« Vivre à Marseille ». Images de la ville blanche.

Comment parler de Marseille sinon avec humour et tendresse ? Qui cache un profond amour pour cette ville blanche sous le soleil, à la population bruyante et métissée. Prendre le temps de fixer un visage, un regard, une ombre. De nous éblouir de sa lumière éclatante.
Ne pas hésiter à revisiter les clichés pour en faire des images fortes. La parcourir pendant dix ans, la quitter, et revenir trente-cinq ans après, pour prolonger l’histoire d’amour. Le temps passe. Que reste-t-il de Marseille ? Tout.
Elle est là, intacte et renouvelée. Son port, ses accents, ses cultures mêlées, son ouverture sur le monde et sa capacité à accueillir l’altérité, en ouvrant les bras ou en serrant les poings, sa vieillesse pagnolesque et sa jeunesse bouillonnante.
Marseille n’est pas une ville, c’est un continent. Que Patrick Mesner explore au long cours avec le cœur de l’amoureux et un œil précis, sans concessions.