Kaboul : le chantier de la guerre
La guerre est un étrange chantier. De destruction et de construction. J’avais quitté Kaboul avec le souvenir d’une ville fortifiée comme une banque, je retrouve la même banque entourée de nouvelles fortifications propres aux bunkers. Partout, de part et d’autre des rues, des blocs de béton de plus d’une tonne empilés sur trois à quatre mètres de hauteur, posés à la queue leu-leu, forment d’immenses palissades, épaisses et laides, seules protections efficaces contre les voitures piégées. Le moindre parking de caserne ou d’une simple entreprise est entouré de conteneurs empilés, couleur verte, rouge ou marron, qui masquent la vue aux assaillants et protègent des tirs de roquette RPG. A chaque poste de contrôle…..Lire la suite des « Carnets d’un grand reporter » de Jean Paul Mari.
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