Jean-Paul Mari présente :
Le site d'un amoureuxdu grand-reportage

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Grands-Reporters.com est un site crée par des reporters professionnels, à la disposition de tous ceux qui veulent découvrir un continent, un pays, une région ou en savoir plus sur l’histoire immédiate. Articles, photos, dessins, vidéos, livres… C’est une banque d’information ouverte alimentée par des reporters que nous connaissons tous et que nous remercions.

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Ecouter l’émission « Une semaine dans le monde »

par Jean-Paul Mari
L'invité d'Une semaine d'actualité est Jean-Paul Mari, journaliste, Prix Albert Londres, grand reporter au Nouvel Obs pendant trente ans, auteur d’un long reportage sur les migrants publié dans un roman « Les bateaux ivres », chez Jean-Claude Lattès.

En mémoire des migrants

par grands-reporters
En mémoire des migrants LES BATEAUX IVRES, Les humains qui traversent les frontières ne font pas que passer d'un pays à l'autre, ils doivent aussi traverser les frontières entre les mots. Ils sont tour à tour migrants, réfugiés, sans papiers...

« La marche des damnés. »

par Jean-Paul Mari
"La grande force de ce livre, témoignage dont vous ne sortirez pas intact, est de ne jamais verser dans l’angélisme. Il raconte l’autre face de la migration"...

Louis Crocq «Il faut les accueillir de nouveau parmi les vivants »

par Jean-Paul Mari
Pompiers, sauveteurs, témoins, familles… sont réellement traumatisés après leur expérience directe avec la mort, explique ce psychiatre des armées. Catherine Mallaval Johanna Luyssen

Attaques a Paris- Assaut à Saint Denis – Attaque à Bamako (Suite)

par Jean-Paul Mari
Avertissement; grands-reporters.com n'est pas un site d’actualité mais vu l'importance des évènements à Paris, nous rendrons compte. Avec AFP Wikiradio Saooti Hommage aux Invalides pour les victimes des attentats C’est dans la cour d’honneur des Invalides, que sera rendu, vendredi 27 novembre, celui...

Les cavaliers de l’Apocalypse contre les Gentils ?

par Guillaume Malaurie
Lire l'analyse de Guillaume Malaurie Pourquoi viser cet arc de cercle autour de la République ? Pourquoi « choisir minutieusement« , selon les termes du communiqué de Daech, les différents spots qui balisent cet arc de cercle ? Dans l’histoire...

L’Édito : « Rester debout », par Jean-Paul Mari.

par Jean-Paul Mari
Nous, reporters, familiers des terrains de conflit, ne sommes pas « sidérés » par ce qui vient de se passer en France. Il n’y a rien « d’inimaginable » dans cette vague de barbarie. Nous l’avons vu à l’œuvre, ailleurs, et souvent. Dans le monde de la nuit. Mais nous, reporters, sommes comme tous les autres, bouleversés par la douleur et la mort de nos concitoyens, nos proches, nos amis. Infiniment tristes que le monde de la nuit fasse irruption chez nous, dans le monde du jour, celui de la lumière et de la paix. Rester debout, c’est d’abord garder notre sang-froid, notre lucidité, notre capacité d’analyse. La guerre ? Oui, sans doute, la France est entrée en guerre, mais la France n’est pas en guerre. Nous subissons des vagues d’attentats, nous en subirons d’autres. Et notre vie a déjà changé de dimension. Rester debout commence par s’incliner devant les disparus. Ce qu’on fait les Parisiens, dans les larmes et la dignité, qui ont couvert de bougies et de fleurs les lieux du carnage, terrasse de café, restaurant ou salle de concert. Rester debout, c’est se remettre debout pour ceux qui sont mortifiés. Six attentats, cent vingt-neuf morts, trois cent cinquante blessés, dont une centaine, gravement. Et des centaines d’autres, survivants ou témoins qui ont vu la mort en face. Et ne se sentent plus appartenir au monde des vivants. Ceux-là, sans blessures apparentes, doivent être eux aussi traités avec soin, écoutés, entendus par leur entourage et soignés par des psy spécialisés dans le trauma psychique, sous peine de ne jamais pouvoir se remettre debout. Rester debout, c’est refuser de subir la guerre qui, nous le savons, transforme rapidement les hommes en sauvages. Refuser de faire ce que les tueurs de Daech veulent obtenir : des appels à la haine, à la xénophobie, la promulgation de lois d’exception, version « Patriot Act », la recherche aveugle de boucs émissaires, les musulmans, les Arabes, les migrants, les « étrangers », l’Autre. Rester résolument debout, c’est demeurer ce que nous sommes, avec nos valeurs, nos principes, notre vision du droit, notre dignité, notre amour, notre humanité. Tout ce à quoi les hommes en noir, ces tueurs « amoureux de la mort », voudraient nous faire renoncer. En cédant à la peur. Pour qu’on devienne comme eux. Là est leur objectif, là serait leur vraie victoire. Rester debout, c’est être ce que nous sommes. Mieux, si possible. JPM

