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Funérailles de Shireen Abu Akleh, journaliste palestinienne: la police israélienne charge le convoi.

publié le 14/05/2022 | par grands-reporters

Voici un bref tour d’horizon du dossier sur la mort de la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh (vidéos et photos). Voir aussi le communiqué du Prix Albert Londres.

La journaliste, 51 ans, a été tuée d’une balle en pleine tête alors qu’elle couvrait un raid israélien à Jenine et était clairement identifiée par un gilet marqué de l’inscription « Presse ».

Shireen Abu Akleh, journaliste très connue en Palestine- Israël travaillait pour la chaine Al Djazira.

Lors de ses funérailles, la police israélienne a attaqué le convoi funèbre.

Depuis septembre 2000, RSF a recensé trente-cinq professionnels de la presse tués et au moins cinquante-huit cas de journalistes blessés par balles, très souvent par des tirs israéliens.

 

 

14 mai 2022 Les funérailles de la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh ont été marquées, vendredi 13 mai, par une violente charge de la police israélienne au départ du cortège funèbre. Un incident largement critiqué par l’Union européenne et la Maison Blanche. De son côté, le Conseil de sécurité de l’ONU a « fermement condamné » le meurtre  Shireen Abu et réclamé « une enquête immédiate, approfondie, transparente et impartiale » sur cette affaire.

France 24

 

TV5 Monde

 

The Moment an Al Jazeera Journalist is KILLED in West Bank

On Demand News

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Al Jazeera
MSNBC

 

Attaque du convoi funéraire – AMMAR AWAD/Reuters

 

Les obsèques de la journaliste palestinienne – Shireen abu Akleh. ( Phto FPA ) Postée par Thierry Oberlé

 

 

COMMUNIQUE DU PRIX ALBERT LONDRES

 

La vérité pour Shirine Abou Akleh

Au moment même des adieux, le monde a pu voir les images qui témoignent de la violence des événements. Le cercueil de la journaliste Shirine Abou Akleh, sortait de l’enceinte de l’hôpital Saint Joseph de Jérusalem lorsque la foule venue lui rendre un dernier hommage a été brutalement dispersée.
Comme un accablement supplémentaire, une volonté de vérité hurlante, après la mort tragique de la reporter américano-palestinienne d’Al Jazeera.
C’était le 12 mai dernier lors d’un raid israélien qu’elle couvrait. Une balle au visage alors que la journaliste arborait pourtant la mention PRESSE sur son gilet pare-balles.
Cet événement s’inscrit tristement dans une longue liste de violences contre la presse en Israël-Palestine. Il intervient près d’un an jour pour jour après le bombardement de la tour Jalaa, où étaient situés les bureaux de l’agence AP et d’Al Jazera dans la bande de Gaza.
Seule une enquête indépendante permettra de déterminer l’origine du tir et d’éviter qu’une telle horreur ne se reproduise.
Le Prix Albert Londres partage cette même exigence de vérité. La journaliste documentait depuis si longtemps les événements du conflit israelo-palestinien. Reporter de terrain, elle témoignait en œuvrant pour l’établissement des faits. Cette mort doit à son tour être documentée par une instance de justice indépendante. On ne saurait s’en tenir à la dénégation de versions contradictoires, et à terme au silence.


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