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« Quand j’ai reçu cette lettre envoyée depuis la prison de Silivri… »

Bloc-Notes publié le 18/11/2016 | par Jean-Paul Mari

Il y a un an, le journaliste turc Can Dündar, alors rédacteur en chef du journal Cumhuriyet, recevait à Strasbourg le prix Reporters sans frontières TV5 Monde pour la liberté de la presse.

Neuf jours plus tard, il était jeté en prison par le pouvoir turc.


TURQUIE.

Cri d’alerte de RSF « la liberté de la presse y est en voie de disparition »

Le journaliste Can Dündar emprisonné.

«  » Chers amis,

Si vous m’aviez posé la question il y a un an, je vous aurais répondu qu’il y avait encore en Turquie une part de liberté pour la presse. Il existait une société civile qui pouvait s’opposer. Aujourd’hui, ma réponse est catégorique : la liberté de la presse y est en voie de disparition. Mais nous ne nous contentons pas de déplorer, nous agissons.

Lorsque Can était en prison à Silivri, il nous avait envoyé une lettre dans laquelle il remerciait toute l’équipe de Reporters sans frontières pour l’énergie déployée afin de le faire libérer. Nous pouvions y lire ces mots qui nous étaient adressés : « Je sais que si je suis libéré bientôt, ce sera grâce à votre soutien et votre solidarité inépuisables. »*

Je vais être clair : notre bureau Assistance est en sous-effectif, notre bureau est débordé par les appels au secours des journalistes turcs fuyant la répression. Pour faire pression sur les gouvernements, les pouvoirs financiers, les mafias, pour porter assistance aux journalistes et médias en danger en Turquie et partout dans le monde, nous avons besoin de fonds !

Merci encore pour votre soutien, »

A très vite,

Lucie

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