Jean-Paul Mari présente :
Le site d'un amoureuxdu grand-reportage

Prix Bayeux des correspondants de guerre : le palmarès complet

publié le 10/10/2021 par grands-reporters

Le palmarès

Plus de quarante grands reporters à Bayeux pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (presse écrite) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Verdict.

TROPHÉES ATTRIBUÉS PAR LE JURY INTERNATIONAL

TROPHÉE PHOTO – PRIX NIKON
1er prix : Photographe Birman anonyme – La révolution du printemps – MYANMAR – THE NEW YORK TIMES

Protestors urging police to join the people as thousands gathered to demonstrate in support of the National League for Democracy and against the coup, in Yangon, Myanmar.

TROPHÉE PRESSE ÉCRITE – PRIX DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS
1er prix : Wolfgang BAUER – Among Taliban – AFGHANISTAN – ZEIT MAGAZIN

TROPHÉE RADIO – PRIX DU COMITÉ DU DÉBARQUEMENT
1er prix : Margaux BENN – À Kandhar, des villages entiers sont devenus terrains minés – AFGHANISTAN – EUROPE 1

TROPHÉE TÉLÉVISION – PRIX AMNESTY INTERNATIONAL
1er prix : Orla GUERIN et Goktay KORALTAN – Les tireurs d’élite au Yémen – YÉMEN – BBC

TROPHÉE TÉLÉVISION GRAND FORMAT – PRIX DE LA VILLE DE BAYEUX
1er prix : Damir SAGOLJ et Danis TANOVIC – When we were them –– BIHAC, BOSNIE HERZEGOVINE – AL JAZEERA BALKANS

PRIX JEUNE REPORTER (PRESSE ÉCRITE) – PRIX CRÉDIT AGRICOLE NORMANDIE
1er prix : Thomas D’ISTRIA – Révolution dans la dernière dictature d’Europe – BELARUS – LE MONDE

PRIX DE L’IMAGE VIDEO (TÉLÉVISION ET TÉLÉVISION GRAND FORMAT) – PRIX ARTE / FRANCE 24 / FRANCE T֤ÉLÉVISIONS
1er prix : Damir SAGOLJ et Danis TANOVIC – When we were them – BIHAC, BOSNIE HERZEGOVINE – AL JAZEERA BALKANS

PRIX SPÉCIAUX

PRIX RÉGION NORMANDIE DES LYCÉENS ET DES APPRENTIS (TÉLÉVISION)
1er prix : Orla GUERIN et Goktay KORALTAN – Les tireurs d’élite au Yémen – YÉMEN – BBC

PRIX OUEST-FRANCE – JEAN MARIN (PRESSE ÉCRITE)
1er prix : Wolfgang BAUER – Among Taliban – AFGHANISTAN – ZEIT MAGAZIN

PRIX DU PUBLIC (PHOTO) PARRAINÉ PAR LAGENCE FRANCAISE DE DÉVELOPPEMENT

1er prix : Abu Mustafa IBRAHEEM – Gaza : 11 jours de bombardements – GAZA – REUTERS

Smoke and flames rise from a tower building as it is destroyed by Israeli air strikes amid a flare-up of Israeli-Palestinian violence, in Gaza City May 12, 2021. REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa – UP1EH5C1981J5

 

Le mot de Manoocher Deghati, président du jury international :
« C’est exceptionnel de réunir ainsi quarante professionnels du métier ici à Bayeux. Les débats sont d’une richesse inouïe. Pour nous, reporters de guerre, qui n’avons jamais le temps de nous parler lorsque nous sommes sur le terrain, ce rendez-vous est l’occasion de discuter, de juger, de porter un regard sur notre travail et celui de nos confrères. Ces reportages sont le fruit de nos expériences et les travaux primés le meilleur de la profession. »

 

 

Bayeux, édito 2021, c’est fini. A l’année prochaine !

