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Prix Bayeux-Calvados des Correspondants de guerre

Bloc-Notes publié le 11/04/2014 | par Jean-Paul Mari


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Aujourd’hui cela fait 310 jours que Didier François et Edouard Elias sont otages en Syrie, pour Nicolas Hénin et Pierre Torres, 290 jours, nous n’oublions pas également Samir Kassab, James Foley, Haboud Haddad et tous les autres… La guerre en Syrie vient d’entamer sa quatrième année, le dernier bilan de l’OSDH (l’Observatoire syrien des droits de l’homme) fait état de plus de 150 000 morts et les images deviennent rares.

En Ukraine, en Centrafrique, mais aussi toujours en Afghanistan, le travail des journalistes reste extrêmement dangereux, la preuve avec la mort il y a quelques jours d’Anja Niedringhaus photographe allemande qui travaillait pour Associated Press. Sa collègue canadienne Kathy Gannon qui l’accompagnait a été elle grièvement blessée.

Témoigner à tout prix. Raconter. Encore et encore. Sans relâche. Faire savoir, c’est l’unique objectif des correspondants de guerre. C’est cet engagement des reporters, de ces femmes et ces hommes de terrain que le Prix Bayeux-Calvados veut saluer. Un hommage à ceux qui ouvrent notre regard sur le monde.

Du 6 au 14 octobre prochains, le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre célèbre sa 21e édition. Durant une semaine, l’actualité internationale est au cœur de nombreux rendez-vous à Bayeux : expositions inédites, soirées débats, projections, salon du livre, rendez-vous scolaires. Des rencontres, des échanges entre le public et les grands reporters qui témoignent au quotidien des violences du monde.


Jon Randal, président du jury

C’est un journaliste et écrivain américain, spécialiste du Moyen-Orient qui préside les travaux du jury cette année. Grand reporter, correspondant de guerre, Jonathan Randal a travaillé pour le Washington Post pendant plus de 30 ans sur presque tous les conflits dans le monde. Ses livres sont des ouvrages remarquables salués par la profession, et traduits dans plusieurs langues.

Journalistes : envoyez vos reportages dès maintenant et jusqu’au 10 juin

Les reportages photo, radio, télévision et presse écrite traitant d’une situation de conflit ou d’un fait d’actualité concernant la défense des libertés et de la démocratie doivent être envoyés avant le 10 juin prochain en vue de la sélection 2014. Ils doivent avoir été réalisés entre le 1er juin 2013 et le 31 mai 2014, et concourent chacun pour une dotation de 7000 €.
Pour la nouvelle catégorie web journalisme créée en 2011 grâce au soutien de Nikon, le reportage multimédia doit avoir été diffusé sur Internet ou sur tablette tactile entre le 1er juin 2013 et le 31 mai 2014.
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Dix prix sont remis :

Sept trophées attribués par le jury international :
• Trophée Presse écrite – Prix du Conseil général du Calvados – 7000€
• Trophée Télévision – Prix de la Région Basse-Normandie – 7000€
• Trophée Radio – Prix du Comité du Débarquement – 7000€
• Trophée Photo – Prix Nikon – 7000€
• Prix Scam Télévision grand format – 7000 €
• Trophée Web Journalisme – Prix Nikon – 7000€
• Prix du jeune reporter – parrainé par CAPA Télévision – 3000€

Trois prix spéciaux :
• Le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite) – 4000 €
• Le Prix du Public (photo) parrainé par l’Agence Française de Développement – 3000 €
• Le Prix des Lycéens Basse-Normandie/Fondation Varenne (télévision) – 3000 €

L’Agence Française de Développement parraine le prix du public

En 2014, l’Agence française de développement (AFD) s’associe au Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. La violence sociale et politique, liée à l’extrême fragilité de certains États et sociétés, représente un défi majeur pour l’aide internationale.

Parce ce qu’il n’existe pas de sécurité sans développement et de développement sans un minimum de sécurité humaine, l’AFD accompagne le processus de transition économique et social de pays confrontés à des situations de crise, un terme qui recouvre des problématiques parfois très différentes, qu’il s’agisse d’intervenir en Centrafrique ou au Mali, en Afghanistan, en Irak ou dans les différents territoires affectés par la crise syrienne.

