Le business de la piraterie
Somalie, Kenya, Seychelles…la piraterie sévit dans tout l’océan indien. Cédric Cousseau a enquêté sur l’origine de ces attaques venues des côtes somaliennes, les conséquences économiques pour les armateurs et le boom des sociétés militaires privées payées pour lutter contre ce grand banditisme des temps modernes.
En vidéo.
1ere partie – Les origines de la piraterie
La piraterie dans le Golfe d’Aden est d’abord une réaction de pêcheurs somaliens au pillage de leurs eaux par des compagnies thonières venues d’Europe et d’Asie. Très vite, cette activité est devenue lucrative. Elle a suscité des vocations et l’appétit de groupe criminels. L’argent des rançons peut rapporter plusieurs millions de dollars par bateau capturé. Des revenus qui permettent d’accéder à des armes de gros calibres et à des skiffs toujours plus rapides.
2e partie – Des conséquences économiques mondiales
La piraterie touche aujourd’hui bon nombre d’activités. Les économies régionales se retrouvent pénalisées. Le tourisme et la pêche sont notamment affectés aux Seychelles et dans l’océan Indien. Les armateurs doivent également faire face à une augmentation des primes d’assurances et doivent engager des gardes armés à bord de leurs bateaux.
3e partie – L’essor du marché de la sécurité privée
Les marines européennes engagées dans l’opération Atalanta de lutte contre la piraterie ne peuvent protéger chacun des dizaines de milliers de bateaux traversant le Golfe d’Aden chaque année. Le secteur privé vient combler ce manque. De nouveaux services voient ainsi le jour en France sur le modèle des sociétés militaires privées anglo-saxonnes. Un marché juteux qui échappe aujourd’hui à une réglementation spécifique.
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