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benoit Heimermann

Grand reporter à « L’Equipe Magazine » depuis dix-huit ans. A participé précédemment aux aventures du « Matin » (1977-1985) et de « Sport » (1987-1988). A couvert tous les grands événements sportifs internationaux (Jeux Olympiques, Coupes du Monde de football, tournois du Grand Chelem de tennis et de golf, Coupe de l’America, Super Bowl, etc.) à de très nombreuses reprises. Auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur des thèmes variés. Est également l’auteur d’une demi-douzaine de documentaires télévisés . Prix de la fondation Mumm 1998 pour une série de reportages consacrés à Muhammad Ali.

L’anguille a surnagée

par benoit Heimermann
L’intéressé prend bel et bien l’eau. Mouline et frappe comme il peut. Seul au monde au cœur de la piscine olympique de Sydney. Victime désignée. Proie facile. Qui, au-delà de la farce, éveille de vieux fantômes : la lutte des...

Sur les chapeaux de roue

par benoit Heimermann
Même si 35% de sa population vit avec moins d’un euro par jour, l’Inde ne rêve que de croissance et de progrès. Avec quelques sérieux arguments à faire valoir. L’automobile en particulier, nouvel Eldorado, qui fait tourner les têtes et les roues d’un continent tout entier. Voyage, chaotique et pétaradant, au pays du moteur roi.

Les anti-Jeux de Pékin

par benoit Heimermann
C’est un stade perdu sur les hauteurs de Dharamsala, à dix heures de route de New Delhi, aux pieds des Himalaya. Une escale champêtre ceinte de tribunes de gosses pierres qui domine la capitale des Tibétains en exil. Le Dalaï...

Jeux Tibétains

par benoit Heimermann
“ Apprendre ” et “ servir ” : les trente et quelques héros des premiers Jeux tibétains de l’histoire, organisés en ces lieux à la mi-mai, n’ont pas fait autre chose. Si l’essentiel est de participer, Dakpa, Dhondup, Tso, Kyi,...

Hongrie: Le bain de jouvence

par benoit Heimermann
Si le water-polo est un havre sans importance, une activité marginale, un épiphénomène, il ne pouvait élire domicile plus approprié : une forteresse de briques rouges, plantée à l’extrémité d’une île, elle-même amarrée au beau milieu de Danube, en plein cœur de Budapest. La piscine du parc Marguerite est comme coupée du monde. C’est une joyeuse marmite où bouillonne quelques recettes de grand-mère et s’ébrouent autant de fiers à bras occupés à répéter une danse venue d’un autre temps.

A la recherche du palais perdu.

par benoit Heimermann
Dans les sous-sols de sa maison, quartier Saint Léonard à Montréal, Denis Brodeur veille sur une curieuse caverne d’Ali Baba : un amoncellement de souvenirs et de trophées divers, des boîtes et des livres empilés en strates infinies, mais aussi...

GB: Coeur de cible

par benoit Heimermann
Un sport de cousette, les “ darts ” ? Vous n’y êtes pas du tout. C’est un spectacle, un vrai. Avec ses accents à la Blues Brothers, ses bras agités en tous sens et ses claques à répétition. Avec ses...

Lutteurs d’espoir

par benoit Heimermann
Alentours, le quartier respire la poussière et collectionne les embouteillages. Le nord-ouest de la cité sans fin est vivant mais pauvre. De l’autre côté de la rue, un lycée à “ l’anglaise ”, avec uniformes et cravates assortis, tente de...

Dans la mecque de la voile

par benoit Heimermann
VILLAGE GLOBAL. Simon Gundry est un cube. Aussi haut que large. Reconverti dans la maçonnerie, mais qui, jamais, n’a coupé les ponts avec ses antécédents maritimes. Sa maison est un paquebot, ses cinq fils portent des prénoms récoltés au gré de ses escales au tour du monde et, depuis la terrasse qui jouxte sa chambre à coucher, il embrasse la baie d’Hauraki, ses 5 îles et ses 152 rochers.

Avec les Sumos de Tokyo

par benoit Heimermann
Ils habitent un lieu suspendu. Une bulle imperméable, coupée des réalités extérieures. Dehors, la ville bruisse sans discontinuer. Devantures électriques, robots multifonctions, lumières psychédéliques : Tokyo s’agite et s’affaire. Les sens forcément tournés vers l’avenir, le progrès et l’anticipation. A l’intérieur, le temps est arrêté. Congelé. Paralysé. Comme mis entre parenthèses. Qui protège un repaire de six mètres sur six, au sol battu d’argile et de sable, tapissé de bois brut, éclairé par deux maigres vasistas et agrémenté d’un modeste radiateur électrique. Une retraite chiche et ascétique, sans ornement ni surenchère. Une chapelle pour tout dire. Un sanctuaire où flotte une sérénité et une quiétude héritées d’un autre siècle. Un royaume du vide. Un temple de l’épure.