Jean-Paul Mari présente :
Le site d'un amoureuxdu grand-reportage

« Oublier la nuit » au Festival « la Philo éclaire la ville » 27 janvier.

Livres évenements Liens Videos publié le 14/01/2023 | par Jean-Paul Mari

Prix Transfuge.  Finaliste du Prix Renaudot. Sélection au Prix du Roman de la Nuit. 

« Éblouissant de force et de lumière.. »

« Ce qui nous blesse et finit par nous tuer n’est pas tant l’horreur nue que l’horreur consentie ». Cette phrase mérite qu’on s’y attarde, elle témoigne de l’appel souterrain à l’humanité qui parcourt ce livre et l’illumine. » Revue Transfuge

 

 

 

LIRE LA CRITIQUE PARUE DANS SUD OUEST

 » « Oublier la nuit », c’est la quête de Jean-Paul Mari et le titre de son ouvrage avec lequel
il entend donner un sens à la vie au gré des horreurs du monde  » , par Maryan Charruau

 

 

 

LIRE LE DOSSIER PARU DANS LA REVUE ÉCRAN DE VEILLE (ci-dessous)

 

Islamisme : une vilaine tache sur le front
Dans un chapitre de son récit autobiographique ‘‘Oublier la nuit’’, intitulé ‘‘Une vilaine tache sur le front’’, Jean-Paul Mari retrace la longue montéede l’islamisme, dans le monde arabe et en Occident, à travers une quarantaine d’années
de reportages et d’enquêtes au coeur de l’Internationale islamiste. Édifiant.

 

 

Critique dans « Le Matricule des Anges » Revue Mensuelle Culturelle et Littéraire

 

 

Émission sur RFI Littérature sans frontières, avec Catherine Fruchon-Toussaint

ÉCOUTER

VOIR : émission « On en parle » France TV Info.

 

LIRE: le Figaro littéraire.

 

PROGRAMME RENCONTRES,  SIGNATURES,  EVENEMENTS

Provisoire.  Les dates peuvent être modifiées. Mises à jour régulières.

Salon du livre de Boulogne Billancourt 3 et 4 décembre

– Festival Lyonnais de philosophie , « la philo éclaire la ville  » , 27 janvier 2023

 

 

 

CRITIQUES

Le Figaro Magazine. « Profession reporter » , par Christian Authier.

« Que faut-il dire aux hommes? » Revue Transfuge, Orianne Joncourt Galignani

Les Échos . « Un homme dans la guerre » par Laurance N’Kaoua.

La chronique de Philippe Rochot, « Reportages pour mémoire »

Le Courrier – Genève . « Violence en point de mire .

La librairie Le chameau sauvage présente « Oublier la nuit » ( radio )

Les réactions de lecteurs sur Babelio

Les réactions des « Les libraires d’en-haut »

« Écrire, c’est brûler vif » , Point de Vue

Le Point – « Dans la nuit de la Saint Valentin », par François Malye.

Le » professionnel », par Patrick Leménager . L’OBS  (ci-dessous)

Que faut-il dire aux hommes? Revue transfuge.

Jean-Paul Mari retrace sa vie de grand reporter dans un livre saisissant Oublier la nuit, nous mène du côté sombre de I’humanité, d’Alger à Sarajevo, de Beyrouth à l’Amazonie.

PAR ORIANE JEANCOURT GALIGNANI

Un homme forgé à l’école de la guerre, c’est ainsi queJean-Paul Mari se donne à voir. «Je suis né dans une tombe » dit-il en ouverture de son livre. Il parle de celle de son père : « Abattu d’une balle de gros calibre dans le dos pendant qu’il changeait la roue de la voiture familiale, une vieille Simca Aronde Châtelaine bleue, un pneu crevé par les tueurs qui guettaient ». Il était présent et enfant le jour de cet assassinat. Il entre ce jour-là dans « la nuit » des hommes, qu’il retrouvera dans ses reportages, tentera de nommer, sinon de comprendre.

Grand-reporter, prix Albert Londres et prix Bayeux, Jean-Paul Mari raconte avec force ce qui l’a mené au Liban, en Amazonie, dans le Timor-Oriental, en Syrie, à Sarajevo, mais aussi dans les territoires de banlieue tenus par les islamistes : le désir d’entrer dans la guerre, de sentir « l’odeur gourmande de la mort flottant sur une pâtisserie éventrée par un obus de mortier. ».

