Elections en Georgie. Les pro-russes descendent dans la rue
À la veille des élections, la Géorgie se trouve face à un choix crucial : se rapprocher de l’Europe ou céder aux pressions russes

À la veille des élections en Géorgie, prévues pour 2024, le pays se trouve à un carrefour politique crucial, marqué par des tensions internes et des aspirations européennes. Dirigée depuis 2012 par le parti « Rêve géorgien », parti accusé d’être pro russe par les occidentaux et les pro européens géorgien (dont la présidente Salomé zurabishvili). Les partisans du « Rêve Georgien » sont aussi anti LGBT et soutenus par l’église orthodoxe. A leur tête, Bidzina Ivanishvili, un ancien oligarque ayant construit sa fortune en Russie
La Géorgie connaît une scène politique polarisée entre le pouvoir en place et l’opposition pro-occidentale menée par le Mouvement national uni, ancien parti de Mikheil Saakachvili. Ce dernier, ex-président emprisonné, reste une figure clé malgré son absence physique de la scène publique.
Le pays est en proie à des tensions croissantes entre ceux qui poussent pour une intégration européenne, et les forces politiques prônant un maintien des relations étroites avec la Russie. Récemment, une vaste manifestation pro-européenne a rassemblé des dizaines de milliers de Géorgiens à Tbilissi, réclamant un engagement clair envers l’Union européenne. L’élan européen est soutenu par une grande partie de la population, mais la classe dirigeante semble plus hésitante, notamment face à la pression croissante de Moscou.
Dans ce contexte, le parti « Rêve géorgien » a organisé une contre-manifestation, marquant sa propre démonstration de force dans les rues de la capitale ( Photos ). Un pays divisé, deux visions d’avenir, et des élections déterminantes pour la trajectoire géopolitique de la Géorgie.
Reportage Photos Alexandre Larcan




























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