L’Edito :« La France est entrée en guerre », par Jean Paul Mari.

par Jean-Paul Mari
Ce n’est plus un ou plusieurs attentats mais une offensive militaire que Paris vient de connaitre. Les terroristes islamistes ont attaqué six lieux en même temps : le Stade de France où se trouvait le Président, des restaurants et des cafés au cœur de la capitale et un lieu de fête, le Bataclan, lieu d’un terrible carnage. Plusieurs agresseurs sont morts, en se faisant sauter, mais les autres courent toujours. Cette offensive a été menée par plusieurs commandos coordonnés, utilisant les moyens que l’on connait sur les terrains de conflit : fusils d’assaut Kalachnikov, bombes et kamikazes. Le même genre d’action de guerre qu’on a si souvent vu en Syrie ou en Irak. La France est engagée là-bas dans le combat contre Daech, l’État islamique. Plusieurs centaines de Français sont partis combattre en Syrie et en sont revenus, avec pour mission de porter la guerre en France. Ce genre d’attaque était donc prévisible, attendu, redouté. Nous sommes désormais loin de l’attentat contre Charlie Hebdo ou contre l’hypermarché casher qui n’étaient que de sanglants préambules. Ce que Paris a connu hier soir est donc, au-delà du sinistre bilan, une offensive multiple, synchronisée, militaire, sans doute commanditée et soutenue par les groupes islamistes au Moyen-Orient. Divers témoignages indiquent que les tueurs ont crié « Allah Akbar », invoqué la Syrie, l’Irak et parlé de vengeance. Face à un tel assaut d’une telle ampleur au cœur de Paris, de la France, la réponse de l’État français ne fait pas de doute. Dans l’heure qui a suivi, l’effroi, l’indignation, l’émotion et la compassion à peine exprimées, le président a annoncé l’état d’urgence et la fermeture des frontières ainsi qu’une série de mesures de sécurité. Ces mesures de défense devraient s’accompagner d’une contre-offensive, sur le plan intérieur mais aussi sur le plan extérieur. Les opérations militaires au Moyen-Orient en Syrie vont certainement prendre une autre dimension. Offensive contre la France, contre-offensive en France et à l’étranger, au pays de l’État islamique, tout ceci dessine une situation que tous les reporters ont connu, loin de Paris. Ce soir, la France est entrée en guerre. JPM

En Méditerranée, à bord d’un « bateau-ivre »

par Jean-Paul Mari
Dans un monde en mouvement qui vit au rythme des crises, le récit et la réflexion sont indispensables. Le service Etranger du JDD recense ici les livres qui traitent de l'actualité internationale. Aujourd'hui :Les bateaux ivres, de Jean-Paul Mari, qui retrace l’odyssée des migrants en Méditerranée.

« Sur les traces des migrants »

par grands-reporters
LE PROPOS :  Ils s'appellent Robiel, Zachiel, Fassi… Ils viennent d'Erythrée, d'Afghanistan, de Guinée, bravant le « désert bouillant », les sommets glacés de Turquie, l'écume noire sur des barques crevées… Avec l'entêtement des forcenés. Bien sûr, ils fuient la guerre, la misère, la violence...

