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Pierre de Vallombreuse

Pierre de Vallombreuse, né à Bayonne, ressent très tôt l’envie d’être un témoin de son temps au contact de Joseph Kessel, grand ami de ses parents.

En 1984, il rentre à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris avec l’idée de faire une carrière de dessinateur de presse. Mais un voyage à Bornéo l’année suivante va bouleverser le cours de sa vie.Il partage en effet son quotidien avec les Punans, derniers nomades de la jungle.

Il a été secrétaire général de l’Association Anthropologie et Photographie (université Paris VII) créée par Edgar Morin et Jean Malaurie. Il a déjà publié 10 livres et exposé son travail dans des festivals (Les Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles et Visa pour l image )et  des musées. Il collabore régulièrement avec de grands magazines internationaux :

Depuis 1986, ce photographe témoigne inlassablement de la vie des peuples autochtones sur les cinq continents. Il a constitué un fond photographique unique sur 43 peuples en constante évolution, rendant ainsi hommage à la précieuse diversité du monde. Chaque peuple souligne la multiplicité des réponses aux conditions de vie imposées par la nature et l’histoire. La lecture du livre « Tristes Tropiques » de Claude Lévi-Strauss, éclaire sa trajectoire : comme l’anthropologue, Pierre de Vallombreuse nous fait découvrir la réalité complexe de leurs modes de vie et se bat pour le respect et la juste représentation de ces populations fragilisées, dont l’héritage nous est vital.

Son travail est un cri d’alarme. Il se structure autour de grands projets se déroulant sur plusieurs années

Ces populations sont trop souvent les premières victimes de génocides, de guerres, d’idéologies racistes, de prédations économiques, de pénuries alimentaires, de désastres écologiques et de « l’intégration désintégrante » dont parle Edgar Morin. Autant de questions cruciales qui, loin d’être cantonnées à ces territoires plus ou moins reculés, concernent notre humanité.

Prix International Planète Albert Kahn, 2017

 

Inde. « Jharia, quand le monde brûle »

par Pierre de Vallombreuse
L’enfer sur Terre porte un nom : Jharia. Ce territoire du Jharkhand est, historiquement, une terre d’exploitation, l’un des plus gros gisements de charbon d’Inde. Mais il y a une centaine d’années, le feu a pris dans l’une des innombrables galeries de mine creusées dans ses entrailles. Depuis, le foyer se propage.