Jean-Paul Mari a grandi dans un pays qui sombrait dans la violence : l’Algérie, dans les années cinquante. Il raconte la manière dont le pays, si vite, se divise et se brise. Peut-être est-ce cela qui frappe dans la série de récits de reportages qu’il nous livre : la rapidité avec laquelle un pays, un peuple, des individus, peuvent adopter une logique de destruction, et se muer en professionnels de la guerre. Jean-Paul Mari, avant de quitter l’Algérie avec sa mère et ses frères et sœurs comme la majorité des Français rapatriés, n’a jamais rien connu d’autre que la guerre civile : il a trouvé là sa vocation.

Céline qui avait « la guerre dans la tête », a su dire mieux que quiconque ce qu’engendre le compagnonnage constant avec l’horreur. Ce mélange de terreur et d’étrange fascination qu’exerce le climat guerrier dans une existence, jusque dans ses silences. Jean-Paul Mari s’inscrit dans cette voie, non pas seulement pour témoigner du chaos, mais aussi pour rendre hommage à son métier, et à la puissance de l’écrit.

Ainsi les pages les plus singulières de ce livre s’avèrent celles qui relatent le retour du reporter, dans sa chambre d’hôtel ou à Paris, lorsqu’il est parfois si frappé parce qu’il a vu qu’il erre, des semaines durant, sans pouvoir écrire une ligne. S’il cherche la nuit, il guette ensuite le jour, dans un mouvement qui nourrit ses articles.

Rares sont les autobiographies de journalistes qui témoignent d’une telle ferveur, d’une réelle croyance en ce métier, sans aucune amertume. En contrepoint de ce poignant récit de vie, Jean-Paul Mari s’ interroge sur ce qui a pu donner sens à sa vie : « « Que faut-il dire aux hommes ? » se demandait SaintExupéry. Quelle énorme question ! Peut-être faut-il déjà essayer de « dire les hommes », tous les hommes, partout où ils sont, ignobles ou sublimes. »

Et c’est ainsi qu’il brosse de tendres portraits, comme Jean-Paul Kauffmann, qu’il a connu avant et après son calvaire dans la cave libanaise, ce « royaume des ombres » qu’il porte encore en lui, mais aussi cette aide-soignante pendant l’épidémie de Covid, qui fait preuve d’un courage souriant, ou Chico, le défenseur de l’Amazonie, martyr de la forêt, bien avant que l’on en parle. Jean-Paul Mari n’a peut-être d’autre religion que cet héroïsme d’anonymes.

« Ce qui nous blesse et finit par nous tuer n’est pas tant l’horreur nue que l’horreur consentie ». Cette phrase mérite qu’on s’y attarde, elle témoigne de l’appel souterrain à l’humanité qui parcourt ce livre et l’illumine.

 

 

« Oublier la nuit  » sélectionné au Prix du Roman de la nuit

La Nuit, cet autre versant de nos jours, a toujours inspiré les plus grands auteurs »
Né en 2017, Le Prix du Roman de la Nuit est le seul et le premier Prix littéraire
connu à ce jour, qui célèbre une oeuvre romanesque inspirée par la Nuit.
Il récompense les auteurs vivants de la scène littéraire française et internationale.

Pour sa septième édition le Prix quitte l’établissement Castel et sera remis à
la Société des Gens de Lettres fin janvier pendant la Nuit de la Lecture événement
national sous l’égide du Centre National du Livre et du Ministère de la Culture.

« Oublier  la nuit » reçoit le Prix Transfuge du meilleur essai 2022

Transfuge a ouvert la saison des prix littéraires d’automne en distinguant 8 livres de la rentrée, en littérature française, étrangère, essai, texte de théâtre, livre d’art et livre de cinéma.

Prix Transfuge du meilleur essai : Jean-Paul Mari, Oublier la nuit, éditions Buchet-Chastel

Article complet

Librairie Delamain. (De gauche à droite) rédactrice en chef de Transfuge Oriane Jeancourt Galignani, Jean-Paul Mari, Vera Michalski-Hoffmann et Laurent Laffont ( Editions Buchet Chastel).

 

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