« Champs de bataille »

par Yan Morvan
J’avais vingt ans, mes cheveux étaient longs, mes pantalons finissaient en pattes d’élephant, je portais la barbe et toujours un exemplaire de “ La Société du Spectacle “ dans la poche de ma parka tagée au feutre de slogans pour la “ Paix au vietnam”.

Yann Morvan (Vu) Conférence du 11 novembre 2016

par Yan Morvan
Vendredi 11 novembre 2016, de 14h à 16h30, à la Galerie VU' Places limitées. Réservation impérative. Inscrivez-vous : vuconference@abvent.fr

« Dante n’avait rien vu », par Etienne de Montety.

par Jean-Paul Mari
Dante n’avait rien vu Etienne de Montety On se souvient qu’Albert Londres définissait son métier comme l’art de « porter la plume dans la plaie ». Il consacra aux bagnards, esclaves, forçats de son temps d’admirables reportages qui firent date....

« Migrants : les vérités désagréables » par Laurent Joffrin

par Jean-Paul Mari
Jean-Paul Mari nous fait vivre l’Odyssée des migrants venus d’Afghanistan, d’Irak ou d’Afrique en évitant tous les pièges du «politiquement correct».

Collection « Photos de Reporters »

par grands-reporters
L’Esprit Une collection de photographies réalisées par les plus grands photoreporters lors de leurs missions à travers les événements qui font l’actualité. Si la photo d’actualité est appréciée par le grand public, rares sont ceux qui osent en acquérir. Parce...

Crise migratoire: que faire?

par Jean-Paul Mari
crisemigratoire1417-2.mp4 LCI :Cliquez sur l'icone pour Voir le débat sur la crise migratoire au sujet du livre "Les Bateaux Ivres"" crisemigratoire1417-2.mp4 [gallery link="file" ids="8860,8861"]

FIGRA 2016: Prix, concours, dossiers d’inscription.

par Jean-Paul Mari
Dossier d'inscription [gallery link="file" ids="8853"]

L’ÉDITO. « Bayeux : Pour en finir avec l’obscurantisme », par Jean-Paul Mari.

par Jean-Paul Mari
L’obscurantisme est une religion en soi et toutes les religions ont leurs dogmes. La Force Obscure, celle qui sait exactement ce que pensent les Français – quoi, quand, comment, tout on vous dit ! – a promulgué trois dogmes principaux. Une sorte de prière entêtante ânonnée par les fidèles dans les cafés du commerce médiatique, les rédactions et ceux qui les dirigent à l’économie et dont le métier est de refuser les reportages sur « la misère du monde ». - Dogme N°1 : « Les Français ne s’intéressent plus à l’actualité étrangère ». Soirée au prix Bayeux des Correspondants de Guerre. Un chapiteau de 1300 places –un dixième de la population locale- bondé. Soirée passionnante sur la Syrie, sujet dur et complexe, cinq intervenants, deux heures et demie de débats, la salle qui retient son souffle et pose des questions précises et intelligentes. La passion de l’info. - Dogme N°2 : « Les Français ne lisent plus. » Salon du Livre. Une trentaine d’auteurs, les livres s’arrachent, le public se presse, parle avec les reporters-écrivains. Epuisé en quelques heures un livre sur la Syrie et un autre sur les Migrants, sujet « qui n’intéresse personne », répétait la Force. - Dogme N°3 : « Les jeunes ne lisent pas et ne s’intéressent pas à l’actualité étrangère. » Salauds de jeunes ! Une série de rencontres avec des classes de lycéens avides de savoir, des débats trop courts d’une heure et demie, un Prix du Lycéen, le Salon du Livre envahi par les adolescents qui interpellent les reporters de guerre, prennent des notes, twittent, facebookent et chattent sur les bouquins... Prix de Bayeux, Rencontres Albert Londres à Vichy, Visa pour l’Image à Perpignan, autant de cathédrales lumineuses contre les dogmes obscurs. Surtout ne les écoutez plus. JPM

L’ÉDITO: » MSF bombardé…Paris se tait. », par Luc Mathieu.

