« Chez moi, c’est verrouillé, blindé dans ma tête, donc il ne faut pas ouvrir ». Ainsi parle Patrick Chauvel avec l’autodérision qu’on lui connait quand il évoque à Visa pour l’Image son demi-siècle de reportages de guerre. Du Vietnam à l’Ukraine en passant par l’Irak, l’Afghanistan ou les dictatures d’Amérique latine, il a vécu toutes les formes de conflits que notre planète a dû affronter durant ces dernières décennies.
Mais l’être humain est-il capable d’absorber autant d’images de mort et de violence sans être lui-même affecté ?La réponse pourrait se trouver dans le regard de ces photographes de guerre que nous présente Alizé Le Maoult avec son expo « Ce que leurs yeux ont vu: les héritiers de Robert Capa…