L’Algérie, mon pays. Photos. « Le temps suspendu ».

Pendant trois ans, entre 1990 et 1993, j’ai obtenu un visa d’écrivain et entrepris de traverser le pays d’est en ouest afin de montrer, avec un appareil photo et un carnet de notes, la dépression qui empoisonne, à petit feu, toutes les régions algériennes, jusqu’en Kabylie.

Accompagnés de trois « amis » armés dont je soupçonne que l’un d’eux travaillait pour la sécurité intérieure, j’ai pu témoigner de l’état du pays en prenant le parti de ne pas photographier les hommes en armes, Ninjas ou soldats de l’armée régulière, pour me consacrer uniquement à la population.