 

 

 

 

 

 

 

SAMEDI 9 OCTOBRE -18H30  SOIRÉE DE REMISE DES PRIX

Cette soirée, présentée par Nicolas Poincaré, sera l’occasion de faire le point sur l’actualité de l’année écoulée. Elle sera ponctuée de sujets inédits spécialement réalisés pour ce rendez-vous. Le public découvrira également les reportages lauréats, en présence du jury et de
très nombreux journalistes.
Ed Vulliamy, président du jury de la 27e édition
Les lauréats 2020

Pavillon Prix Bayeux Place Gauquelin Despallières
Ouverture des portes à 17 h
RÉSERVATION OBLIGATOIRE AUPRÈS DE LA MAIRIE
dans la limite des places disponibles 02 31 51 60 47

 

Projections de documentaires

 

THE DISSIDENT

Un film de Bryan Fogel • Production Orwell Productions • Distribution Originals Factory

Jamal Khashoggi, journaliste au Washington Post, portait un regard critique sur sa chère Arabie Saoudite et les politiques du prince héritier Mohammed ben Salmane. Le 2 octobre 2018, Jamal Khashoggi est entré dans le consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul et n’en est jamais ressorti.

Sa fiancée et des dissidents du monde entier ont dû réunir les indices sur son meurtre brutal et, dans leur quête obstinée de la vérité, ont révélé une machination internationale perpétrée par le pays même qu’il aimait. D’une puissance effrayante et d’une franchise déchirante, The Dissident est le portrait intime d’un homme qui a tout sacrifié pour la liberté d’expression.

Avec ce film puissant, Bryan Fogel rejoint un groupe de rêveurs du monde entier qui refusent d’étouffer l’œuvre d’un rebelle intrépide qui, même après sa mort, défie ceux qui ont cherché à le faire taire pour toujours.

Voir un extrait

 

DIMANCHE 10 OCTOBRE

Pavillon Place Gauquelin Despallières
Durée : 1 h 54 min
Entrée libre

grands-reporters.com soutient le Prix Bayeux Calvados-Normandie des Correspondants de guerre, le rendez-vous traditionnel et incontournable des grands-reporters qui couvrent les conflits.

Soirée grands reporters – SCAM

EN SYRIE, LA GUERRE EST-ELLE FINIE ?

Aurions-nous raté un accord de paix après dix ans de guerre, cinq cent mille morts, dix millions de déplacés ?
Une élection présidentielle qui confirme Bachar Al-Assad au pouvoir avec 95 % des voix, la reprise des vols directs entre Damas et Dubaï, les puissances du golfe qui avaient exclu le président syrien de la Ligue Arabe encouragent la normalisation des relations avec le régime syrien, le Danemark estime la Syrie désormais sûre pour accueillir les réfugiés ayant fui la guerre, une ambassade grecque de nouveau à Damas, la Hongrie et la Bulgarie qui renouent des liens diplomatiques, l’Europe aurait-elle changé son discours ?

 

Non, l’Union Européenne ne compte pas renouer avec la Syrie. Même si des États Membres entreprennent des démarches en ce sens, non il n’y a aucun accord de paix, et la Syrie est accusée devant le conseil de sécurité des Nations Unies d’avoir utilisé des armes chimiques à 17 reprises. La crise reste géopolitique. D’un côté les États-Unis et l’Europe, de l’autre la Russie et l’Iran. Dans un pays en ruines, le régime syrien bombarde encore la zone d’Idlib où se nichent les dernières poches de la résistance, les tortures ont repris, et les milices s’affrontent. Le pays exsangue souffre de famine, les villes sont détruites, l’économie à l’arrêt et il n’y aucune sécurité.

Alors reposons-nous la question : la guerre en Syrie est-elle finie ?

 

Une soirée préparée et animée par Eric Valmir avec de nombreux témoins

VENDREDI 8 OCTOBRE
Pavillon Prix Bayeux Place Gauquelin Despallières
Ouverture des portes à 20 h
Entrée libre

Exposition

Maryam Ashrafi

S’ÉLEVER AU MILIEU DES RUINES,
DANSER ENTRE LES BALLES

L’exposition “S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles” est le résultat d’un travail de documentation mené par la photographe irano-britannique Maryam Ashrafi depuis 2012 sur les luttes menées par les organisations kurdes et sur la place particulière qu’elles réservent à l’émancipation des femmes.

“Il existe un envers de la guerre. Avant que les combats s’annoncent, il y a en arrière du front la longue attente de celles et ceux qui devront les mener. Puis une fois que les armes se sont tues, reste le silence des ruines. Et ces moments et ces lieux, hors du fracas des armes où l’on ne se bat plus ou pas encore, où l’on ne meurt plus ou pas encore, c’est aussi la guerre. Elle y est chez elle, comme sur les champs de bataille.

