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Une nation en morceaux

Livres publié le 16/01/2009 | par Benjamin Barthe

Dans la couverture de l’interminable conflit israélo-palestinien, le quotidien des deux peuples est trop souvent passé sous silence. Le pendule des médias oscille entre deux pôles schématiques, « le regain de violence » et « l’espoir de paix », ignorant les mouvements de fond qui façonnent les opinions publiques. Parce que c’est un pays sans frontière ni État, une nation aux racines profondes mais à l’histoire récente, la Palestine pâtit encore plus qu’Israël de ce traitement binaire. Alors que la saga des kibboutz fait partie de l’image de marque de l’État juif, qui, par exemple, connaît le « somoud », cet enracinement à la terre, dont les paysans palestiniens ont fait le nom de code de leur résistance à l’occupant ?

Composé de reportages écrits entre 2002 et 2008, ce livre s’efforce de remédier à ce manque. Il éclaire l’actualité en donnant la parole aux Palestiniens ordinaires, qui luttent, souffrent, rêvent, créent et parfois aussi renoncent. Il met en lumière les ressorts profonds de l’irrésistible ascension du Hamas, analyse le démantèlement en cours de la Cisjordanie, raconte l’asphyxie de la bande de Gaza et s’achève sur l’évocation de ces initiatives, collectives ou individuelles, qui maintiennent l’identité palestinienne vivante.
Dans cette période désenchantée, marquée par le double échec de l’Intifada et du processus de paix, cet ouvrage dresse le tableau d’un peuple qui cherche, à tâtons, les clés de sa liberté.

Benjamin BARTHE vit à Ramallah, en Cisjordanie, depuis 2002. Journaliste indépendant, il collabore avec Le Monde, L’Express et la Radio suisse romande. Il a reçu en 2008 le prix Albert Londres pour ses reportages dans la bande de Gaza.


Dans la couverture de l’interminable conflit israélo-palestinien, le quotidien des deux peuples est trop souvent passé sous silence. Le pendule des médias oscille entre deux pôles schématiques, « le regain de violence » et « l’espoir de paix », ignorant les mouvements de fond qui façonnent les opinions publiques. Parce que c’est un pays sans frontière ni État, une nation aux racines profondes mais à l’histoire récente, la Palestine pâtit encore plus qu’Israël de ce traitement binaire. Alors que la saga des kibboutz fait partie de l’image de marque de l’État juif, qui, par exemple, connaît le « somoud », cet enracinement à la terre, dont les paysans palestiniens ont fait le nom de code de leur résistance à l’occupant ?

Composé de reportages écrits entre 2002 et 2008, ce livre s’efforce de remédier à ce manque. Il éclaire l’actualité en donnant la parole aux Palestiniens ordinaires, qui luttent, souffrent, rêvent, créent et parfois aussi renoncent. Il met en lumière les ressorts profonds de l’irrésistible ascension du Hamas, analyse le démantèlement en cours de la Cisjordanie, raconte l’asphyxie de la bande de Gaza et s’achève sur l’évocation de ces initiatives, collectives ou individuelles, qui maintiennent l’identité palestinienne vivante.
Dans cette période désenchantée, marquée par le double échec de l’Intifada et du processus de paix, cet ouvrage dresse le tableau d’un peuple qui cherche, à tâtons, les clés de sa liberté.

Benjamin BARTHE vit à Ramallah, en Cisjordanie, depuis 2002. Journaliste indépendant, il collabore avec Le Monde, L’Express et la Radio suisse romande. Il a reçu en 2008 le prix Albert Londres pour ses reportages dans la bande de Gaza.

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