par Luc Mathieu
Médecins sans frontières, fondée par des Français en 1971, a reçu le prix Nobel de la paix en 1999. Samedi, son hôpital de Kunduz, une ville du nord de l’Afghanistan, a été bombardé par l’armée américaine. Douze employés et sept patients ont été tués. L’ONU évoque un possible crime de guerre. L’armée américaine livre des récits contradictoires, alternant entre «dommage collatéral» et ciblage «par erreur». Les autorités françaises, elles, restent silencieuses. Ni François Hollande, ni Manuel Valls, ni la classe politique n’ont réagi. Ils n’ont rien condamné, rien demandé. Seul le Quai d’Orsay a publié un communiqué de cinq lignes pour souhaiter que «toute la lumière soit faite sur ce drame». Ce silence est aussi lâche que dangereux. MSF ne travaillait pas en secret à Kunduz, son hôpital aujourd’hui ravagé était connu, de l’armée américaine. Au regard de la Convention de Genève, ses équipes et ses patients, civils ou non, devaient être protégés. Que la France ne le rappelle pas affaiblit encore un peu plus le droit humanitaire international. Face à l’un des pires drames qui l’ait frappée en plus de quarante ans, MSF demande une enquête internationale indépendante. Cela relève du bon sens. Le moins que l’on aurait pu attendre des autorités françaises, mais aussi européennes, eût été qu’elles appuient cette requête. Leur silence masque mal leur embarras. Paris veut-il éviter de froisser son allié américain et oublier l’Afghanistan? Peut-être. Mais la guerre n’est pas finie. En six ans, elle a fait près de 5 000 victimes civiles. A Kunduz, MSF a évacué son hôpital. C’était le seul de la région capable de soigner des grands blessés. L.M

Stop-Djihad

par grands-reporters
VOIR LA VIDEO - Libération (7 octobre 2015) Le ministère de l'Intérieur et le Secrétariat d'Etat à la Famille présentent de nouveaux clips pour déconstruire la propagande jihadiste. Les chaînes de télévision les diffuseront à partir du 7 octobre. Le...

2-3-4 Octobre à Vichy : « Rencontres Albert Londres ».

par Jean-Paul Mari
PROGRAMME DES RENCONTRES PROGRAMME 2015 Vendredi 2 octobre 20h30 À l’Etoile Cinéma le Club ciné présente AFERIM Aferim est un film roumain écrit et réalisé par Radu Jude et sorti en 2015. Le film est sélectionné, en compétition, au 65e...

FIGRA 2016: Envoyez vos films.

par Jean-Paul Mari
23ème édition du 30 mars au 30 avril prochain. Bonjour à tous, Pour sa 23ème édition, le FIGRA, Festival International du Grand Reportage d'Actualité et du documentaire de société, lance son appel à films !  L'inscription des films est ouverte...

Nouveau: Collection Photos de Reporters

par Jean-Paul Mari
CLIQUEZ SUR LE LIEN Pre_sentation_PHOTOS_DE_REPORTERS.pdf

Photojournalisme: une profession sacrifiée

par Jean-Paul Mari
Lire le rapport complet[gallery link="file" ids="8808"]

« Les clés retrouvées. »

par grands-reporters
Lorsque la mère de Benjamin Stora est décédée en 2000, il a découvert, au fond du tiroir de sa table de nuit, les clés de leur appartement de Constantine, quitté en 1962. Ces clés retrouvées ouvrent aussi les portes de la mémoire. La guerre est un bruit de fond qui s’amplifie soudain. Quand, en août 1955, des soldats installent une mitrailleuse dans la chambre du petit Stora pour tirer sur des Algériens qui s’enfuient en contrebas, il a quatre ans et demi et ne comprend pas. Quelques années plus tard, quand ses parents parlent à voix basse, il entend les craintes et l’idée du départ. Mais ses souvenirs sont aussi joyeux, visuels, colorés, sensuels. Il raconte la douceur du hammam au milieu des femmes, les départs à la plage en été, le cinéma du quartier où passaient les westerns américains, la saveur des plats et le bonheur des fêtes. Ces scènes, ces images révèlent les relations entre les différentes communautés, à la fois proches et séparées. Entre l’arabe quotidien de la mère et le français du père, la blonde institutrice de l’école publique et les rabbins de l’école talmudique, la clameur des rues juives et l’attirante modernité du quartier européen, une histoire se lit dans l’épaisseur du vécu. Benjamin Stora a écrit là son livre le plus intime. À travers le regard d’un enfant devenu historien, il restitue avec émotion un monde perdu, celui des juifs d’Algérie, fous de la République et épris d’Orient.

