Capitales d’Afrique
« EDOARDO L’AFRICAIN »
Abidjan, Conakry, Dakar, Lomé, Cotonou, Lagos, Yaoundé, Libreville, Addis-Abeba, Djibouti… Scènes de rues, de marchés, épisodes de la vie domestique… la plume d’Edoardo di Muro n’a manqué aucun détail pour décrire la vie des capitales d’Afrique. Ces véritables œuvres d’art à valeur documentaire retracent l’itinéraire africain d’un artiste hors du commun.
Edoardo Dimuro est né en 1944 à Cuneo dans le Nord de l’Italie au pied des Alpes.
Son premier métier de garde-forestier lui développe son goût pour la nature qu’il confirmera
quand il sera plus tard ranger dans le parc de la Comoé en Cote d’Ivoire.
Engagé dans la marine il débarque en 1973 au Nigéria et pendant plus d’un quart de siècle il ne quittera plus le continent africain qu’il parcourt du Nord au Sud et d’Est en Ouest.
Il traverse des pays blessés par la guerre, affaiblis par l’exode rural massif et gangrénés par une urbanisation anarchique au milieu de laquelle survit une population experte en débrouille.
« EDOARDO L’AFRICAIN »
Abidjan, Conakry, Dakar, Lomé, Cotonou, Lagos, Yaoundé, Libreville, Addis-Abeba, Djibouti… Scènes de rues, de marchés, épisodes de la vie domestique… la plume d’Edoardo di Muro n’a manqué aucun détail pour décrire la vie des capitales d’Afrique. Ces véritables œuvres d’art à valeur documentaire retracent l’itinéraire africain d’un artiste hors du commun.
Edoardo Dimuro est né en 1944 à Cuneo dans le Nord de l’Italie au pied des Alpes.
Son premier métier de garde-forestier lui développe son goût pour la nature qu’il confirmera
quand il sera plus tard ranger dans le parc de la Comoé en Cote d’Ivoire.
Engagé dans la marine il débarque en 1973 au Nigéria et pendant plus d’un quart de siècle il ne quittera plus le continent africain qu’il parcourt du Nord au Sud et d’Est en Ouest.
Il traverse des pays blessés par la guerre, affaiblis par l’exode rural massif et gangrénés par une urbanisation anarchique au milieu de laquelle survit une population experte en débrouille.
Pour donner plus d’ampleur aux détails de ses dessins Edoardo Dimuro travaille toujours sur le même grand format de feuille ,70 par 50 centimètres.Et c’est avec poésie qu’il décrit de la pointe de sa plume trempée à l’encre de Chine la vie quotidienne des petites gens.
Les décors, l’architecture, les paysage ont la finesse d’un Gustave Doré, et ses personnages la truculence, la suavité d’ un Robert Crumb. Sa description du marché Adjamé d’Abidjan en est la meilleure illustration.
Dessinateur reporter il révèle dans ses scènes de rue la véracité du carrefour social africain.
Il a été le premier témoin d’une Afrique non exotique loin des catalogues de voyages touristiques.
Résident depuis 40 ans à Dakar il est considéré par les africains comme un des leurs .
En témoigne l’amitié qu’il a nouée avec de nombreux artistes du continent comme le prix Nobel Wole Solynka, Sembene Ousmane, les regrettés Francis Bebey et Fela Kuti ou Manu Dibango pour qui il a réalisé une pochette de disque.
Edoardo Dimuro a exposé dans la plupart des centres culturels ou instituts français d’Afrique .
Mais sa reconnaissance en Europe n’est pas encore faite malgré la publication de deux livres de ses dessins: « Afrique » chez Hatier en 1990,épuisé, et « Capitales africaines » chez Sépia, encore disponible chez l’auteur.
En 1979 , grâce à son amitié avec Georges Wolinsky, Edoardo Dimuro a été le premier européen a publié dans « Charlie mensuel » une bande dessinée sur l’Afrique au titre évocateur « Une farce africaine ».
Un exercice qu’il reprend 30 ans plus tard avec la publication aux éditions Roymodus de « Noir et blanc en couleurs « ( également disponible chez l’auteur) qui raconte les déboires de Tyara,jeune Bassari du Sud du Sénégal, parti chercher l’aventure en Europe. Il vient d’en terminer le deuxième volet, « L’esprit de la savane ».