on redécouvre en effet le Verdun de nos livres d’école: dans les villages encore bombardés par l’armée ukrainienne ou ses bataillons nationalistes, ne restent que quelques vieux civils accrochés à leurs jardins, et entre deux maisons éventrées, des soldats séparatistes, locaux où volontaires venus de Russie et d’ailleurs, poursuivent depuis des caves et des tranchées un combat qui s’étire autant que les idéaux s’érodent… Beaucoup ne combattent en effet plus que pour leurs camarades de bataillon, et pour que toutes celles et ceux déjà tombés ne le furent pas en vain… Pour ces co

Les prochaines élections présidentielles en Ukraine se tiendront le 31 mars prochain, et outre le redressement d’un pays fébrile économiquement, socialement et ethniquement, les candidats auront aussi la charge de résoudre la guerre civile à l’Est du pays, où le gouvernement actuel combat toujours les républiques auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk, qu’il considère comme une simple « opération anti-terroriste » depuis bientôt cinq ans…
L’accès à ces républiques est pour les étrangers de plus en plus restreint, même si au centre-ville de Donetsk, la guerre n’est plus vraiment visible : depuis 2014, les voitures ont réinvesti les avenues, les militaires n’y sont plus visiblement armés, les affiches à la gloire des héros de la république ont fait place à des panneaux publicitaires, les magasins sont fournis, les étudiants qui s’embrassent ont parfois les cheveux multicolores, dans une nuit qui ne résonne plus des bombardements entrants et sortants. Les seuls indices du conflit en cours sont les nombreuses vitrines encore vides, les immeubles fermés à clef, ou la sirène du couvre-feu qui résonne encore tous les soirs. La guerre, « la vraie », est circonscrite à la ligne d’un front long de 300 km, à l’accès plus restreint encore.
À quelques minutes de voiture des bars et des boutiques à la mode, on redécouvre en effet le Verdun de nos livres d’école: dans les villages encore bombardés par l’armée ukrainienne ou ses bataillons nationalistes, ne restent que quelques vieux civils accrochés à leurs jardins, et entre deux maisons éventrées, des soldats séparatistes, locaux où volontaires venus de Russie et d’ailleurs, poursuivent depuis des caves et des tranchées un combat qui s’étire autant que les idéaux s’érodent… Beaucoup ne combattent en effet plus que pour leurs camarades de bataillon, et pour que toutes celles et ceux déjà tombés ne le furent pas en vain… Pour ces co

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L’accès à ces républiques est pour les étrangers de plus en plus restreint, même si au centre-ville de Donetsk, la guerre n’est plus vraiment visible : depuis 2014, les voitures ont réinvesti les avenues, les militaires n’y sont plus visiblement armés, les affiches à la gloire des héros de la république ont fait place à des panneaux publicitaires, les magasins sont fournis, les étudiants qui s’embrassent ont parfois les cheveux multicolores, dans une nuit qui ne résonne plus des bombardements entrants et sortants. Les seuls indices du conflit en cours sont les nombreuses vitrines encore vides, les immeubles fermés à clef, ou la sirène du couvre-feu qui résonne encore tous les soirs. La guerre, « la vraie », est circonscrite à la ligne d’un front long de 300 km, à l’accès plus restreint encore.
À quelques minutes de voiture des bars et des boutiques à la mode, on redécouvre en effet le Verdun de nos livres d’école: dans les villages encore bombardés par l’armée ukrainienne ou ses bataillons nationalistes, ne restent que quelques vieux civils accrochés à leurs jardins, et entre deux maisons éventrées, des soldats séparatistes, locaux où volontaires venus de Russie et d’ailleurs, poursuivent depuis des caves et des tranchées un combat qui s’étire autant que les idéaux s’érodent… Beaucoup ne combattent en effet plus que pour leurs camarades de bataillon, et pour que toutes celles et ceux déjà tombés ne le furent pas en vain… Pour ces co

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À quelques minutes de voiture des bars et des boutiques à la mode, on redécouvre en effet le Verdun de nos livres d’école: dans les villages encore bombardés par l’armée ukrainienne ou ses bataillons nationalistes, ne restent que quelques vieux civils accrochés à leurs jardins, et entre deux maisons éventrées, des soldats séparatistes, locaux où volontaires venus de Russie et d’ailleurs, poursuivent depuis des caves et des tranchées un combat qui s’étire autant que les idéaux s’érodent… Beaucoup ne combattent en effet plus que pour leurs camarades de bataillon, et pour que toutes celles et ceux déjà tombés ne le furent pas en vain… Pour ces co

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Les prochaines élections présidentielles en Ukraine se tiendront le 31 mars prochain, et outre le redressement d’un pays fébrile économiquement, socialement et ethniquement, les candidats auront aussi la charge de résoudre la guerre civile à l’Est du pays, où le gouvernement actuel combat toujours les républiques auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk, qu’il considère comme une simple « opération anti-terroriste » depuis bientôt cinq ans…
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L’accès à ces républiques est pour les étrangers de plus en plus restreint, même si au centre-ville de Donetsk, la guerre n’est plus vraiment visible : depuis 2014, les voitures ont réinvesti les avenues, les militaires n’y sont plus visiblement armés, les affiches à la gloire des héros de la république ont fait place à des panneaux publicitaires, les magasins sont fournis, les étudiants qui s’embrassent ont parfois les cheveux multicolores, dans une nuit qui ne résonne plus des bombardements entrants et sortants. Les seuls indices du conflit en cours sont les nombreuses vitrines encore vides, les immeubles fermés à clef, ou la sirène du couvre-feu qui résonne encore tous les soirs. La guerre, « la vraie », est circonscrite à la ligne d’un front long de 300 km, à l’accès plus restreint encore.
À quelques minutes de voiture des bars et des boutiques à la mode, on redécouvre en effet le Verdun de nos livres d’école: dans les villages encore bombardés par l’armée ukrainienne ou ses bataillons nationalistes, ne restent que quelques vieux civils accrochés à leurs jardins, et entre deux maisons éventrées, des soldats séparatistes, locaux où volontaires venus de Russie et d’ailleurs, poursuivent depuis des caves et des tranchées un combat qui s’étire autant que les idéaux s’érodent… Beaucoup ne combattent en effet plus que pour leurs camarades de bataillon, et pour que toutes celles et ceux déjà tombés ne le furent pas en vain… Pour ces co

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À quelques minutes de voiture des bars et des boutiques à la mode, on redécouvre en effet le Verdun de nos livres d’école: dans les villages encore bombardés par l’armée ukrainienne ou ses bataillons nationalistes, ne restent que quelques vieux civils accrochés à leurs jardins, et entre deux maisons éventrées, des soldats séparatistes, locaux où volontaires venus de Russie et d’ailleurs, poursuivent depuis des caves et des tranchées un combat qui s’étire autant que les idéaux s’érodent… Beaucoup ne combattent en effet plus que pour leurs camarades de bataillon, et pour que toutes celles et ceux déjà tombés ne le furent pas en vain…
Lire le reportage associé. « Les séparatistes en Ukraine: guerre épaisse. »
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