« LES BATEAUX IVRES » . L’Odyssée des migrants en Méditerranée.

par Jean-Paul Mari
Trente-cinq ans que je cours le monde et ses tourments. La première fois, en dehors d’une guerre, que j’ai vu l’exode d’une population, c’était en Asie où les boat-people fuyaient le régime communiste d’Hanoï. Des jonques en bambou sur la Mer de Chine, la dérive et les naufrages, tous les éléments étaient déjà là. Mais ces migrants étaient des réfugiés politiques et le monde les regardait d’un œil bienveillant et attentif. J’étais revenu avec une image, plus forte que les autres, celle d’un bébé de six mois que ses parents avaient confié, seul, aux autres exilés en route vers les côtes malaises. Avec le temps, l’exode des migrants n’est plus devenu un phénomène exceptionnel. Et le monde s’est lassé. J’ai suivi les barques, les pateras qui affrontaient le détroit de Gibraltar, les pirogues de la mort pour les Canaries, les zodiacs de Turquie vers l’île grecque de Lesbos, le flot des épaves vers le Canal de Sicile. Jusqu’à Lampedusa, caillou submergé par le flux. Partout les « migrants », comme on dit, comme si le « migrant » était un modèle unique, uniforme, comme si ceux qui fuient le chaos de la guerre ou la sècheresse avaient la même histoire. J’ai suivi le sillage de ces bateaux ivres, sur mer et sur terre, dès leur point de départ, un village subsaharien, un désert érythréen de la corne de l’Afrique, une capitale arabe, une montagne d’Afghanistan ou de Syrie. Je voulais faire le récit choral de ces centaines de milliers d’hommes et de femmes qui ne voient qu’une seule issue, partir, pour la grande traversée, à travers notre mer, la méditerranée. Nous, européens, nous hésitons toujours, entre aveuglement volontaire, compassion et répression. Sans parvenir à définir une attitude réaliste, une politique commune. Pendant ce temps-là, ils partent. Avec la force des désespérés ou des conquérants. Et rien ne les arrêtera LIRE LE PREMIER CHAPITRE.

Dossier Migrants

par Jean-Paul Mari
USA , MEXIQUE Carnets du Rio Grande 18 mai 2014  Certains corps étaient enlacés. Cauchemar sous-marin 366 migrants au fond de l’eau Itinéraire d'une famille afghane de Kaboul a Lesbos Lesbos, ils ont échappé à l’enfer. "Une chose terrible...

Pendant les massacres, la vente continue

par René Backmann
Alors que les dépenses militaires diminuent ou se stabilisent aux Etats-Unis et en Europe occidentale, elles augmentent en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient. Aubaine pour les Etats fournisseurs d’armements. Dont la France, désormais en cinquième position au classement des marchands de canons.

Sept grands photoreporters s’engagent

par Jean-Paul Mari
Pour sauver des enfants cardiaques. Sept grands noms du photojournalisme international offrent chacun une de leurs emblématiques photos sur le thème de l’enfance ou de l’Afrique. Photographes de renom aux talents mondialement reconnus, Pierre Anthony Allard, Alexandra Boulat, Jean-Loup Gautreau,...

Prix Bayeux des Correspondants de Guerre 2015: le palmarès complet.

par Jean-Paul Mari
Quelques nouvelles de Bayeux.... - 1500 personnes à la soirée finale de remise des prix - Gros succès du Salon du Livre - une trentaine de participants, la foule des grands jours, beaucoup de jeunes, ( "Les bateaux ivres", odyssée des migrants en Méditerranée, épuisé en moins d'une journée. Ainsi que "Opération César") - Projections du film d'Henderlin "Le mont du temple" et de "Sinaï: voyage en barbarie ( Cécile Allegra et Delphine Deloget) - Belle soirée débat sur la Syrie.

