Jean-Paul Mari présente :
Le site d'un amoureuxdu grand-reportage

Vietnam: une si jolie petite guerre

publié le 09/09/2013 par Marcelino Truong

Marcelino Truong interroge ses souvenirs d’enfance pour brosser un portrait à la fois impressionniste et objectif de la capitale sud-vietnamienne livrée aux prémices d’une guerre qui s’intensifie. Tandis que les gros porteurs US débarquent un armement de plus en plus lourd, les attentats viêt-cong se multiplient.

 

 

L’état d’urgence et la mobilisation générale sont décrétés au Sud. Des coups d’Etat sont ourdis par des généraux félons, qui aboutiront, le 1er novembre 1963, à l’assassinat du président Diem.
Vingt et un jours plus tard, c’est Kennedy qui tombe sous les balles de Lee Harvey Oswald.

Mêlant l’histoire familiale à la grande Histoire, Truong redonne vie à une époque, un lieu et des événements qui ont fait basculer le cours du monde et réussit un roman graphique palpitant, où les causes de la plus grande défaite de l’Amérique sont examinées avec pertinence depuis le camp des vaincus.

 

En janvier 1961, John F. Kennedy devient le 35e président des États-Unis. Déterminé à endiguer le communisme en Asie, il lance le Projet Beef-Up, destiné à renforcer l’aide militaire et économique américaine à la République du Vietnam. C’est dans ce contexte que le petit Marcelino Truong et sa famille débarquent à Saigon, en juillet 1961. Sa mère est malouine et maniaco-dépressive, son père est un diplomate vietnamien. Nommé directeur de l’agence Vietnam-Press, Truong Buu Khanh fréquente assidûment le Palais de l’Indépendance où il fait office d’interprète quand le président Ngô Dinh Diêm reçoit des visiteurs anglophones. Il va ainsi observer de très près les manœuvres d’un gouvernement qui se débat entre nationalisme, rejet de la France coloniale, défiance et fascination pour l’Amérique.

Marcelino Truong interroge ses souvenirs d’enfance pour brosser un portrait à la fois impressionniste et objectif de la capitale sud-vietnamienne livrée aux prémices d’une guerre qui s’intensifie. Tandis que les gros porteurs US débarquent un armement de plus en plus lourd, les attentats viêt-cong se multiplient. L’état d’urgence et la mobilisation générale sont décrétés au Sud. Des coups d’Etat sont ourdis par des généraux félons, qui aboutiront, le 1er novembre 1963, à l’assassinat du président Diem. Vingt et un jours plus tard, c’est Kennedy qui tombe sous les balles de Lee Harvey Oswald. Mêlant l’histoire familiale à la grande Histoire, Truong redonne vie à une époque, un lieu et des événements qui ont fait basculer le cours du monde et réussit un roman graphique palpitant, où les causes de la plus grande défaite de l’Amérique sont examinées avec pertinence depuis le camp des vaincus.

Se procurer le livre


TOUS DROITS RESERVES