C’est là qu’elle creuse sa marque dans les corps, qu’elle s’incruste dans le paysage, qu’elle transforme les hommes et les femmes, qu’elle colle aux pas des enfants. Ce monde intermédiaire, entre la mort qui rôde et la vie qui se poursuit, Maryam Ashrafi le parcourt depuis son premier séjour au Kurdistan en 2012 et n’a cessé de l’arpenter depuis le début de l’affrontement entre les forces kurdes et l’État islamique, en 2014.

 

 

Tout en restant hors du champ de ses photographies, la guerre et son empreinte y sont omniprésentes. Dans les décombres d’une ville à terre comme Kobané, où des combattantes et combattants kurdes syriens ont résisté des mois durant à un siège des djihadistes à l’automne et à l’hiver 2014, elle prend la mesure de l’ampleur du désastre mais aussi de la force de vie de ceux qui s’accrochent aux ruines et tentent de rebâtir. Auprès des combattantes kurdes, Maryam
Ashrafi dit aussi la transformation de la condition des femmes apportée par le mouvement kurde à la faveur de la guerre civile syrienne.

Elle montre ainsi comment, jusque dans l’intime, le champ magnétique de la guerre en vient à faire dévier les existences de ceux et surtout de celles qui y sont soumis pour les changer quand elle ne les détruit pas. À travers son objectif, Maryam Ashrafi raconte des communautés remodelées par les armes, blessées par la guerre mais fondant aussi en leur sein une nouvelle existence collective.“

Allan Kaval

DU 4 AU 31 OCTOBRE

 

AVANT-PREMIERE

SYRIE : DES FEMMES DANS LA GUERRE
Un documentaire de Kamal Redouani

Production Amandine Chambelland / Capa pour France Télévisions

En mars 2011, un vent de révolte souffle sur la Syrie comme dans bon nombre de pays du monde arabe. Ce printemps, porté par la rue, exprime l’espoir d’une nouvelle ère et la fin du régime des Assad qui dure depuis plusieurs décennies. Parmi ceux qui aspirent à cette révolution, les femmes sont aux premiers rangs. Elle se prennent à rêver de changement, de
liberté et de démocratie.

10 ans plus tard, la Syrie est un pays dévasté, enlisé dans une guerre civile qui a fait 500 000 morts et des millions de réfugiés. Pour comprendre cette tragédie, Kamal Redouani a choisi de donner la parole aux femmes, grandes perdantes de cette révolution. Alors qu’elles rêvaient d’un monde
meilleur, d’une société plus juste et plus libre, elles doivent désormais non plus seulement lutter pour leurs idéaux mais aussi pour leur survie et leurs droits fondamentaux. Écrasées par le régime, emprisonnées, violées, elles sont aussi les premières victimes d’une autre force en présence : l’État islamique.

Quatre femmes racontent leurs histoires à travers une décennie de chaos. Marwa avait 14 ans en 2011. Elle a vécu le siège d’Alep, la fuite et donné naissance à deux enfants sur les routes de l’exil. Loubna, fière combattante, a été témoin de l’attaque chimique de la Ghouta. Khaiti, étudiante en médecine, a perdu son frère dans la guerre. Mouna, elle, a dû fuir Raqqa après s’être courageusement opposée à Daesh.

Toutes vivent aujourd’hui en exil. Si certaines rêvent de retour, d’autres d’Europe, toutes considèrent la Syrie qu’elles ont connu et aimé comme un pays englouti, disparu.

Pavillon Place Gauquelin Despallières
Durée : 1 h 10
Entrée libre
La projection sera suivie d’un échange avec Kamal Redouani, réalisateur

 

Projection cinéma

LA VOIX D’AIDA

Un film de Jasmila Žbanic, avec Jasna Djuricic, Johan Heldenbergh, Boris Isakovic

PRIX BAYEUX CALVADOS-NORMANDIE

Srebrenica, juillet 1995. Modeste professeure d’anglais, Aida vient d’être réquisitionnée comme interprète auprès des Casques Bleus, stationnés aux abords de la ville. Leur camp est débordé : les habitants viennent y chercher refuge par milliers, terrorisés par l’arrivée imminente de l’armée serbe.

Chargée de traduire les consignes et rassurer la foule, Aida est bientôt gagnée par la certitude que le pire est inévitable. Elle décide alors de tout tenter pour sauver son mari et ses deux fils, coincés derrière les grilles du camp.

