Iran : Le nouveau pouvoir a du sang de journalistes sur les mains
EBRAHIM RAÏSSI
NOUVEAU PRESIDENT IRANIEN
• Participe au massacre de milliers de prisonniers politiques en 1988, dont des centaines de journalistes.
• Responsable de l’exécution par pendaison de l’administrateur d’une chaînetelegram en 2020.
GHOLAM HOSSEIN MOHSENI-EJEI,
NOUVEAU CHEF DE LA JUSTICE :
Religieux extrémiste, connu pour ses positions très dures contre les journalistes.
Mis en cause dans l’assassinat d’un rédacteur en chef en 1998.
Mis en cause dans la disparition de trois autres journalistes la même année.
Responsable de l’arrestation et de la condamnationC’est un religieux conservateur, considéré comme un « dur » du régime, qui prend la tête du système judiciaire iranien.
Gholam Hossein Mohseni-Ejei a été nommé, jeudi 1er juillet, à la tête de l’appareil judiciaire de la République islamique par le guide suprême de la Révolution, Ali Khamenei.
Ancien ministre du Renseignement de 2005 à 2009, procureur général depuis 2009 et premier chef-adjoint du système judiciaire depuis 2014, il remplace le président nouvellement élu, Ebrahim Raïssi, aux plus hautes fonctions de l’autorité judiciaire iranienne
Non content de se succéder à cette fonction stratégique, les deux dignitaires religieux ont en commun d’être impliqués dans l’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’Iran : la terrible vague de répression de 1988, durant laquelle des milliers d’opposants politiques et des centaines de journalistes ont été assassinés par les autorités iraniennes.
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