Tarek, 21 ans, de Homs à Athènes, le voyage du froid
Tarek ne veut pas d’images de lui. Ni de trois-quarts, ni de dos, ni les mains, ni les pieds. Rien. Tarek est encore terrorisé. Il arrive de Bab Sbaa, quartier de Homs, en Syrie.
Tarek a 21 ans. Une tête d’étudiant grec, français, italien ou syrien. Il est grand, mince, pâle, porte une barbe d’adolescent, un jean, une polaire et a toujours froid. Dans son quartier à la sortie de Homs, il étudiait l’économie quand la guerre civile a éclaté. A l’âge d’être enrôlé dans l’armée d’Assad, Tarek se dérobe. Déserteur, donc recherché…Lire la suite dans les « Carnets d’un grand reporter ».
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