Voir un extrait

2MARDI 5 OCTOBRE h 30
Cinéma le Méliès 12, rue Genas Duhomme

Soirée

 

JEUDI 7 OCTOBRE
50 ans de Médecins Sans Frontières

JOURNALISTES ET HUMANITAIRES : REGARDS CROISÉS EN ZONES DE CONFLITSJournalistes et humanitaires travaillent sur les mêmes terrains. Du Rwanda à la Bosnie, en passant par le Yémen, ils ont été, et sont toujours, les témoins essentiels de crises et de conflits lointains.

Si l’accès aux zones de conflit est traditionnellement un enjeu crucial pour tous deux, la récente montée en puissance des groupes djihadistes, dont certains manifestent une hostilité radicale vis-à-vis des humanitaires comme des journalistes, semble introduire un nouveau degré de complexité. Ainsi, en Afghanistan ou dans les pays du Sahel, la menace d’attaques ou d’enlèvements contribue à limiter leur champ d’action et la compréhension même de ces crises.

Pour MSF, qui travaille au cœur des conflits depuis 50 ans, comme pour les reporters, est-il plus difficile de travailler en zone de guerre aujourd’hui ? Comment soigner ou témoigner, tout en préservant sa sécurité et celle des collègues, des patients, des populations ? Comment aller au plus près des populations victimes de la guerre ? À quelles conditions y aller et quels risques accepter ?

 

 

Soirée préparée et animée par Claude Guibal avec Rony Brauman, Morgan Le Cam, Luc Mathieu…

Pavillon Prix Bayeux

Place Gauquelin Despallières
Ouverture des portes à 20 h

 

Présentation-projection-échanges

 

IRAK, CONFLITS EN SÉRIE

Une rencontre animée par par Virginie Roels, rédactrice en chef de La Chronique d’Amnesty International.
Avec Jean-Pierre Canet, auteur de la série documentaire « Irak, destruction d’une nation »,
Jeanne Sulzer, responsable de la commission juridique d’Amnesty International,
Aymeric Elluin, chargé de plaidoyer Armes, Amnesty International.

Depuis quarante ans, l’Irak est une terre de conflits. Et l’Occident n’est pas neutre
. dans ce chaos. Cette rencontre vous propose un retour sur les divers conflits et sur les implications occidentales, en particulier lors de l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Saddam Hussein.

Voir un extrait du film « Irak, destruction d’une nation »

 

Table ronde
SAMEDI 9 OCTOBRE

Table ronde Amnesty International Auditorium 1, rue de la Bretagne
Entrée libre

« RACONTER LA GUERRE »

Les correspondants de guerre professionnels apparaissent sur les champs de bataille voici presque deux siècles. Cette profession étrange, née avec l’essor des journaux, n’a pas cessé d’évoluer avec l’apparition de nouvelles technologies, la photographie,le film, la radio, la télévision, l’internet. Mais ses principes fondamentaux sont demeurés pratiquement inchangés : y aller, voir, raconter.

Raconter la guerre, livre publié cette année par les éditions des Équateurs, reprend les thèmes de l’exposition organisée à l’occasion de la 25e édition du Prix Bayeux.

Il retrace l’extraordinaire aventure humaine de ces femmes et de ces hommes, qui ont contribué depuis le XIXe siècle jusqu’à nos jours à écrire le brouillon de notre histoire.

Il est présenté en avant-première par l’auteur lors de cette soirée, avec la projection de certains des documents inédits illustrant l’ouvrage.

Raconter la guerre. Une histoire des correspondants de guerre
Auteur : Adrien Jaulmes

MERCREDI 6 OCTOBRE

Halle ô Grains 66, rue Saint-Jean
Ouverture des portes à 20 h 15
Entrée libre
Raconter la guerre. Une histoire des correspondants de guerre
Auteur : Adrien Jaulmes Recherches et documentation

Éditions des Équateurs, 25 €, 256 pages.

EXPOSITION

 

MYANMAR PRINTEMPS 2021

Commissaires d’exposition : Philip Blenkinsop et Damir Sagolj

Les photos de l’exposition Myanmar Printemps 2021 sont le fruit d’énormes efforts et sacrifices de la part d’un groupe de jeunes photojournalistes qui, avec leur appareil photo et leur cœur, ont couvert les événements pendant et après le coup d’État militaire sanglant au Myanmar, pays à l’histoire turbulente, souvent écrite avec le sang de ses propres citoyens.

