Jean-Paul Mari présente :
Le site d'un amoureuxdu grand-reportage

Les deux reporters détenus à Niamey, par le gouvernement du Niger ont été libérés.

publié le 08/01/2008 par grands-reporters

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Dernière minute:
Un juge d’instruction a ordonné la libération de Thomas Dandois et Pierre Creisson, les reporters d’Arte détenus depuis le 17 décembre pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Ils devraient sortir cet après-midi.

Deux reporters détenus à Niamey, par le gouvernement du Niger.

Cela faisait plus d’un mois que les journalistes
Pierre Creisson et Thomas Dandois et leur
chauffeur Al hassane étaient détenus à Niamey, au Niger.

Remerciements de Pierre Creisson et Thomas Dandois

«  » Libres !
On est libres. Et c’est aussi grâce à vous !

Des mots. Des pétitions. Des actions. Tous vos petits gestes nous ont permis de retrouver le grand bonheur qu’est la liberté et les petits bonheurs du quotidien.

Les rues de Paris, les moments en famille, avec les amis… Nous savourons chaque instant.

Nos proches aussi ont été très touchés par cet énorme élan d’amour, d’amitié et de solidarité que vous nous avez manifesté.

Vous n’y étiez pas obligés. Vous l’avez fait.

Il nous faut maintenant être à la hauteur. Pour cela, merci, merci, merci.

Thomas et Pierre » » »

Ci-dessous, un rappel des évènements du mois (manifestation, pétition, circonstances de l’arrestation..)

APPEL AU RASSEMBLEMENT SILENCIEUX

Rendez-vous le dimanche 13 janvier 2008, à 17h, sur
l’esplanade du Trocadero,
dans le 16e arrondissement.

Pierre Creisson, Thomas Dandois et leur chauffeur Al
Hassane sont détenus depuis 22 jours déjà à Niamey, au
Niger.

Ils sont accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat, et
risquent la peine de mort, pour avoir tenté de
réaliser un reportage sur la rébellion touareg dans le
nord du pays.

Le Comité de soutien des journalistes pour leur
libération appelle aujourd’hui à un grand
rassemblement de la profession : exprimons ensemble
toute notre solidarité à nos confrères emprisonnés.

Le mot d’ordre de ce rassemblement est strict : pas de
banderoles, pas de dénonciation publique, pas de
manifestation d’agressivité à l’égard du gouvernement
Nigérien.
L’idée, c’est de marquer, de façon sobre, symbolique
et silencieuse, notre soutien à Pierre, Thomas et Al
Hassane.

Rendez-vous le dimanche 13 janvier 2008, à 17h, sur
l’esplanade du Trocadero,
dans le 16e arrondissement.


Le Texte de la pétition pour la liberté de Pierre, Thomas et Al Hassane

«  »Parce que Pierre Creisson et Thomas Dandois, ont été arrêtés le 17 décembre 2007 et incarcérés le 21 décembre 2007 au Niger, dans le camp pénal de Kollo, au sud de Niamey, avec leur chauffeur Al Hassane Abdourahmann.

Parce qu’ils sont accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat, crime passible, selon la loi nigérienne, de la peine de mort.

Parce que leur seule faute est d’avoir violé l’interdiction faite par le pouvoir nigérien d’aller dans la région du Nord, où sévit une rébellion armée Touareg, alors qu’ils réalisaient un reportage pour la chaîne franco-allemande Arte, peu suspecte d’amateurisme et dont le but était de comprendre, sans parti-pris.

Parce que Pierre Creisson et Thomas Dandois sont deux journalistes reconnus par la profession pour leur sérieux, leur objectivité et le respect des règles déontologiques.

Parce que les familles de Pierre et Thomas, leur associé, le rédacteur en chef d’Arte reportage, Robert Menard, secrétaire général de Reporters Sans Frontières ont tous dénoncé la disproportion entre le peine encourue et la réalité de ce qui peut être reproché au deux journalistes, appelé à la clémence de la présidence nigérienne et que cet appel est resté pour l’instant sans écho.

Je rejoins cet appel et soutiens l’action entreprise par le collectif « Solidarité pour Pierre, Thomas et Al Hassane », afin qu’ils soient traités dans le respect des droits de l’homme, de la liberté d’expression et que le Niger fasse preuve de clémence dans le jugement de leurs actes.  »

Vous pouvez d’ores et déjà
signer la pétition pour la libération de Pierre
Creisson, Thomas Dandois et Al Hassane


REPORTERS EN DANGER