Les reporters du cœur.

par Jean-Paul Mari
CITADINES EXPOSE LES ŒUVRES DE 7 GRANDS PHOTOREPORTERS QUI S’ENGAGENT POUR SAUVER DES ENFANTS SOUFFRANT DE MALFORMATIONS CARDIAQUES.

Palmarès du Prix Albert Londres 2015

par Jean-Paul Mari
Réuni à Bruxelles, le jury du Prix Albert Londres a décerné le prix de l'écrit à Luc Mathieu, grand-reporter au journal Libération pour ses reportages sur la frontière turco-syrienne et au Kurdistan. Luc Mathieu Le jury s'est prononcé au quatrième...

Prix Albert Londres: les finalistes ( 2015).

par Jean-Paul Mari
Tout est en place pour l'édition 2015 du Prix Albert Londres qui récompensera deux lauréats cette année, un pour la presse écrite, l'autre pour la télévision. Le jury se déplacera à Bruxelles pour se réunir et donner son verdict en fin de semaine. Le nombre de présélectionnés, notamment en écrit, démontre la qualité des reportages présentés.

Trauma: la vie après

par Jean-Paul Mari
Parmi les militaires américains engagés au Vietnam, il y a eu 2 fois plus de morts après la guerre qu’au combat. Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Qu’appelle t-on le trouble de stress post-traumatique ? De quoi s’agit-il et comment s’en sort-on ? Jean-Paul Mari nous parle de ce sujet qui reste encore assez tabou à travers son expérience personnelle et professionnelle de Grand Reporter sur la plupart des terrains de conflits de ces dernières années.

Derrière le chaos libyen

par René Backmann
Quatre ans après le déclenchement de l’intervention militaire française, puis internationale, en Libye, le chaos et la guerre civile ont succédé à la dictature de Kadhafi. Désastre exploité par les fanatiques de l’État islamique pour ajouter une province à leur émirat. Et par les trafiquants de migrants pour multiplier les points d’embarquement vers l’Europe…

«Les talibans me tueront un jour, j’en suis persuadé»

par Luc Mathieu
En quittant l’Afghanistan l’an dernier, la France a laissé derrière elle les habitants qui l’avaient soutenue. Ils se retrouvent aujourd’hui pris pour cibles par des extrémistes qui ont de nouveau le champ libre.

Exposition Olivier Jobard.

par Olivier Jobard
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KINGSLEY. Carnet de route d’un immigrant clandestin.