Il n’y a aucun endroit au monde où le photojournalisme, direct et pur, est aussi important qu’au Myanmar aujourd’hui. Si ces 12 photographes, qui doivent pour l’instant rester anonymes, n’avaient pas risqué leur vie et si ces images n’avaient jamais été prises, les cavaliers de l’apocalypse pourraient facilement continuer à faire ce qu’ils veulent.

Mais ne vivons pas dans l’illusion. Si nous ne regardons pas ces photographies avec attention, le même mal pourrait frapper à notre porte demain. Ces photos sont brutales et dérangeantes, mais réelles et importantes, et nous devons y faire face.

Du 4 au 31 Octobre

Tapisserie de Bayeux – Chapelle 24, rue de Nesmond
Ouvert tous les jours
de10hà12h30 etde14hà18h Ouvertures exceptionnelles vendredi 8 octobre jusqu’à 19 h et samedi 9 octobre de10hà18h (journée continue)
Entrée libre

 

 

PROJECTION CINÉMA

 

LE TRADUCTEUR

Voir la bande-annonce

Réalisé par Rana Kazkaz et Anas Khalaf • Avec Ziad Bakri, Yumna Marwan, David Field, Sawsan Arsheed, Miranda Tapsell • Production Georges Films et Synéastes Films

En 2000, Sami était le traducteur de l’équipe olympique syrienne à Sydney. Un lapsus lors de la traduction le contraint à rester en Australie, où il obtient le statut de réfugié politique. En 2011, la révolution syrienne éclate et le frère de Sami est arrêté pendant
une manifestation pacifique. Malgré les dangers, il décide de tout risquer et de retourner en Syrie pour aller le libérer.

LUNDI 4 OCTOBRE 20 h 30  – Cinéma le Méliès 12, rue Genas Duhomme -Tarif unique : 6,50 € Durée : 1 h 45

 

 

 

 

DU 5 AU 31 OCTOBRE

Exposition

Karim Ben Khelifa

SEVEN GRAMS

En utilisant la réalité augmentée pour expliquer des réalités politiques, économiques et 
techniques, Seven Grams propose, d’une façon radicalement innovante, de découvrir le lien 
entre nos smartphones et les conditions dramatiques dans lesquelles sont extraits certains 
des minerais rares nécessaires à leur fabrication, en particulier en République démocratique 
du Congo (RDC).
Avez-vous déjà eu envie de voir comment fonctionnait votre téléphone ? L’avez-vous déjà ouvert et vous êtes-vous extasié devant ce trésor de technologie qui tient dans le cœur de votre main, dort sous votre oreiller, et que vous touchez plus de 2 600 fois par jour ? Vous êtes-vous déjà demandé comment il était fabriqué et quelles ressources étaient nécessaires à son fonctionnement ?
Seven  Grams est une expérience en réalité augmentée réalisée par le journaliste Karim Ben Khelifa (The Enemy) qui propose, d’une façon radicalement innovante, de découvrir le lien entre votre smartphone et les conditions souvent dramatiques dans lesquelles sont extraits les minerais rares nécessaires à sa fabrication, en particulier en République démocratique du Congo.

Quand la plus puissante économie mondiale, les États-Unis, est évaluée à 21 000 milliards de 
dollars en 2020, la valeur totale des ressources minières dans le sol de la RDC est estimée à 
24 000 milliards de dollars. Comment est-ce alors possible que, sur le classement selon l’Idh 
(Indice de développement humain), la RDC ne soit que le 175e pays sur 181 ?

Pour le peuple congolais, la richesse de la RDC semble être une malédiction, bien plus qu’une bénédiction. Depuis 
plus de 25 ans, le Congo est devenu le théâtre de l’un des conflits les plus meurtriers après la 
Seconde Guerre mondiale, avec près de six millions de morts. Pendant ce temps, d’autres pays se 
sont enrichis grâce aux richesses congolaises, en raison de la demande croissante de minerais 
essentiels à la production des téléphones et des autres appareils 
devenus partie intégrante de notre vie quotidienne.

Mêlant réalité augmentée et séquences d’animation, Seven  Grams vous raconte cette histoire, vous propose de découvrir les minerais utilisés dans votre smartphone et leurs particularités  uniques. À travers un récit poignant et émouvant, Seven Grams vous propose de remonter la chaîne de production de nos smartphones et d’appréhender leur coût humain
Production : Lucid Realities
Coproduction : France Télévisions, POV Spark | American Documentary, Think-Film

 

 

 

Voir le programme complet

 

 

 


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