En s’associant au Prix du public du meilleur reportage photo, l’AFD souhaite valoriser le travail des reporters qui, par le prisme de la photographie, donne à voir l’une des réalités du terrain d’intervention des acteurs du développement. Etablissement public et agence gouvernementale, l’AFD œuvre depuis plus de soixante-dix ans pour combattre la pauvreté, favoriser le développement et réduire les inégalités dans les pays du Sud et dans l’outre-mer, à travers un réseau de 70 agences et bureaux de représentation.

Rappel Règlement

Rappel :

– Prix du jeune reporter : Le Prix du jeune reporter concerne une catégorie différente chaque année. En 2014 : la catégorie concernée est la photo. Comme il s’agit d’une catégorie différente selon les années, le reportage présenté devra être réalisé entre le 1er juin 2012 et le 31 mai 2014.

– Catégorie télévision : la durée de reportage doit être comprise entre 1’30 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

– Catégorie radio : la durée de reportage doit être comprise entre 1 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

– Catégorie photo : la candidature est constituée d’un seul reportage comportant 8 à 15 photos.

– Catégorie télévision grand format : la durée de reportage doit être comprise entre 6 et 30 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

– Catégorie presse écrite : la candidature est constituée d’un article ou d’une série de un à cinq articles sur le même sujet. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été publié.

– Catégorie web journalisme : la candidature concerne tout reportage multimédia conçu pour les supports numériques (internet, tablettes) qu’il soit linéaire ou non.

Jon Randal, Président du jury

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Grand reporter, correspondant de guerre pour le Washington Post pendant plus de trente ans, Jonathan Randal est un spécialiste du Moyen-Orient mondialement reconnu.
Auteur de « Oussama, la fabrique d’un terroriste » et de « La guerre de mille ans ». Ses livres sont des ouvrages très remarqués et sont traduits dans plusieurs langues.
Jonathan Randal a passé la plupart de sa carrière au Washington Post, d’abord à Paris comme correspondant, puis couvrant les guerres de l’Afrique subsaharienne au Moyen-Orient. Il a aussi travaillé pour Time Magazine et le New-York Times.

Né en 1933 à Buffalo, dans l’Etat de New York, Jonathan Randal a commencé sa carrière de grand reporter en 1961 pour Time Magazine. Il va couvrir alors l’Algérie, le Maroc, le Congo, l’Egypte, le Liban.
A partir de 1965, il travaille pour le New-York Times, ses reportages l’amèneront en République Dominicaine, Haïti, au Vietnam jusqu’en 1967. Puis il est nommé correspondant à Varsovie en Pologne pour couvrir l’Europe de l’Est.

En mars 1969, il rejoint le Washington Post pour une trentaine d’années. Il sera correspondant à Paris, puis il va continuer à couvrir les guerres, l’Indochine, l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient. Il a passé beaucoup de temps en Iran, pendant et après la révolution islamique de janvier 1979, également au Liban entre 1975 et 1985. Il a également couvert la Bosnie, le Rwanda, le Congo…

Il vit désormais à Paris. Il a participé l’an dernier à la soirée débat sur Al-Qaïda dans le cadre de la 20e édition du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre.

Bibliographie :
“Oussama : La fabrication d’un terroriste“ Albin Michel (2004)
“La tragédie du Liban“ Grasset (1984)
“Kurdistan: After Such Knowledge, What Forgiveness?” (1998)

Visuel

Le visuel 2014 reprend une photo du reportage primé en 2013. Il s’agit d’un cliché de Fabio Bucciarelli réalisé pour l’Agence France Presse, issu de son reportage «Bataille à mort» réalisé en Syrie en octobre 2012.
© Trophée photo 2013 – Fabio Bucciarelli / AFP
Légende : Un combattant de l’Armée syrienne libre prend position dans le quartier Halabi Suleiman, un bastion des rebelles, lors d’affrontements avec les forces gouvernementales.

Fabio Bucciarelli
Photographe italien, né en 1980, Fabio Bucciarelli travaille essentiellement sur les conflits.
Diplômé en ingénierie et spécialisé dans l’imagerie numérique, Fabio Bucciarelli a débuté sa carrière de photojournaliste en 2009. Il a depuis couvert différents conflits majeurs tels que le Soudan et la Syrie en 2012 ou encore le Mali en 2013, et met l’accent sur les droits de l’homme.

http://www.facebook.com/prix.bayeux

#PBC2014

Découvrez le sujet réalisé par Nikon lors la dernière édition sur www.prixbayeux.org

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Contacts presse : Aurélie VIEL – Marion ORCZYK – Cyrille MALINOSKY – info@prixbayeux.org


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