par Olivier Jobard
KINGSLEY Carnet de route d’un immigrant clandestin. J’ai rencontré Kingsley au Cameroun à l’occasion d’un reportage sur l’immigration clandestine. Ce jeune homme de 22 ans avait déjà tenté l’aventure deux ans auparavant, mais il avait dû rebrousser chemin faute d’argent. Depuis cette tentative avortée, il avait fait des économies et obtenu un important soutien auprès de ses proches. De plus, il était désormais attendu en France depuis que son meilleur ami et ex-collègue, Francis, avait réussi à immigrer légalement en épousant une touriste française. Kingsley était donc prêt à repartir. Il quitte son pays en mai 2004 et traverse en toute illégalité, le Nigeria, le Niger, franchit le désert du Sahara pour entrer en Algérie. Enfin, il atteint le Maroc. Là, après trois mois d’attente et deux séjours en prison, il embarque sur un esquif de fortune fourni par des passeurs, en compagnie d’une trentaine d’autres clandestins, pour rejoindre les îles Canaries. Six mois après son départ du Cameroun, après avoir changé cinq fois d’identité et trois fois de nationalité, il touche enfin la terre européenne…. escorté par des membres de la Guardia Civil. Au début, notre relation était basée sur l’intérêt commun d’aller le plus loin possible dans notre entreprise. Lorsqu’il m’a proposé d’être présent quand l’un de ses amis lui remettait de l’argent, j’ai tout de suite compris que j’étais sa caution morale. Plus tard, il m’a demandé de garder sur moi tout son pécule pour ne pas être volé lors des différents passages de frontières. J’ai accepté, sachant que si je gardais ses économies, il ferait tout pour me retrouver en cas de séparation. Des liens plus profonds se sont tissés progressivement au fil des moments forts que nous avons partagés. Une confiance presque inébranlable s’est installée. Ce que nous avons vécu ensemble et le respect mutuel que nous éprouvons nous engage indéfectiblement l’un envers l’autre. Je reconnais que j’ai très souvent oscillé entre le rôle d’observateur et celui d’acteur au cours de cette histoire, ce jusqu’à l’obtention du titre de séjour de Kingsley. Parce qu’il avait confiance en moi, il a permis d’être exposé dans les journaux alors qu’il était encore clandestin. Je lui ai expliqué que cette médiatisation pourrait éventuellement lui permettre de constituer un dossier solide pour décrocher une dérogation. C’est ce qui s’est produit. Aujourd’hui, il vit en France tant bien que mal. À une époque où le mérite est une vertu vantée par les hommes politiques, où la « prise de risque » et la « mise en danger » sont érigées en valeur étalon, je souhaite exposer, au travers de ce reportage, les difficultés d’un tel périple et mettre en lumière tout ce que ces migrants donnent -jusqu'à leur vie parfois- dans l’espoir d’une existence meilleure.

Prix Albert Londres 2015: c’est maintenant!

par Jean-Paul Mari
Le 77ème Prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel de l'année, sera remis le 9 mai à Tanger, dans le cadre du salon international des Livres et des Arts, a annoncé l'association dans son appel à candidatures.

Alya, la difficulté du retour.

par René Backmann
Malgré les incitations et aides multiples offertes aux nouveaux arrivants -Français ou non- l’adaptation à la vie en Israël, l’obstacle de la langue franchi, n’est pas toujours simple.

21ème Maghreb des Livres

par Jean-Paul Mari
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Cabu: Enragé volontaire

par GRANDS-REPORTERS
Un faux doux, comme il est des faux durs. Mais un vrai dissimulateur que cet enragé-là. Pour brouiller les pistes, Cabu s’est déguisé en poncif : « l’éternel ado » c’est lui. Comment croire que ce gamin espiègle est septuagénaire ? Quand il se...

Pourquoi il faut interdire les organisations salafistes en France.

par Jean-Paul Mari
Ce n’est qu’un début. Inutile de se voiler la face. Douze morts dont deux policiers, onze blessés dont quatre graves, l’attentat contre Charlie Hebdo ne peut plus être imputé à un acte de marginalisés, de déments, de « loups solitaires...

Appel de Reporters Sans Frontières

par Jean-Paul Mari
Chers amis, L'année s'achève et le fonds d'assistance de Reporters sans frontières est épuisé depuis plusieurs semaines. Cette année encore, nous n'avons pas pu satisfaire toutes les demandes de journalistes et de net-citoyens qui se sont tournés vers nous dans...

FIGRA 2014: La compétition est toujours ouverte.

par Jean-Paul Mari
Le FIGRA, Festival International du Grand Reportage d'Actualité et du documentaire de société sera de retour au Touquet-Paris-Plage du 25 au 29 mars 2015 pour la 22ème édition des Écrans de la réalité. La compétition est toujours ouverte pour: -...

«grands.reporters.com» un site créé pour vous.

