Un destin rwandais
« Christophe Calais / Signatures »
Depuis près de vingt ans, Christophe Calais narre la chronique photographique d’Angelo : un destin singulier qui épouse les contours sinueux du Rwanda, théâtre d’une guerre civile puis d’un génocide contre la minorité tutsi d’avril à juillet 1994.
S’il est un survivant, Angelo n’est pas un rescapé du génocide. Réfugié au Zaïre, comme des centaines de milliers de civils hutu, le garçon fut découvert dans une fosse commune, recouvert par les morts de l’épidémie de choléra qui frappait la région de Goma.
Après avoir photographié son retour dans le monde des vivants, Christophe Calais continua, aux confins du Zaïre et du Rwanda, de suivre les pérégrinations de l’enfant.
Depuis 2009, Nathan Réra explore le travail de Christophe Calais sous la forme d’un dialogue ininterrompu. Transparaissent, au fil de leurs mots, les évolutions du quotidien d’Angelo : son entrée dans l’adolescence, l’apprentissage de l’âge adulte, les triviales difficultés du quotidien, le lourd fardeau légué par les siens. Son portrait, à l’aune d’une société partagée entre la mémoire et l’oubli, reste celui d’un Rwandais engagé dans une course perpétuelle pour la survie.
Depuis près de vingt ans, Christophe Calais narre la chronique photographique d’Angelo : un destin singulier qui épouse les contours sinueux du Rwanda, théâtre d’une guerre civile puis d’un génocide contre la minorité tutsi d’avril à juillet 1994.
(NB LES PHOTOS LES PLUS ANCIENNES SONT À LA FIN DU REPORTAGE.)
S’il est un survivant, Angelo n’est pas un rescapé du génocide. Réfugié au Zaïre, comme des centaines de milliers de civils hutu, le garçon fut découvert dans une fosse commune, recouvert par les morts de l’épidémie de choléra qui frappait la région de Goma.
Après avoir photographié son retour dans le monde des vivants, Christophe Calais continua, aux confins du Zaïre et du Rwanda, de suivre les pérégrinations de l’enfant.
Depuis 2009, Nathan Réra explore le travail de Christophe Calais sous la forme d’un dialogue ininterrompu. Transparaissent, au fil de leurs mots, les évolutions du quotidien d’Angelo : son entrée dans l’adolescence, l’apprentissage de l’âge adulte, les triviales difficultés du quotidien, le lourd fardeau légué par les siens. Son portrait, à l’aune d’une société partagée entre la mémoire et l’oubli, reste celui d’un Rwandais engagé dans une course perpétuelle pour la survie.
« Christophe Calais / Signatures »
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