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benoit Heimermann

Grand reporter à « L’Equipe Magazine » depuis dix-huit ans. A participé précédemment aux aventures du « Matin » (1977-1985) et de « Sport » (1987-1988). A couvert tous les grands événements sportifs internationaux (Jeux Olympiques, Coupes du Monde de football, tournois du Grand Chelem de tennis et de golf, Coupe de l’America, Super Bowl, etc.) à de très nombreuses reprises. Auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur des thèmes variés. Est également l’auteur d’une demi-douzaine de documentaires télévisés . Prix de la fondation Mumm 1998 pour une série de reportages consacrés à Muhammad Ali.

Chez les maîtres du Ping

par benoit Heimermann
Paradoxe de l’histoire et de la géographie : les Chinois qui ignoraient tout du tennis de table il y a cinquante ans sont devenus inabordables. Explications à la veille des championnats du monde.

Le taureau par les cornes.

par benoit Heimermann
Un ordre murmuré, une porte libérée : il n’en faut pas davantage pour que la danse commence. Furieuse et enragée. Impétueuse et désordonnée. Qui, invariablement, prévient un torrent de muscles en fusion, deux naseaux dilatés par l’effroi et quatre sabots désordonnés à l’extrême. A Cheyenne (Wyoming), dans un décors de western plus vrai que nature, les taureaux bouillent, fulminent, explosent. Plus surprenant encore : ils volent ! Et n’envisagent leur exercice qu’en état de lévitation. Touchent-ils un tant soi peu le sol qu’ils éprouvent, dans la seconde, le besoin de l’abandonner au plus vite, de rebondir de plus bel, et de faire oublier, au bout du compte, leur statut de mastodonte. Un containeur monté sur ressorts, un cuve de mazout transformée en hélicoptère, à n’en pas douter, s’exécuteraient de semblable façon. En feignant d’ignorer leur poids. Comme un pied de nez existentiel à l’ordre du monde. La preuve par le mouvement que l’obésité est tout sauf une condamnation.

Mike Tyson, le boxeur en peluche

par benoit Heimermann
Pauvre petit ours en peluche! Le voilà condamné à boxer à vie, robocop sans tête, au son de la musique rap qui rythme la vie des gosses de Brooklyn, un tempo puissant mais heurté, incohérent, aussi paumé que violent, dépassé par la révolte qu'il n'a pas su incarner.