par Jean-Paul Mari
Crée il y a quelques années, sans publicité, sans parrainage, sur fond propre, le site « grand.reporters.com » est heureux d’annoncer qu’il approche de la la barre des 6 millions de consultations. - Notre concept : « Cliquez le monde ! « Grands-Reporters.com est un site créé par des reporters professionnels, à la disposition de tous ceux qui veulent découvrir un continent, un pays, une région ou en savoir plus sur l’Histoire immédiate. L’objectif est de promouvoir le grand reportage en donnant à lire/voir/entendre ce qu’il y a de meilleur. Et qui disparaît des médias à peine publiés. Articles, photos, dessins, vidéos, livres...C’est une vitrine, une mémoire, une banque d’information ouverte de près d’un millier de reportages, alimentée par des auteurs (voir liste ci-dessous) que nous connaissons tous et que nous remercions. Grâce aux auteurs - tous bénévoles- et aux médias et aux éditeurs - qu’ils en soient remerciés ! - qui ont déjà publié ces reportages de qualité et acceptent sans contrepartie leur republication sur notre site. C’est aussi une passerelle entre ces grands reporters et les internautes. » Quelques uns de la centaine d’auteurs en ligne sur « grands reporters.com » (par ordre alphabétique) : Alain Buu , Alain Louyot, Alice Leora Briggs, Benjamin Stora, Benoît Heimermann, Bruce Frankel, Cécile Allegra, Christophe Calais, Chuck Bowden, Daniel Grandclément, Emmanuel Duparcq, Erik Bataille, Florence Décamp, Hans Silvester, Jean-Luc Manaud, Jean-Paul Dubois , Jean-Pierre Campagne, Jean-Pierre Filiu, Joel Robine, Katia Clarens, Laurent Van Der Stockt, Léonard Vincent , Marcelino Truong, Marie Dorigny, Marie-Laure De Decker, Noël Quidu, Olivier Laban-Mattei, Olivier Weber, Patrick Baz, Patrick Robert, Philippe Rochot, Yan Morvan, Yann Le Bechec, Zinedine Zebar... et bien d’autres. - La progression est permanente puisque la dernier mois a été le meilleur avec 100 000 consultations (101984), une fréquentation quotidienne autour de 4000 (entre 3408 et 4351) et une popularité établie à 7000/ jour. - Popularité : à noter que « grands reporters.com « ou « grands-reporters.com » arrivent en tête du moteur de recherche de Google avec le mot-clé « grand reporter » . - Le site est consulté par 70,2% de nouveaux visiteurs et apprécié puisqu’il y a plus de 30 % de retours. - Les origines géographiques sont dans l’ordre : France, Turquie, Brésil, Algérie, Belgique, Canada, Suisse, USA, Espagne, Italie. - Notre public est essentiellement jeune : 18 – 24 ans : 27,5 % 25 – 34 ans : 33,5 % 35 – 44 ans 15,5 % Mais notre audience est large puisque le reportage intéresse aussi les plus âgés : 45 – 54 ans : 12,5 % 55 – 64 ans : 5,5 % 65 ans et plus : 5,5 % Nous avons donc atteint notre objectif : faire connaître et apprécier le grand-reportage et le mettre à disposition des internautes. Ils peuvent consulter sans obstacle (et sans aucun piège, pas de fichier commercial, pas de cookie-espion, pas d’obligations) des centaines de reportages. N'importe quel curieux du monde, lecteur, étudiant, chercheur, journaliste, politique peut, par exemple, trouver une centaine de reportages sur l’Algérie étalés sur 35 ans. Ou dénicher un article oublié ou une iconographie sur l’Australie, les guerres Iran-Irak, Liban, Bosnie, Irak, Afghanistan, Rwanda, RDC, Érythrée, etc. Ou travailler sur les flux migratoires. Ou exhumer des vidéos jamais diffusées sur la guerre du Vietnam ou du Biafra. Et bien d’autres thèmes. Mieux ! « grands reporters.com » crée maintenant ses sujets propres ( sur proposition du site ou de l’auteur ) et ouvre la voie à la création. Merci aux auteurs, aux médias et surtout, à notre public. Jean-Paul Mari VOIR TOUS LES REPORTAGES DU SITE

« Les tsiganes là-bas, ici en Europe ? »

par Jean-Paul Mari
JOURNÉE D’ÉTUDES ORGANISÉE PAR LE D.U. « DROIT ET STRATEGIES DE L’ACTION HUMANITAIRE » Vendredi 5 décembre 2014, Amphithéâtre X, de 13h30 à 18h « Les tsiganes là-bas, ici en Europe ? » Autour d’une « exposition-photos » organisée par...
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